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Conciliation des usages

Conseil d’un garde-nature de la Chaîne des Puys – faille de Limagne © SMPNRVA

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De multiples acteurs

Même s'il s'agit d'un site classé, la Chaîne des Puys - faille de Limagne accueille de nombreux usages et activités : agriculture (notamment l'élevage), exploitation forestière, chasse, loisirs de pleine air, visites scolaires...

L'un des axes important de la gestion du site est donc, au quotidien, de concilier ces activités et usages entre eux et avec les fragilités du Bien :

  • exploitants agricoles et en particulier les bergers : suivi d’estives, réparation de portillons, pose de filets, débroussaillage, exploitation du carnet de pâturage, études (flore de Combegrasse, Côme…), conseils pour se doter de chiens de protection des troupeaux

  • exploitants forestières : conseils des propriétaires de la Chaîne des Puys pour le respect de la biodiversité, rappel de la réglementation forestière du site classé, suivi des coupes

  • randonneurs pédestres, équestres et vététistes : information et sensibilisation dans le cadre de la surveillance sur site, proposition de sorties nature, installation et gestion d’éco-compteurs, mise en place d'un espace d'échanges au sein du Groupe de travail "Activités de plein air"

  • organisateurs de manifestations grand public : conseils en amont, avis et suivi des courses sportives, veille et surveillance de la circulation motorisée de loisirs

  • professionnels du tourisme : mise en place d’une formation gratuite en ligne pour disposer de toutes les connaissances nécessaires au renseignement du public.


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Focus sur le rôle des gardes-nature

L’une des principales missions des gardes-nature est :

  • d’informer les usagers aux spécificités et fragilités du site

  • s'assurer la surveillance de l'ensemble du site. Dans le cadre de leurs tournées régulière sur le terrain, ils veillent à l'absence de feux de camp, de bivouacs non autorisés, de problèmes liés au stationnement de camping-cars, de prélèvements de matériaux, de destruction de milieux naturels. Ils recensent également les sites de dépôts sauvages, un programme d’actions pluriannuelles étant en préparation pour aider les 30 communes du Bien à les résorber. Lorsque des infractions sont importantes, des mesures répressives sont prises avec l’aide des personnels compétents ; des agents de l'Office Français de la Biodiversité, de la gendarmerie nationale, de polices municipales, de l'Office National des Forêts, et autres services de l’Etat se joignent régulièrement à ces actions de terrain.


Une autre part importante des gardes-nature est de conseiller et s'assurer que les tracés des manifestations sportives ne risquent pas de créer des dégâts pour l'environnement et de générer des conflits entre usagers (autorisations des propriétaires). Ils évaluent :

  • s'il n’y a pas d’enjeux saisonniers en même temps que les épreuves (reproduction, présence d’espèces protégées, pastoralisme, travaux forestiers, chasse, mauvais état des sols…)

  • si les parcelles sont réglementées (arrêtés municipaux ou préfectoraux) ou font l'objet de passages contraints par le statut des chemins privés

  • s'il n’y a pas d’autres manifestations à la même date.

Au regard de la fragilité des secteurs et des activités locales à conforter, ils conseillent :

  • les organisateurs sur leur parcours qui sont ensuite validés par la Sous- Préfecture

  • les pratiquants de loisirs sportifs quant à leurs pratiques, notamment en organisant des Runs-tchatche (des courses à pied ponctuées de pauses pédagogiques).


Enfin, durant les périodes de moindre fréquentation du Bien par les visiteurs, ils se consacrent pleinement à la préparation et conduite de chantiers de restauration de sentiers et de suivis de la biodiversité.

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