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  • Parc des Volcans d'Auvergne

Etat des lieux de la trame de vieux bois sur le Parc des Volcans d'Auvergne

Un travail a été mené en 2018 pour évaluer les surfaces forestières laissées à l’évolution naturelle sur le Parc. Ces zones contribuent à la mise en place d’une trame de vieux bois mais ne représentent aujourd’hui qu’une très faible portion du territoire du Parc.


Le bois mort en forêt est indispensable pour le bon fonctionnement de l’écosystème © SMPNRVA

Couvrant 30 % du Parc, la forêt est un élément majeur du territoire. Sa présence et ses caractéristiques (types d’essences, physionomie, âge des arbres…) sont étroitement liées à l’action de l’Homme.


Le Syndicat mixte du Parc promeut la création de zones laissées à la libre évolution. L’ensemble de ces zones constitue la trame de vieux bois du Parc.


Le nombre et la surface des zones forestières en évolution naturelle, constitueront un descripteur de territoire utilisé pour évaluer l’action du Syndicat mixte du Parc durant la mise en œuvre de la charte 2013-2025 du Parc.


État des lieux en 2018

En 2018, le Syndicat mixte du Parc a mené un travail visant à dresser l’état des lieux des zones forestières en libre évolution de son territoire. Les zones considérées sont celles, en forêts publiques ou privées, qui sont décrites comme étant en évolution naturelle (sans intervention sylvicole) dans les documents de planification forestiers (plan simple de gestion et aménagement forestier).


A partir des données recueillies, il ressort qu’une faible proportion de forêts est laissée en libre évolution : 239.44 hectares, répartis en 46 zones. Cela représente 0.2 % de l’ensemble de la surface forestière du Parc.


Ces zones sont composées essentiellement d’essences autochtones (hêtre, sapins…). Leurs surfaces varient de quelques ares à 25 ha et sont en majorité situées sur des pentes fortes. La part des zones en libre évolution est plus importante dans le domaine public que dans le domaine privé, notamment du fait du fort morcellement des propriétés privées et de leurs faibles surfaces.


Comment améliorer ce bilan ?

De nombreux éléments constituent des freins pour la mise en place d’une trame de vieux bois. Un des freins est sans nul doute le bénéfice économique moindre pour les propriétaires forestiers s’engageant à laisser en libre évolution une forêt potentiellement productive. Toutefois, certains bénéfices induits par la libre évolution ne sont pas quantifiés : fertilité des sols, résistance et résilience des peuplements…


De plus, dans le cas d’un peuplement de faible valeur, ou dans le cas de forts coûts d’exploitation, le manque à gagner peut s’avérer nul.


Enfin, il apparait que cet élément financier n’est pas le seul que prennent en compte les propriétaires pour décider de la gestion de leur forêt : aspect patrimonial / historique / social / paysager,…

A l’échelle du massif forestier, la préservation de zone en libre évolution et d’arbres d’intérêt écologique permet de constituer une trame de vieux bois © SMPNRVA

Les idées reçues sont aussi parfois des obstacles. Le grand public peut avoir une perception plutôt négative du bois mort et de la non gestion de la forêt, plus pour des questions de représentations que des raisons de sécurité.

Du point de vue de la gestion, la libre évolution peut être perçue comme un échec ou un abandon alors que cela peut constituer un choix éclairé lorsque les conditions sont réunies.

Un effort important pour le développement de la trame de vieux bois reste donc à fournir.


Pour cela, le Syndicat mixte du Parc souhaite poursuivre le travail partenarial engagé sur cette thématique et travailler à :

  • la sensibilisation des acteurs forestiers

  • la définition d’objectifs partagés

  • l’accompagnement des propriétaires

  • la localisation des forêts à haute valeur écologique…

Ce projet bénéficie des aides de l’État.



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