2 niveaux de suivi proposés :

Tous les lacs bénéficieront à minima :

• un suivi thermique continu
  

• un suivi hydrologique continu par capteurs de niveaux d’eau
  

• la pérennisation ou la mise en place d'un suivi à fréquence triennale suivant le protocole de la diagnose DCE pour les 13 lacs superficiels (mise en place du suivi DCE par diagnose rapide aux 4 lacs qui ne sont pas suivis à ce titre par l’Agence de l’eau Adour Garonne : lacs de la Godivelle, la Landie et Guéry). Le protocole DCE inclut 4 campagnes de prélèvement sur une année, avec analyse de la physico-chimie de l’eau et du sédiment (nutriments et micropolluants), étude du phytoplancton et de la faune piscicole. Le lac souterrain du creux de Soucy n’est pas concerné.
  

• de la réalisation de carottages sédimentaires pour comprendre l’histoire du lac
  

• d’un suivi de la prise en glace (sciences participatives).

Retenus comme "ateliers", les 3 lacs - Godivelle-d’en-Haut, d’Aydat et Pavin - bénéficieront d'autres suivis plus poussés complémentaires :

• mise en place d’une fréquence de suivi mensuelle pour la physicochimie de l’eau et sur la biologie (zooplancton et phytoplancton) du lac-d’en-Haut. Poursuite des suivis mensuels déjà réalisés par l’Université Clermont Auvergne sur les lacs d’Aydat et Pavin

• étude des microplastiques.

Une approche sociologique avec des opérations de valorisation, sensibilisation, communication est également prévue, pour susciter l’adhésion des habitants, scolaires et acteurs locaux.

Les données collectées sont centralisées et mises à disposition dans un objectif de partage de données avec les chercheurs, les gestionnaires et les acteurs locaux. Pour cela, l’observatoire s’appuie sur une base numérique existante qui réunit déjà des données sur les lacs du territoire comme pour les lacs Pavin et Aydat : le Cloud environnemental « CEBA » porté par l’Université Clermont Auvergne. Intégrer cette base de données .

L’intérêt de cette démarche est avant tout la mutualisation et le partage des données pour une meilleure compréhension de l’évolution des lacs sur le long terme.

Une seconde étape pour déverser les données de l’observatoire dans la base de données OLA sera envisagée dans un but de collaboration et de partage des données à plus large échelle.