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Études et suivis

L'Apollon arverne © T-Leroy SMPNRVA

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Une richesse en milieux naturels et espèces

La réserve naturelle se présente comme une mosaïque de milieux naturels variés abritant de nombreuses espèces, souvent rares et protégées. Sa naturalité est remarquable, même si elle n’est nulle part exempte de l’activité humaine.


Pour définir et affiner des mesures de gestion en faveur de la préservation des espèces les plus patrimoniales et de leur résistance au changement climatique, un important travail d'acquisition de connaissances et de suivis de terrain est mené continuellement par l'équipe de la réserve.


Ainsi depuis 2014, plus de 100 études écologiques ont été réalisées, concentrant plus de 80 000 données de faune et de flore. Celles-ci alimentent :

  • les bases de données informatiques du Syndicat mixte du Parc, mais aussi des plateformes nationales et régionales d'inventaires

  • des publications scientifiques dans des revues spécialisées.


Grâce à ce travail qui associé de multiples experts et scientifiques, on recense à ce jour près de 5000 espèces différentes :

  • 1 625 espèces de plantes, dont 747 de plantes vasculaires, 417 de lichens et 461 de mousses pour lesquelles la réserve constitue un point d’intérêt européen

  • 730 espèces de champignons

  • 2 285 espèces d’animaux, dont 1 969 espèces d’insectes.


Jasione humble © T-Leroy SMPNRVA





Parmi les milieux naturels de la réserve naturelle, se distinguent les tourbières, sur plus de 210 ha. Leur inventaire et étude montre que tous les types de tourbières du Massif central y sont représentés - haut marais, bas marais, tourbières de pente... Dans ces milieux aquatiques, la réserve se distingue par la richesse des végétations tourbeuses au nombre de 20 et des fonctionnements. Leur suivi (végétation, diatomées, physico-chimie des eaux, libellules, photographies, fonctionnement hydrologique…) permet de :

  • s'assurer du maintien de leur bon état général

  • d'agir de façon ciblée pour 7 d’entre elles où il s'agit d'installer des clôtures pour éviter leur piétinement par du bétail.


Agrion à Lunules © M-Kreder SMPNRVA
Fiche_etude_tourbiere_Paillaret_RNN_Chastreix-Sancy
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Un observatoire des cours d’eau

L’un des enjeux important de la réserve naturelle est de conserver, voire d’améliorer, la qualité de ses eaux et milieux aquatiques. Il s'agit notamment de :

  • maintenir le bon état écologique des 75 km de cours d’eau alimentant les sources de la Dordogne

  • mesurer l’évolution de la qualité des eaux et des cours d’eau

  • maîtriser les menaces qu'occasionnent le changement climatique, ainsi que les pressions agricole et touristique.


Pour cela, la réserve naturelle a initié en 2015 la mise en place d'un observatoire des cours d’eau assurant un suivi des débits, de la température des eaux, de la présence d'invertébrés et de diatomées (algues brunes microscopiques indicatrices de la qualité des eaux), de la physico-chimie, des micropolluants et des poissons.


Fiche_etude_qualite_eaux_sources_diatomees_RNN_Chastreix-Sancy
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Réalisé en associant plusieurs acteurs au sein d'un groupe de travail, cet observatoire montre des signes encourageants puisqu'il met en évidence une bonne et souvent très bonne qualité des eaux, des sources et des milieux aquatiques avec un peuplement d’insectes original, bien conservé et typique.


On distingue également certains cours d’eau impactés particulièrement par les d’orages et crues, avec une forte mobilisation des sédiments.


Le ruisseau de la Trentaine, très riche et sauvage © T-Leroy SMPNRVA

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