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- Le Parc des Volcans d'Auvergne, un grand plateau de saveurs, sur H2O
Dans le cadre du magazine de France bleu Pays d'Auvergne en faveur de la nature, les saveurs issues de la diversité des paysages et terroirs du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne étaient à l'honneur. Pour parler de ressources naturelles, de productions locales et de savoir-faire propres au territoire, Christophe Noiseux, l'animateur du magazine H2O, recevait, vendredi 27 janvier dernier : Laure Barthomeuf, créatrice de "Fleurs Sauvages" sur la Commune de Valbeleix ; en Agriculture Biologique, ainsi que sous l'égide du label "Nature et Progrès", Laure valorise des fleurs sous forme de sirops, tisanes, sels aromatisés aux herbes, confitures et même d’huiles et de baumes de soins Jean-François Soubre, de la ferme des Combes à Rochefort Montagne, qui produit, en "Agriculture Biologique", de la Tome de Rochefort Montagne, la Tome des Combes, le Puy Ebert et le Jersias, ainsi que du beurre et de la crème crue Laurent Tronchon, du restaurant « La grange aux fleurs » situé à Champs-sur-Tarentaine et faisant partie du réseau « Les Toques d’Auvergne ». Stéphanie Fortin, chargée de mission au Syndicat mixte du Parc des Volcans d'Auvergne, a également apporté son témoignage sur son action en faveur de producteurs locaux qui mettent en œuvre des pratiques respectueuses des ressources locales et de savoir-faire transmis parfois depuis de nombreuses générations. Elle rencontre pour cela régulièrement des professionnels du territoire. En savoir plus Stéphanie Fortin Chargée de mission valorisation des productions et savoir-faire locaux 04 73 65 64 16 I sfortin@parcdesvolcans.fr
- La tourbière de Jouvion a livré ses blancs secrets
Dimanche 19 février 2023, lors d'une animation proposée par le Département du Puy-de-Dôme, Didier Sauvestre, accompagnateur en moyenne montagne, et Philippe Boichut, animateur du Syndicat mixte Parc des Volcans d’Auvergne, ont proposé une découverte atypique de la tourbière de Jouvion, un Espace Naturel Sensible situé à Saint-Donat. Dans le cadre de la journée mondiale des zones humides, les participants ont pu découvrir cette tourbière sous un angle insolite, perçant le secret de sa biodiversité et de son fonctionnement hivernal, ce malgré une météo chaude et sèche le jour de cette visite guidée ! Ils ont également fait l'expérience de remonter le temps pour se projeter 1500 à 2000 ans en arrière, alors que le site ressemblait à une vaste forêt humide parsemée de roseaux ou que les prémisses de la tourbière actuelle apparaissaient à la faveur d’un pâturage très présent. En enrichissant la présentation d’anecdotes et de mises en scène, les deux animateurs ont expliqué ce que sont les tourbières, à quoi elles peuvent servir et pourquoi il faut mieux les préserver : que ce soit pour l’épuration de l'eau, le stockage du carbone ou la présence d'une biodiversité parfois rare et abritée dans ces milieux exceptionnels, l'animation a permis d’aborder concrètement les services rendus par ces milieux humides et de comprendre les rôles que jouent ces tourbières pour l’humanité, notamment vis-à-vis des changements climatiques. Visite guidée de la tourbière de Jouvion © Didier Sauvestre - Ph-Boichut SMPNRVA En savoir plus Philippe Boichut Chargée de mission Patrimoine naturel au Syndicat mixte du Parc 04 73 65 64 08 I pboichut@parcdesvolcans.fr
- Tourbière de Jouvion : une vitrine pour des résultats
Chaque tourbière a sa propre vie. Celle de Jouvion à Saint-Donat, en Artense, a été marquée par l’activité agricole. Longtemps fauché, pâturé, brûlé, ce site, classé espace naturel sensible par le Département du Puy-de-Dôme, fait l’objet depuis 2006 d’un plan de gestion qui a permis à la tourbière de reprendre peu à peu ses droits. « Comme principale mesure de conservation, nous avons fermé le cœur de la tourbière, une zone tourbeuse de 7 ha, tandis qu’en périphérie, une agriculture sans intrants ni pesticides a été maintenue sur 4 ha avec du pâturage tournant et une seule fauche en juillet », explique Philippe Boichut, chargé de mission gestion des milieux naturels au Syndicat mixte du Parc. Trois ans seulement après cette mise en défens, des communautés d’espèces végétales rares sont réapparues. Le site abrite aussi une population remarquable d’un papillon rare en Europe : l’Azuré des Mouillères. Ainsi, « le cahier des charges agricole montre qu’on peut trouver un équilibre entre confort des vaches et préservation de la biodiversité », se félicite Philippe Boichut. Sur le site, l’aménagement d’un ponton et d’un sentier ponctué de quatre panneaux signalétiques permet au grand public de découvrir le milieu en dehors des animations programmées par les collectivités. « L’intérêt de cette tourbière est de placer le visiteur en situation de gestionnaire d’espace sensible, considère Philippe Boichut. C’est une vitrine des résultats qu’on peut obtenir dans ce contexte de moyenne montagne, sur un milieu fortement perturbé mais qui a encore un potentiel écologique ».
- Concertation sur le projet de Plan Local d'Urbanisme intercommunal de Hautes Terres Communauté
Pour soumettre son projet de Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi), Hautes Terres Communauté organise une réunion publique d’information : mercredi 8 mars 2023, à 19h dans la salle polyvalente de Neussargues-en-Pinatelle. Le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) ? Outil prospectif pour un développement du territoire respectueux de l’environnement, le PLUi a vocation à : . veiller à la qualité du cadre de vie des habitants, en maintenant notamment un équilibre entre les zones bâties, naturelles et agricoles, pour un aménagement raisonné de l’espace . accompagner la construction de logements, par la mise en cohérence des politiques d’aménagement et de celles en faveur du logement . assurer la pérennité et l’attractivité des pôles d’activités économiques en apportant des réponses adaptées aux besoins des entreprises . anticiper les impacts du changement climatique et de déterminer les conditions d’un aménagement prenant en compte cet enjeu (renaturation et végétalisation des espaces publics, préservation du foncier fragile, gestion durable des zones humides, intégration qualitative des énergies renouvelables…). Le PLUi doit aussi permettre l’émergence d’un projet de territoire partagé, consolidant les politiques nationales et territoriales d’aménagement avec les attentes des habitants. En tant que personne publique associée et partenaire technique, le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne contribue à l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) de Hautes Terres Communauté.
- Le Parc des Volcans présent aux "Rencontres Montagnes et sciences", les 19, 21 et 26 février
Le Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne anime deux sorties nature dans le cadre de sa participation à la 9e édition des "Rencontres montagnes & sciences" à laquelle l’association Astu’sciences l'invite. Cette manifestation propose également des rendez-vous familiaux combinant science et aventure en montagne, autour de films documentaires et d’invités prestigieux. Deux sorties nature, grand public > LA TOURBIÈRE DE JOUVION LIVRE SES BLANCS SECRETS, dimanche 19 février, à 14h L’eau sous toutes ses formes, les nombreux indices laissés par la faune, le rôle joué par les tourbières, en particulier dans l’évolution du climat… Autant de sujets abordés au cours de la balade au sein de la tourbière de Jouvion, un Espace Naturel Sensible du Département du Puy-de-Dôme. Une découverte hivernale de la tourbière, dans une ambiance paysagère toute particulière en cette saison. Observations et questionnements permettront de mieux connaître la nécessité de préserver ces joyaux de nature et leur fonctionnement en réseau ici et dans le monde. Lors de cette balade, Philippe Boichut, chargé de mission au Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne évoquera également la candidature Ramsar des lacs et tourbières du Cézallier et de l’Artense. . Durée : 2h (1,5km) . Point de rendez-vous : Parking de l’église de Saint-Donat . Difficulté : facile (dénivelé : 0 m) . Âge minimum : à partir de 10 ans (mineurs accompagnés d’un adulte) . Inscriptions obligatoires (20 places max) Manifestation organisée par le Département du Puy-de-Dôme dans le cadre de la programmation "Naturez-vous". > RANDONNÉE SCIENTIFIQUE DANS LA RÉSERVE NATURELLE DE CHASTREIX-SANCY, dimanche 26 février, à 14h Venez découvrir les suivis scientifiques menés par la Réserve naturelle sur deux mammifères discrets et mystérieux, le chat forestier et le blaireau ainsi que sur leur habitat. . Durée : 3h30 . Equipement : prévoir vêtements et chaussures adaptées, ainsi que raquettes en cas de neige (non fournies) . Animaux interdits . Point de rendez-vous : Parking des Salis (commune de Chastreix) . Inscriptions obligatoires (20 places max) À destination des scolaires Ciné-conférences sur les tourbières, mardi 21 février 2023 Les tourbières ? Un monde discret où foisonnent une biodiversité exceptionnelle, étonnante et sensible. Ce sont aussi des milieux naturels où l'eau joue un rôle prépondérant pour le cycle de l'eau et comme puits de carbone. Philippe Boichut et Fabienne Michel, chargés de mission au Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne parleront de ce sujet, après la projection du documentaire de Clara Lacombe « Le grand marais » le matin auprès des écoles primaires. Lionel Pont, conservateur de la Réserve naturelle des Sagnes de la Godivelle et Laura Blouet réaliseront une intervention sur l'enjeu "Tourbières et carbone", après la projection du même documentaire auprès d’un public de collégiens et lycéens. Lien pour en savoir plus sur www.echosciences-auvergne.fr.
- Installée depuis 1930, la coopérative laitière de Paulhac propose de nouveaux fromages
Située dans le bourg de Paulhac à 1100 m d’altitude, la coopérative laitière de Paulhac, la plus haute du Massif Central, existe depuis 1930, illustrant ainsi une histoire agricole cantalienne où chaque village avait autrefois sa laiterie. Son maintien est dû à l’attachement profond des producteurs à leur coopérative et à la volonté de la Commune de la sauvegarder. Elle regroupe aujourd’hui une vingtaine d’éleveurs cantaliens et huit salariés permettant ainsi de maintenir une activité économique locale. Historique et traditionnelle, cette laiterie suit le court de son temps en proposant des nouveaux fromages qui répondent à la demande des consommateurs. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Entretien avec son président Christophe Vidal, éleveur laitier, maire du village de Valuéjols et conseiller délégué agriculture au Département du Cantal et Gilles Dechambre directeur de la coopérative Présentez-nous la coopérative laitière de Paulhac. Elle existe depuis 1930. C’est la dernière coopérative laitière du Cantal à travailler de manière traditionnelle dans ses murs et en utilisant la salle de fabrication d’origine. Bien sûr, nous avons fait évoluer le site pour pouvoir répondre aux exigences diverses. Quelles sont les caractéristiques des fromages de Paulhac ? Située entre la planèze de Saint-Flour et les pentes du Plomb du Cantal, la zone de production a toujours été réputée pour la qualité des fromages due certainement à la qualité d’herbage de nos prairies. Le savoir-faire en matière de transformation est également très important. Nous sommes la dernière laiterie artisanale à travailler en cuve ouverte, à mettre la main dans le caillé, dans son atelier d’origine. C’est un facteur important pour la flore lactique des fromages. Il y a ensuite le fait que nos Cantal soient fabriqués au lait entier qui les rend plus goûteux et leur donne une texture plus souple. Pour préserver l’onctuosité de nos fromages, nous avons également diminué la quantité de présure et de ferments. Retrouver plus en détails l'intégralité de l'interview de Christophe Vidal et Gilles Dechambre. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Où trouver ces fromages La tomme de Prat de Bouc et la tomme de Paulhac à l’ail des ours sont pour le moment produites en petite quantité. Vous pouvez les trouver : à l’épicerie de Valuéjols et de Paulhac dans des grandes surfaces de proximité dans le Cantal (Saint-Flour et Murat) au magasin de la société laitière de Laqueuille à la fromagerie « Le petit cham » à Chamalières. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Contact Coopérative laitière de Paulhac Le bourg, 15430 Paulhac 04 71 73 34 17
- Conférence-débat "Secrets des lacs et tourbières du Cézallier et de l'Artense"
Le Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne propose une conférence-débat consacrée aux lacs et tourbières du Cézallier et de l’Artense. Deux intervenants, un universitaire spécialiste des lacs et un étymologiste amateur originaire du Cantal, évoqueront leurs origines et fonctionnement, les légendes qui leur sont associées, ainsi que leur toponymie. Cette conférence sera clôturée par une présentation du label Ramsar pour une reconnaissance d’importance internationale des lacs et tourbières du Cézallier et de l’Artense. Le 2 février 2023, la journée mondiale des zones humides célèbre ces milieux naturels d’intérêt majeur pour l’humanité. Cette année, le Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne s’associe à EPIDOR dans le cadre de la 3e édition des Etats généraux du bassin de la Dordogne pour présenter les lacs et tourbières du Cézallier et de l’Artense sous un nouveau jour, celui des légendes et de l’étymologie. Les lacs du Cézallier ont été très étudiés par la science pour comprendre leurs origines et leur fonctionnement. Mais d’autres textes apportent une dimension littéraire ou légendaire, voire des croyances autour de ces lacs, parfois vénérés ou craints. Michel Meybeck, universitaire spécialiste de l’étude des lacs, s’est aussi penché sur les légendes et histoires qu’ils recèlent. Il contera ces lacs emblématiques qui constituent un patrimoine inestimable, comme le lac Pavin, le lac Chauvet ou le Lac d’En Haut de la Godivelle... Que ce soit en occitan ou en français, les noms de lieux en disent beaucoup sur leurs origines et leur évolution au travers des âges. Les tourbières et lacs n’y échappent pas. Michel Delpuech, étymologiste amateur, a parcouru tous les sentiers du Cantal et s’est intéressé de façon approfondie aux noms des lieux qu’il a traversés. Il racontera l’origine et le sens des noms des lieux, en occitan ou en français. Ainsi il révèlera quelques secrets sur les « Sagnes », « Narses » ou autres « Vergnes » qui nous entourent. Cette conférence sera clôturée par la présentation du label Ramsar pour une reconnaissance d’importance internationale des lacs et tourbières du Cézallier et de l’Artense. Depuis plusieurs années, le syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne assure la concertation autour du projet et a produit une synthèse des connaissances. Ce travail réalisé en partenariat avec les acteurs locaux, aboutit aujourd’hui au dépôt de la candidature au label Ramsar. Les agents du Parc des Volcans d’Auvergne présenteront la dynamique en place depuis plusieurs années et les actions programmées. En pratique : Jeudi 23 février 2023 - 17h Salle du foyer rural – 63850 Egliseneuve-d’Entraigues Durée de la conférence : 2h Entrée libre Information : 04 73 65 64 00
- Le massif des Monts Dore se réchauffe
Dans le massif des Monts Dore, la Réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy a commandé une étude sur la caractérisation et l’évolution du climat local. Partout sur la planète Terre, le changement climatique est en marche. Et dans le massif des Monts Dore, aussi ? "Nous voulions intégrer cette notion dans le plan de gestion de la réserve, mais localement nous ne disposions d’aucune donnée permettant de caractériser finement le climat ni d’analyser son évolution sur un temps assez long", explique Thierry Leroy, conservateur de la Réserve naturelle de Chastreix-Sancy. "Nous avons donc décidé de faire appel à un climatologue." Réalisée par Frédéric Serre en hiver 2014-2015, l’étude des données collectées à partir des stations Météo France et leur analyse a été restituée aux responsables de la réserve. Principales conclusions : en soixante ans, la température moyenne de la zone a augmenté de 0,91 °C. L’enneigement est devenu précaire notamment en début et en fin d’hiver ; les épisodes de pluie ont gagné en intensité. Le nombre moyen de jours de gel a baissé de 124 à 113 par an. «Ces résultats vont nous permettre de définir une stratégie de suivi d’espèces et de milieux naturels dont l’évolution dépend essentiellement des conditions climatiques comme, par exemple, la végétation de l’étage subalpin, poursuit Thierry Leroy. Nous allons aussi continuer la collecte de données météorologiques, notamment à partir d’une station d’altitude.» Une initiative qui pourrait donner l’exemple, alors que se tenait en France, à Paris, la fameuse COP 21. «C’est une des rares études réalisées en local, souligne le responsable de la réserve. Sachant qu’il s’agit d’un petit massif isolé géographiquement, cela me semble pertinent pour suivre le réchauffement climatique et ses conséquences.» 3 questions à Frédéric Serre, géographe, auteur de l’étude de climatologie Comment fait-on pour analyser le climat d’un petit territoire ? En climatologie, on s'appuie essentiellement sur les mesures au sol. Or, en montagne et en zone peu peuplée comme ici, le maillage des postes de Météo France est lâche et il peut être intéressant de le compléter, ce que nous avons fait avec l’association Infoclimat en installant un poste à plus de 1 600 m d’altitude au pied du Puy de Sancy. L’autre difficulté concerne la durée des séries de mesure : on considère qu'il faut des séries sur trente ans pour qu’elles soient représentatives du climat moyen. Que montre votre étude ? Elle confirme les grandes tendances qui s’observent à l’échelle globale : hausse des températures, baisse de l’enneigement,... Ces données révèlent aussi de fortes disparités liées à l’altitude, à la topographie, ce qui se traduit par une grande diversité de milieux et d’habitats naturels dans un territoire finalement peu étendu. Elles montrent enfin les liens qui existent entre les aléas climatiques et les risques naturels comme les avalanches, les coulées de boue… Quel est son intérêt ? Une meilleure connaissance des paramètres climatiques locaux soulève des questions importantes pour les gestionnaires d’espace, les développeurs, les élus, les professionnels… avec des enjeux économiques forts, mais aussi environnementaux. Ainsi, la question du devenir des sports d’hiver dans des secteurs de montagne dont l'économie dépend essentiellement du tourisme soulève des inquiétudes, alors que les chiffres confirment une baisse tendancielle de l’enneigement.
- Evolution du climat sur le Massif cantalien
Partant d’observations de terrain et de relevés climatiques, un groupe de travail a associé techniciens du Syndicat mixte du Parc et chercheurs du Conseil scientifique du Parc sur la question de l’avenir des activités de loisirs liées à la neige face aux changements climatiques. Le Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne est un territoire de moyenne montagne. Tout comme dans les Monts Dore, les loisirs neige proposés dans les Monts du Cantal participent pleinement au dynamisme économique local. Mais depuis la fin des années 1980, la précarité de l’enneigement augmente et menace la pérennité des activités de loisirs dépendantes des ressources nivales. Face à cette évolution climatique qui a entraîné la cessation d’activités de plusieurs domaines nordiques sur le Parc - dont le Syndicat mixte du Parc était à l’initiative de leur création dans les années 1980-, celui-ci a confié en 2018 la réalisation d’une étude sur ce sujet à Frédéric Serre (Docteur en géographie, enseignant à l’Université de Limoges installé dans le Sancy depuis une dizaine d’années). Portant sur le massif cantalien, l’objectif de cette analyse était bien de cerner les effets du changement climatique sur le territoire montagnard cantalien et d’engager une réflexion autour de l’avenir des activités neige, jusqu’à proposer des scénarios possibles de l’évolution de cette filière. Une hausse sensible des températures et une réalité climatique complexe Entre 1961-1985 et 1986-2010, la hausse des températures annuelles est déjà de 0,2°C / décennie, plus marquée en été et au printemps et atténuée l’hiver (+ 0,12°C / décennie en février) au Claux à 1050 m. En particulier, l’étude met en évidence : . une diminution sévère de la durée d’enneigement entre 1960-1985 et 1986-2010 liée à la hausse des températures . une forte variabilité interannuelle de l’enneigement, avec des hivers très enneigés plus fréquents entre 1986 et 2010 liés à des conditions de circulation atmosphérique atypiques. Les activités neige représentant un enjeu économique important pour le territoire et les emplois cantaliens, cette démarche animée par le Syndicat mixte du Parc des Volcans d'Auvergne a associé plusieurs partenaires : Départements du Cantal et du Puy-de-Dôme offices de tourisme et partenaires de la Charte Européenne du Tourisme Durable Syndicat Mixte du Puy-Mary SAEM Puy Mary Grand site SAEM Super Lioran Développement.
- Ce que révèlent les sols de la Réserve des tourbières du Jolan et de la Gazelle
Composante essentielle des écosystèmes, les sols sont à l’interface entre les roches, la flore et la faune. Une étude réalisée dans la Réserve des tourbières du Jolan et de la Gazelle permet désormais de mieux les connaître. Entre les roches et la vie Les sols naissent de l’altération des roches et évoluent de façon constante sous l’influence des conditions climatiques et de la topographie des sites, mais aussi des organismes qui y élisent domicile. La diversité de ces facteurs et des espèces présentes explique que les sols sont donc des milieuxcomplexes et qu’ils se composent, au fur et à mesure du temps, d’une succession de couches variées. Neuf types de sols présents dans la réserve Le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne est gestionnaire de la Réserve naturelle régionale des tourbières du Jolan et de la Gazelle (Ségur les Villas, Cantal). Récemment, il a confié à deux scientifiques spécialisés le soin d’étudier les sols de ce site particulier, Véronique Genevois-Gomendy et Camille Martin, de Vet’Agro Sup. Grâce à des sondages manuels et la réalisation de deux fosses pédologiques, ils ont mis en évidence la présence de 9 types de sols, distincts du fait de leur texture, couleur, profondeur, composition, capacité de rétention d’eau, pH…. Parmi cette variété de sols, deux retiennent particulièrement l’attention : les Histosols ; représentatifs de la réserve, ces sols sont formés de tourbe qui résulte de l’accumulation dans le temps de matière organique en décomposition dans des conditions humides et pauvre oxygène. les Andosols ; poudreux, ces sols se forment du fait de la nature géologique volcanique des plateaux où se situe la réserve et de leur climat globalement froid et humide. Stockant de façon importante l’eau et la matière organique, ce sont des sols noirs (« ando » venant du japonais : « an » noir et « do », sol). Sols, activités humaines et changement climatique Les sols conditionnent les activités humaines qui y prennent place. Par exemple, selon l’importance de leurs nutriments, les sols permettent une production d’herbe plus ou moins importante pour les éleveurs. Pour le forestier, le choix d’essences adaptées aux sols est nécessaire pour garantir une bonne santé et croissance des arbres. La connaissance des sols et du fonctionnement global des écosystèmes liés est donc importante pour adapter les activités humaines qu’ils accueillent. En retour, celles-ci influencent l’évolution des sols. Un autre facteur pourrait également impacter les sols : le changement climatique actuel. En transformant potentiellement certains composants chimiques des sols, il pourrait changer ses caractéristiques (modification de leur capacité de rétention de l’eau, de la fertilité de la terre...). Mais ces évolutions et leurs conséquences restent à ce stade trop peu connues et devront donc être étudiées plus précisément à l’avenir. Cette étude a été cofinancée par l’Union européenne dans le cadre du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) et l’Agence de l’eau Adour-Garonne.
- Un papillon rare dans la Tourbière de Jouvion
La Tourbière de Jouvion, à Saint-Donat (63), abrite une espèce rare et menacée : le papillon Azuré des mouillères. Pour son développement, ce papillon a besoin de tourbières en bon état écologique, mais surtout d'une chaîne de vie complexe, lui permettant d’accomplir tout son cycle de vie. Ainsi, sans gentiane pnemonanthe et fourmi, pas de papillon. Sur le site de la Tourbière de Saint-Donat - un Espace Naturel Sensible du Département du Puy-de-Dôme -, les études récentes montrent une forte diminution de l’espèce. Aussi, pour assurer son maintien, le Conservatoire d’Espaces Naturels d’Auvergne porte un programme expérimental de génie écologique visant à favoriser, à terme, la présence de la gentiane pneumonanthe sur le site, cette plante hôte indispensable au papillon. Intégrant un plan d’actions en faveur des espèces menacées, cette expérience se poursuit dans le cadre de la gestion de la Tourbière de Jouvion, assurée avec le Syndicat mixte du Parc gestionnaire du site pour le compte du Département du Puy-de-Dôme. BILAN DE L'OPÉRATION Les conclusions de cette expérience, tirées par le Conservatoire d’Espaces Naturels d’Auvergne, sont disponibles dans : . la Lettre d'information du Pôle relais tourbières n°105 . un rapport complet.
- Découverte ludique de la nature dans les Espaces Naturels Sensibles
Une découverte ludique et conviviale de la faune des tourbières, milieux emblématiques du Parc, de la Tourbière de Jouvion, gérée par le Syndicat mixte du Parc des Volcans d'Auvergne. Retour en images. Gérée par le Syndicat mixte du Parc des volcans d’Auvergne pour le compte du Département du Puy-de-Dôme, la Tourbière de Jouvion fait l’objet de nombreux travaux d’études et d’inventaires. Afin de restaurer sa valeur biologique, une gestion raisonnée et concertée est menée pour favoriser l’accueil d’une faune et d’une flore spécifique au site. Lors de la Fête de la nature de mai 2017, tout comme sur les autres Espaces Naturels Sensibles (ENS) du Département du Puy-de-Dôme, le public a été accueilli sur le site : des ateliers découverte de la nature ont été proposés aux visiteurs pour mieux connaitre et comprendre ses spécificités. Dans ce cadre, l’atelier cerf-volant animé par Emmanuel Baccharach de l’association Cultive ton Ciel a permis aux petits et aux grands de fabriquer leur propre cerf-volant, en s’inspirant parfois de la faune sauvage locale, mais aussi de découvrir lors de la visite de terrain la manipulation de leurs créations et de mieux connaitre les secrets des tourbières. Concernant les animations de la Tourbière de Jouvion, mais aussi l'ENS "La Forêt de la Comté", le Conseil départemental a tourné un film pour présenter ces moments de découverte pas comme les autres :

























