Englobant la Chaîne des puys, le Sancy, le Cézallier, l’Artense et les Monts du Cantal, le Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne offre une multitude de sites naturels attractifs et plusieurs hauts-lieux du tourisme en Auvergne. Afin d’informer les visiteurs sur le terrain des bonnes pratiques à adopter en balade, le Parc renforce pour chaque saison estivale son équipe de gardes-nature. 12 gardes saisonniers viennent d'arriver, prêts à assurer leurs missions, plus variées qu’on ne peut l’imaginer. Toute l’année, des gardes-nature œuvrent à la préservation des sites naturels du Parc. Le territoire est vaste -le plus grand des Parc naturels régionaux français- mais certains sites à la fois très visités et fragiles nécessitent davantage de présence sur le terrain. Au début de la saison, l’équipe de gardes est renforcée pour répondre aux besoins du territoire et à l’augmentation de la fréquentation : en plus des quatre gardes permanents affectés à la Chaîne des Puys, deux nouveaux postes ont été créés à l’année, un dédié aux Monts du Cantal, l’autre sur les régions naturelles des Monts Dore, du Cézallier et de l’Artense. 12 gardes saisonniers viennent renforcer cette équipe de permanents entre avril et septembre, dont 5 gardes animateurs spécifiquement dédiés à la sensibilisation du public dans les réserves naturelles nationales de la Vallée de Chaudefour et de Chastreix-Sancy dont le Parc assure la gestion. Certains gardes-nature interviennent sur les sites Natura 2000. Leurs missions à l’année sont riches. Outre la surveillance des secteurs les plus fréquentés, ils ont un rôle d’information et de pédagogie auprès du public. Ils assurent également des travaux de restauration de sentiers, des suivis naturalistes, l’accompagnement de manifestations sportives ou culturelles, le lien avec les activités locales comme le pastoralisme, la gestion forestière ou la chasse… Un garde-nature doit avoir beaucoup de cordes à son arc, avec une solide connaissance des milieux naturels et des acteurs en présence, ainsi qu’une aptitude au dialogue. Chaque année, le Parc des volcans organise une session d’information pour ses gardes-nature en début de saison. Au programme, le rappel des enjeux et du rôle du Parc naturel régional des volcans d’Auvergne, la présentation des missions des gardes. Quelques éléments de police de l’environnement sont rappelés. Une mise en situation sur le terrain permet d’aborder les techniques de maraudage et  gestion de conflits, etc. Quatre gardes-nature sont assermentés au titre de la police de l’environnement. Même si ce pouvoir leur permet de verbaliser les infractions majeures sur le terrain, c’est la pédagogie qui reste le premier levier pour faire évoluer les comportements. Les habitants et touristes pourront les rencontrer sur les sentiers du Parc et sont invités à leur poser toutes les questions qu’ils souhaitent. Les gardes sont à leur disposition pour échanger et partager leur passion de la montagne. Des sites préservés Certains sont réputés pour leurs chemins de randonnée, d’autres pour leurs tourbières et leurs oiseaux, d’autres encore pour leur naturalité. Le Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne regorge de sites d'exception connus pour leurs paysages grandioses et leur biodiversité remarquable. Grâce à des initiatives publiques, un grand nombre d'entre eux bénéficient de mesures de préservation. Lire la suite.

La Fête de la réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy a pour thème cette année « Ces espèces malaimées mais essentielles ». Rendez-vous les 6 et 7 juillet à Chastreix pour un week-end riche en animations. Au programme : des sorties-nature, la création de fresques sur la faune de la réserve et un atelier d’initiation au graff, une projection de courts-métrages, une conférence sur le vautour, une exposition photographique, un village de stands et pour finir un concert. De nombreuses espèces sont encore aujourd’hui victimes de préjugés et de fausses croyances. Dans la réserve naturelle, plusieurs d’entre elles sont présentes comme par exemple le grand corbeau, le vautour fauve, la vipère péliade ou le blaireau. Lors d’un évènement festif, ludique et ouvert à tous, le Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne et l’équipe de la réserve souhaitent partager les faits scientifiques sur ces espèces qui bousculent nos imaginaires. Un riche programme Les festivités débuteront le samedi matin par une sortie aux abords de Chastreix avec une cueilleuse de plantes médicinales et, pour le jeune public, par la projection d’une sélection de courts-métrages sur les animaux malaimés en présence de la réalisatrice, du producteur et des marionnettes du film. La journée se poursuivra avec l’inauguration de l’exposition « Les malaimés, ces animaux incompris » de l’association Béarn Initiative environnement et des œuvres des  enfants de l’école de la Tour d’Auvergne. Une conférence sera consacrée aux vautours, ces rapaces qui nourrissent depuis toujours notre imaginaire. Tout au long de la journée, l’association Recycl’Art animera une démonstration de graffs dans le cadre du projet Natur’Art Chastreix, des stands présentant les espèces malaimées seront présents et des grands jeux en bois mis à disposition des petits et grands. La journée se conclura en musique avec le concert du quartet Lo Radzouka. Le dimanche 7 juillet, une sortie culture-nature est proposée afin de parcourir la réserve naturelle au rythme du texte d’Allan W. Eckert « La rencontre » et découvrir la biologie du blaireau. Des études sur la vipère péliade et le blaireau, ces malaimés pourtant essentiels Depuis sa création en juillet 2007, sous l’impulsion de l’Etat et du syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne qui en assure la gestion, la réserve naturelle bénéficie d’importantes actions de protection et de gestion. Parmi elles, des études sur la vipère péliade et le blaireau ont été conduites, qui participent à une meilleure connaissance de ces espèces. Entre 2016 et 2018, 233 captures de vipères péliades ont permis de recenser 155 individus différents sur 15 stations de présence dont un site de reproduction et d’hibernation qui montre une densité exceptionnelle avec 16 individus à l’hectare. Sur ce site, les femelles capturées l’année de leur gestation ne sont plus ré-observées dans les 1 à 3 années qui suivent. Les vipères sont capturées quelques minutes et relâchées au même endroit dès que les observations nécessaires ont été réalisées. L’étude menée sur le blaireau en 2020 et 2021 met en évidence la présence de 6 terriers principaux sur la réserve naturelle avec une densité de 0,9 individus par km². Ces résultats sont inférieurs à ceux connus à l’échelle locale ou européenne. Malgré de nombreux facteurs favorables à l’implantation du blaireau dans la réserve, l’altitude semble un facteur limitant. EN PRATIQUE Samedi 6 juillet 10h à 13h - Sortie botanique 11h à 12h30 - Film d’animation « Les aventures des malaimés » 11h à 17h - Fresques réalisées en direct par des graffeurs 14h30 - Inauguration de l’exposition « Les malaimés, ces animaux incompris » 15h30 à 17h - Conférence « Le vautour fauve, oiseau mythique » 17h30 à 18h30 - Concert Lo Radzouka En continu : atelier graff, village de stands autour des espèces malaimées, grands jeux en bois, buvette et restauration. Dimanche 7 juillet 14h à 17h - Sortie culture-nature « Blairelle mon amie » Participation Entrée libre et gratuite sur l’ensemble du site réservation obligatoire au 04 73 21 41 74 pour : la sortie botanique « Ces plantes pas si indésirables » du samedi matin la sortie culture-nature « Blairelle, mon amie » du dimanche après-midi Renseignements Maison de la réserve naturelle, 63680 Chastreix 04 73 21 41 74 I contact@reservechastreix-sancy.fr www.facebook.com/reservechastreixsancy www.decouvrir.parcdesvolcans.fr/reserve-chastreix-sancy

Un nouveau dispositif de sciences participatives a été mis en place par le Parc des Volcans d’Auvergne sur le sentier de découverte de la tourbière de Jouvion, dans la commune de Saint-Donat en Artense. Il permet aux visiteurs de contribuer à l’étude conduite par l’Université de Plymouth sur l’évolution des couleurs des tourbières au fil des saisons. Qu'est-ce que l’étude « Tracking the Color of Peatlands » ? "Tracking the Color of Peatlands" est un projet de science citoyenne qui étudie la phénologie des tourbières : la manière dont les plantes des tourbières changent de couleur, passant du vert au brun, au cours de la saison de croissance. Grâce à des photographies à point fixe prises par le public avec leurs téléphones, le but est de mieux comprendre le fonctionnement des tourbières et anticiper leur évolution face aux changements climatiques. Comment participer ? Rendez-vous à la tourbière de Jouvion, située au cœur de l’Artense à 1020 mètres d’altitude, en bordure d’une coulée volcanique provenant du Massif du Sancy. L'emplacement du support a été choisi pour que les visiteurs restent sur le ponton et puissent observer l’ensemble de la tourbière (l’installation a été réalisée le 22 avril 2024). Il suffit de poser son téléphone sur le support dédié, de prendre une photo et de la transmettre aux scientifiques via le QR code indiqué sur le panneau. © Parc des volcans d’Auvergne Un projet mondial Le dispositif "Tracking the Color of Peatlands" est présent dans 16 sites à travers le monde, notamment au Canada, en Irlande, au Pays de Galles, en Angleterre, en Écosse, en Suède, en Finlande, en France, en Allemagne et en Australie. Le projet est dirigé par le Dr Scott J. Davidson, Maître de conférences en résilience des écosystèmes à l'Université de Plymouth. La tourbière de Jouvion : un Espace Naturel Sensible La tourbière de Jouvion est un Espace Naturel Sensible du département du Puy-de-Dôme, géré par le Syndicat mixte du Parc des Volcans d'Auvergne. Grâce à une gestion adaptée et un suivi particulier, ce site riche en biodiversité est en pleine restauration, avec plus de 640 espèces recensées. Pour plus d'informations sur la tourbière de Jouvion  et pour préparer votre visite : > www.auvergnevolcansancy.com > https://ens.puy-de-dome.fr/les-ens/tourbiere-de-jouvion.html

Pour des raisons indépendantes de la volonté du Parc, ce chantier participatif est annulé. Samedi 25 mai prochain, le Parc des Volcans d'Auvergne organise un chantier participatif pour l'entretien des sentiers des puys de Jumes et Coquille dans la Chaîne des Puys. À l'aide de pelles et de pioches (fournis par le Syndicat mixte du Parc), vous dégagerez les renvois d'eau qui jalonnent le chemin, permettant ainsi de lutter contre l'érosion et d'améliorer le confort et la sécurité des promeneurs. Encadré par une garde-nature, ce chantier vous donnera également l’occasion de mieux comprendre la gestion et la protection de la Chaîne des puys - faille de Limagne, un site naturel fragile, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Un temps d'échange est prévu pour évoquer les enjeux liés à la fréquentation, l'érosion des sols volcaniques, l'activité pastorale ou la propriété privée. En vous investissant concrètement pour la préservation de la Chaîne des Puys, devenez acteur de la gestion aux côtés du Syndicat mixte du Parc des Volcans d'Auvergne ! En pratique Samedi 25 mai - Puys de Jumes et coquille - 9h30 à 17h Conditions Réservé aux personnes majeures (15 participants maximum) et munie d'une attestation d'assurance en responsabilité civile et garantie accidents de la vie Inscription obligatoire au 04 73 65 64 00 ou à sblary@parcdesvolcans.fr Equipement à prévoir bonnes chaussures de marche gants tenue appropriée à la météo pique-nique et gourde d'eau.

De mai à octobre, le troupeau mobile pâture de petits sites de la Chaîne des Puys – faille de Limagne. Cette activité pastorale constitue une activité économique locale, contribuant à la préservation de la biodiversité et des paysages volcaniques. Première étape à Saint-Amant-Tallende, sur le versant sud de la Montagne de la Serre, en partenariat avec l’Association Foncière Agricole créée par la commune. Cette parcelle entretenue accueillera d’ailleurs bientôt une agricultrice. Premier site pâturé sur la Montagne de la Serre, à Saint-Amant-Tallende © SMPNRVA Le troupeau sera ensuite à Saint-Saturnin sur le site de Montepo avant de rejoindre le Puy de Vichatel fin mai, puis le Puy de Chaumont en juin, les Puys de Jumes et Coquille début juillet, avant de revenir au Puy de Vichatel en septembre. A la mi-octobre, le temps sera venu de regagner l’exploitation agricole du Lycée de Rochefort-Montagne, propriétaire du troupeau. Pour la première fois cette année, afin de limiter l’impact d’un transport en véhicule motorisé, tous les déplacements entre les sites se font à pied. Seuls l’arrivée et le départ du lycée nécessiteront une moutonnière. Le troupeau transite vers le site de Montepo, sur la Montagne de la Serre, à Saint-Saturnin © SMPNRVA Né en 2015 d'une collaboration entre le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne, le Lycée agricole de Rochefort-Montagne et le Département du Puy-de-Dôme, le troupeau mobile de la Chaîne des Puys - faille de Limagne intervient pour pallier l’absence d’éleveurs sur certains sites, en attendant de pouvoir organiser la reprise de ces espaces. L’objectif est de contribuer à maintenir la lisibilité des formes volcaniques dans la Chaîne des Puys ainsi que la biodiversité qu’elle recèle. C’est également une activité économique pour le lycée de Rochefort-Montagne qui dispose de sa propre exploitation agricole. Tête et pattes mouchetées de noir, nez busqué, toison épaisse, les brebis de ce troupeau sont des Ravas, race locale bien adaptée au relief et au climat des volcans. Guidé par un berger et ses deux fidèles compagnons canins, le troupeau mobile n’est cependant pas comparable à ceux qui pâturent les estives de la Chaîne des puys. Quand on peut compter près de 2000 brebis réunies sur certains puys, seulement 90 brebis composent ce petit troupeau. L’intérêt est d’adapter le pâturage aux spécificités et aux difficultés des sites : sols et végétation fragiles, manque d’eau, fréquentation importante... De nouvelles pratiques de pâturage ou de gestion peuvent également être testées. Brebis Rava - Reiki, l’un des deux Border collie du berger - Cabane du troupeau mobile © SMPNRVA La cabane pastorale acquise en 2022 par le Syndicat mixte du Parc suit le troupeau dans ses déplacements, permettant au berger de loger à sa proximité, sans déplacements quotidiens fastidieux.

Ce 25 mai est célébrée la première journée mondiale des prairies naturelles. Initiée par l’Association Inter-Parcs du Massif central et les membres du programme Milieux Ouverts Herbacés, elle vise à sensibiliser le public à la préservation de ces milieux si précieux face au changement climatique. Le saviez-vous ? 31 % des surfaces émergées du globe sont couvertes de prairies. En France, les prairies représentent 20% du territoire et elles sont bien plus que de simples étendues d’herbe. Dans le Parc des Volcans d’Auvergne, les prairies permanentes et estives des Volcans d'Auvergne couvrent plus de la moitié du territoire. Ce sont de véritables puits de carbone et un grand réservoir de biodiversité. Leur diversité floristique confère à la viande et aux fromages auvergnats toutes leurs qualités. Un intérêt patrimonial, environnemental et agricole Les prairies naturelles sont des prairies avec une flore diversifiée et spontanée qui n’ont pas été retournées, ni ressemées depuis plus d’une dizaine d’année. Ces prairies constituent un réel atout d’une exploitation agricole pour produire de manière autonome et économe. Elles sont de véritables puits de carbone et abritent une biodiversité exceptionnelle. L’agriculteur maintient ces prairies en l’état, grâce à la fauche ou au pâturage des troupeaux. Ces surfaces, transmises de génération en génération, ont donc un fort intérêt patrimonial, environnemental et agricole. Cependant, depuis plusieurs décennies, les prairies naturelles tendent à disparaître… Une disparition accélérée avec le changement climatique. Des événements programmés dans le Massif central Dans le cadre du programme Milieux Ouverts Herbacés, l’Association Inter-Parcs du Massif central (IPAMAC) et ses partenaires lancent la Journée Mondiale des Prairies naturelles pour sensibiliser à la préservation et à la valorisation de ces prairies. Cette première édition aura lieu à partir du samedi 25 mai 2024. C’est l’occasion d’en apprendre davantage sur les bénéfices qu’offrent les prairies naturelles et de faire le lien entre agriculteurs et consommateurs grâce à des évènements et animations qui auront lieu du 25 mai au 15 juin 2024 partout dans Massif central et ailleurs

Avant la nouvelle saison pastorale, le Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne en partenariat avec l’association Auvergne Estives et le Lycée agricole de Rochefort-Montagne, a organisé une journée de formation sur la conciliation des usages dans les estives. Entièrement financée par Inn’ovin, le Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne et le Département du Puy-de-Dôme, elle s’est déroulée à Orcines et a permis de réunir 7 bergers auvergnats. La formation était animée par un consultant en gestion de conflits. Elle a permis d’échanger à partir d’expériences vécues par les participants sur les outils qui peuvent être mobilisés et les postures à adopter. L’objectif de cette journée était de donner des clés aux bergers pour faire face aux difficultés qu’ils peuvent rencontrer sur les estives auvergnates. Ces pâturages de moyenne montagne sont en effet fréquentés par des publics très divers qui peuvent méconnaître le pastoralisme, le travail des éleveurs et la conduite à tenir lorsqu’ils pénètrent dans ses espaces. Cela peut engendrer des incivilités et des tensions que le berger doit être en mesure de désamorcer. Cette formation s’inscrit dans le cadre des journées de formation proposées chaque année aux bergers par les trois partenaires sur des thématiques variées répondant aux besoins identifiés par les bergers : soin aux animaux, gestion du pâturage, conciliation des usages... Il s’agit de les accompagner dans leur pratique pastorale en leur permettant de monter en compétences et de mieux connaître les spécificités du Massif central. Ces journées participent de la dynamique globale de soutien au pastoralisme et aux collectifs d’agriculteurs portée par le Syndicat mixte du Parc, le Lycée agricole et Auvergne estives.

Ne manquez pas les animations proposées par le Parc des Volcans d’Auvergne et la Réserve naturelle des Sagnes de La Godivelle dans le cadre du festival Godiv'Art ! Vous découvrirez le monde mystérieux des chauves-souris et vivre une expérience sensorielle unique avec "Cap sur la nuit". Le Monde Mystérieux des Chauves-souris 16h à 17h Rejoignez-nous pour partir à la découverte de la biologie et de la diversité des chauves-souris françaises. Vous découvrirez les nombreuses particularités de ces espèces. À partir de 20h À la tombée de la nuit, partez en promenade pour observer et écouter ces animaux discrets et fascinants. Vous aurez l'occasion unique de voir une colonie de pipistrelles sortir de son gîte et d'écouter leurs ultrasons. Animé par un garde-animateur de la Réserve naturelle nationale des Sagnes de La Godivelle. En pratique Gratuit Tout public, enfants accompagnés à partir de 10 ans Nombre de places limité à 25 personnes (inscriptions sur place) Lieu : Maison de la Nature et du Cézallier à La Godivelle Cap sur la Nuit 17h à 18h15 Vivez une expérience sensorielle dans un univers de semi-obscurité. La nuit, notre vue n’est plus aussi performante qu’en journée, nos autres sens comme l’ouïe ou l’odorat viennent prendre le relai pour pallier ce manque d’informations. Au travers d’un jeu de piste, observez comment notre organisme sait s’adapter et redécouvrez le plaisir de la nuit. Cet atelier se déroule dans une salle sombre où des énigmes sensorielles vous seront proposées. Un animateur sera là pour guider la découverte. En pratique Gratuit Tout public, enfants accompagnés à partir de 10 ans Nombre de places limité à 25 personnes (inscriptions sur place). Lieu : Maison de la Nature et du Cézallier à La Godivelle En savoir plus sur Godiv'Art 2024 Ces animations se dérouleront à la Maison de la Nature et du Cézallier à La Godivelle, dans le cadre du vernissage du festival Godiv’Art 2024. Il permet à tout un chacun d'exposer son œuvre, qu'il soit particulier, association, artiste reconnu ou amateur. En 2024, venez découvrir 30 œuvres d'Art Nature exposées dans 6 communes du Massif du Sancy (Compains, Valbeleix, Montgreleix, Espinchal, Egliseneuve-d’Entraigues et La Godivelle). Pour plus d’informations : https://www.godiv-art.fr

Comme chaque année, le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne publie un rapport annuel de ses principales activités menées durant l'année écoulée. Il permet de découvrir la diversité de ses interventions et de mieux comprendre son rôle. Découvrez sous formats numériques à la fois : le bilan 2023 de l'ensemble des actions  réalisées par l'équipe du syndicat mixte sur l'ensemble du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne le bilan 2023 des actions mutualisée avec le Département du Puy-de-Dôme  pour la gestion et la préservation de la Chaîne des Puys - faille de Limagne Trois exemples parmi les actions phares menées en 2023 par le Syndicat mixte du Parc : la poursuite de l'opération pédagogique "Un berger dans mon école"  qui permet la découverte de spécificités et d’un enjeu essentiel du Parc des Volcans d'Auvergne par les scolaires, à savoir le pastoralisme. Les élèves sont sensibilisés à cette pratique et à l’agriculture de montagne, mais aussi aux milieux naturels qui les entourent. En savoir plus l'accompagnement d'acteurs du territoire pour la réduction de la pollution lumineuse nocturne  afin de préserver et de restaurer des zones d’obscurité nécessaires à l’accomplissement du cycle de vie des espèces nocturnes. Cette action contribuera à réduire les consommations d’énergie du territoire. En savoir plus la mise en place, avec de multiples exploitants agricoles volontaires, de nouvelles Mesures Agro-Environnementales et Climatiques  pour soutenir, dans le Parc, des pratiques agricoles favorables aux enjeux locaux. En savoir plus Le Syndicat mixte du Parc ? Le Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne est géré par un syndicat mixte. C'est un Établissement Public de Coopération Intercommunal regroupe les 147 communes du territoire et leurs principaux groupements, la Région Auvergne Rhône-Alpes, ainsi que les Départements du Cantal et du Puy-de-Dôme. Avec le soutien financier de ces acteurs et d'autres partenaires, l'équipe du syndicat mixte mène de nombreuses actions en faveur des patrimoines et du développement durable du territoire. S es missions sont vastes, car elles couvrent un territoire très étendu (le plus grand PNR de métropole) et complexes car les thématiques sont très diversifiées (culture, éducation, paysages, sites naturels et biodiversité, énergie, eau et milieux aquatiques, urbanisme et aménagements, agriculture, accueil touristique, artisanat, gestion forestière, accueil de porteurs de projet, valorisation de savoir-faire locaux...) et car la gouvernance du Parc met en synergie de multiples acteurs : ses collectivités adhérentes, mais aussi d'autres partenaires aux statuts divers (services de l’Etat, chambres consulaires, partenaires techniques, associations, acteurs économiques privés..). En savoir plus .

Le projet de Plan Climat-Air-Energie Territorial (PCAET) Est Cantal, élaboré par le Syndicat des Territoires de l’Est Cantal (SYTEC), Hautes Terres Communauté et Saint-Flour Communauté, est un outil destiné à relever les enjeux de transition écologique et énergétique du territoire. Il s’appuie sur : la réalisation d’un diagnostic climat-air-énergie la définition d’une stratégie territoriale, traduite dans un programme d’actions un dispositif de suivi et d’évaluation. Le projet de PCAET Est Cantal concerne les 35 communes membres de Hautes Terres Communauté et les 53 communes membres de Saint-Flour Communauté. Avant son adoption, le projet de PCAET Est Cantal est soumis à la participation du public, par voie électronique, du mardi 23 avril 2024 à 9h00 au mercredi 22 mai 2024 à 17h00.

Nouveau témoignage de la bonne naturalité de la Réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy, un inventaire mené en 2021-2022 montre un bilan positif de la présence de petits papillons, les "microlépidoptères". Vaste recensement 2021 et 2022 furent deux années consacrées à la prospection de "microlépidoptères", des petits à très petits papillons dont certains sont méconnus et peu étudiés. Pourquoi les microlépidoptères ? « Ce sont de très bons marqueurs des habitats naturels car ils sont souvent inféodées à une plante particulière ou à un milieu spécifique. Leur étude et suivi participent donc à la connaissance de la biodiversité de la réserve naturelle et à son évolution dans le temps », explique François Fournier, l'auteur de l’étude. Pour réaliser ce recensement, plus de 600 spécimens ont été récoltés de jour au filet et de nuit à l’aide de pièges lumineux. En utilisant des ouvrages spécialisés et en sollicitant parfois l’avis d’autres spécialistes, les papillons ont été déterminés un à un. 192 espèces de microlépidoptères identifiées François Fournier souligne qu'« il s'agit d'un bilan encourageant en soi, qui montre également la présence d’espèces très peu ou pas citées de la région, surtout de celles d’origine septentrionale ou montagneuse ». L'auteur de l'étude indique également que la réserve naturelle dispose « d'une richesse potentiellement plus importante de ces papillons ». En effet, il est peu probable que toutes les espèces présentes dans la réserve naturelle aient été captées à l’issue de cette étude. En effet, le contact de ces petits papillons est à la fois difficile et aléatoire. Des études complémentaires pourraient ainsi être menées à l'avenir pour compléter cet inventaire. Plus d’information sur cette étude : lien vers la fiche de synthèse. Opération financée par l'Etat au titre de la gestion de la réserve naturelle nationale. La Réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy ?Entre sommets escarpés, plateaux tourbeux et estives, la Réserve naturelle de Chastreix-Sancy recouvre une diversité de milieux et de paysages d’une richesse exceptionnelle. La plus grande réserve naturelle nationale du Massif central !Lire la suite...

Le Parc des Volcans d’Auvergne, en partenariat avec l’association Unis-cités et Clermont Auvergne Métropole, déploie l'action "Trame Noire" pour sensibiliser aux enjeux environnementaux et énergétiques liés à la pollution lumineuse nocturne. Ce programme a débuté par une journée de formation organisée par le Parc des Volcans d’Auvergne pour une dizaine d’éco-volontaires en service civique d’Unis-cités. D’ici fin mai, des actions de terrain sont programmées sur quatre Communes du Parc et de Clermont Auvergne Métropole. Les jeunes volontaires ont déjà rencontré plusieurs dizaines de commerçants, restaurateurs, artisans, notamment dans les Communes de Saint-Genès-Champanelle et Nohanent. L'objectif est de rappeler la réglementation qui impose d’éteindre les éclairages nocturnes tels que les enseignes, lampadaires de parking, vitrines, après la fermeture des activités et entre 22h et 7h. Ces rencontres sont l’occasion d'aborder des thématiques telles que la biodiversité, les économies d’énergie, la qualité du ciel nocturne et de répondre à des questions sur la sécurité, les horaires décalés et d'autres besoins spécifiques. Pour sensibiliser leurs interlocuteurs, les jeunes en service civique s'appuient sur une plaquette d'information récemment éditée à l’échelle du Massif Central par l'association IPAMAC regroupant 11 parcs naturels. Pour les plus intéressés et concernés par ce sujet, un accompagnement personnalisé est proposé par le Syndicat mixte du Parc.