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  • Parc des Volcans d'Auvergne

Une vingtaine d’espèces d’odonates identifiés à La Godivelle

Les libellules font l’objet d’une attention particulière sur le territoire de la Réserve naturelle nationale des Sagnes de La Godivelle. En 2018, 12 ans après la dernière étude globale, les efforts de prospections sont renforcés.

Depuis 2013, la réserve naturelle participe à un programme national de Suivi Temporel des Libellules (STELI) . Ce programme s’intègre dans le Plan national d'actions en faveur des odonates et le programme Vigie-Nature du Muséum National d’Histoire Naturelle. L’objectif du STELI est de suivre l’évolution des populations d’Odonates à l’échelle nationale afin de diagnostiquer les causes de variation, en s’appuyant sur des réseaux d'observateurs. En plus du suivi STELI, la Réserve naturelle nationale des Sagnes de La Godivelle souhaite en 2018 réaliser un inventaire global des espèces présentes sur les tourbières de La Godivelle. Il s'agit de dresser un état des peuplements odonatologiques, de connaître leur évolution au cours de la saison et d'être en mesure de comparer les résultats avec ceux de l’étude de 2006. En complément des berges du Lac-d’en-Bas, déjà ciblées par l’inventaire de 2006, les anciennes fosses de tourbage de la Plaine Jacquot et des Chastelets sont aussi prospectées. De nombreux passages sont réalisés de mai à septembre pour contacter les espèces aussi bien précoces que tardives. Les adultes sont identifiés à vue ou après capture au filet. Les exuvies - mues des larves que l’on trouve dans la végétation -sont également collectées afin d’être identifiées au laboratoire.

Le programme STELI

Depuis 2013, la réserve naturelle participe à un programme national de Suivi Temporel des Libellules (STELI). Ce programme s’intègre dans le Plan national d'actions en faveur des odonates et le programme Vigie-Nature du Muséum National d’Histoire Naturelle.


L’objectif du STELI est de suivre l’évolution des populations d’Odonates à l’échelle nationale afin de diagnostiquer les causes de variation, en s’appuyant sur des réseaux d'observateurs.


En plus de ce suivi, la Réserve naturelle nationale des Sagnes de La Godivelle souhaite en 2018 réaliser un inventaire global des espèces présentes sur les tourbières de La Godivelle. Il s'agit de dresser un état des peuplements odonatologiques, de connaître leur évolution au cours de la saison et d'être en mesure de comparer les résultats avec ceux de l’étude de 2006.


En complément des berges du Lac-d’en-Bas, déjà ciblées par l’inventaire de 2006, les anciennes fosses de tourbage de la Plaine Jacquot et des Chastelets sont aussi prospectées. De nombreux passages sont réalisés de mai à septembre pour contacter les espèces aussi bien précoces que tardives. Les adultes sont identifiés à vue ou après capture au filet. Les exuvies - mues des larves que l’on trouve dans la végétation -sont également collectées afin d’être identifiées au laboratoire.


Les premiers résultats

Cette étude globale permettent de dénombrer plus d’une vingtaine d’espèces d’odonates sur les différentes tourbières de la Godivelle. Parmi l’ensemble de ces espèces, on retrouve des odonates très caractéristiques des milieux tourbeux et rare en France, notamment :

  • la Cordulie arctique (Somatochlora arctica )

  • la Leucorrhine douteuse (Leucorrhinia dubia), une espèce typique des tourbières, cette petite libellule pond dans les petites mares aux eaux acides et pauvres en poissons. La tourbière de la Plaine Jacquot est considérée comme la plus grosse station du Massif central, plusieurs centaines d’exuvies (mues) sont comptées tous les ans.

  • l’Agrion à lunulles (Coenagrion lunulatum) qui a déjà fait l’objet d’une étude particulière sur sa dynamique de population :


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