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  • Mieux connaître le Fluteau nageant

    Le fluteau nageant ? C’est une espèce rare et menacée que l’on retrouve dans certaines zones humides du Parc des Volcans d'Auvergne. En 2016, le Syndicat mixte du Parc l'a étudiée. Voici quelques résultats. Protéger le Fluteau nageant, c’est aussi préserver les milieux naturels dans lesquels il se développe, les espèces végétales associées et la qualité de l’eau. Cette plante est uniquement présente en Europe (mais en régression) et la France constitue un bastion important de cette espèce. En Auvergne, l’espèce est rare et surtout représentée à l’étage montagnard dans l’ouest et le sud-ouest de la région. Elle est également présente à basse altitude dans le nord de l’Auvergne. C'est une plante peu compétitive qui affectionne les stades pionniers et qui a tendance à s'effacer rapidement lorsque le milieu s'enrichit en nutriments, notamment les lacs. En tant qu'espèce rare et menacée à l’échelle européenne, le Fluteau nageant a donc justifié la création de plusieurs sites Natura 2000 dans le Parc pour sa préservation : Cézallier, Artense, Zones humides de la région de Riom-ès-Montagnes et Tourbières et zones humides du Nord-Est du massif cantalien. En sa qualité d’animateur de ces 4 sites, le Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne a engagé une étude en 2016, en collaboration avec le Conservatoire Botanique National du Massif Central. L'objectif : mieux connaitre la répartition de l’espèce et les menaces qui pèsent sur elle. Les principaux résultats de l'étude Les prospections de terrain ont permis d’inventorier 32 stations sur les quatre sites Natura 2000 concernés. L’espèce a été rencontrée dans deux types de contexte : dans des lacs (par exemple lacs d’en bas, de Bourdouze, de Montcineyre, des Bondes…) ou dans des dépressions humides localisées au sein des estives dans le sud du plateau du Cézallier. Plusieurs lieux de présence historiquement connus ne semblent plus abriter l’espèce aujourd’hui, potentiellement en lien avec une dégradation de la qualité de l’eau (enrichissement en nutriments). Du fait d’une situation préoccupante sur les zones humides du Cézallier Cantalien, l’étude conclue à la nécessité de mettre en place des opérations de restauration sur quelques sites en collaboration, notamment, avec les éleveurs concernés. Des expérimentations favorisant des plages de sol nu de faibles surfaces favorables à l’espèce pourraient être proposées. Sur les secteurs de l’Artense et du nord Cézallier, des actions pour pérenniser les populations existantes sont également nécessaires. Il s’agira de s’assurer que les habitats favorables à l’espèce soient dans un bon état de conservation, notamment en veillant au maintien de la qualité de l’eau des lacs. Cela s’accompagnera également d’une veille sur les pratiques de gestion des plans d’eau et d’un porter à connaissance auprès des utilisateurs/gestionnaires/ayants-droits. Financée dans le cadre de l’animation des sites Natura 2000, cette étude permet d’apporter des éléments de connaissance sur le patrimoine naturel exceptionnel du Parc des Volcans d’Auvergne. Partagée avec les acteurs locaux, elle permettra d’engager des opérations de gestion visant à concilier les usages et la préservation d’espèces patrimoniales.

  • 313 espèces de lichens

    En 2016, une première année de prospection a permis d’identifier 313 espèces de lichens sur le territoire de la Réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy, soit 36 % des lichens connus du Puy-de-Dôme. Les lichens ? Ce sont des organismes végétaux résultant d’une association (symbiose) entre une algue et un champignon. Les lichens peuvent être de bons indicateurs de la qualité de l’air et de la naturalité des milieux naturels. Ce chiffre élevé concernant la présence de nombreuses espèces de lichens dans la Réserve naturelle Chastreix Sancy est le reflet de la forte diversité de ses milieux naturels et de sa forte "capacité d’accueil de nature". Dans cette liste : 65 espèces possèdent une valeur en terme de patrimoine naturel : 9 sont d’intérêt européen et 16 d’intérêt national. 25 espèces sont considérées comme menacées, car inscrites en liste rouge française, dont 9 en danger critique d’extinction. 3 espèces sont une véritable découverte, puisqu’elles sont citées pour la première fois en France. C’est le cas aussi de 14 nouvelles espèces pour le Département du Puy-de-Dôme. Les milieux naturels les plus riches en lichens sont : les vieilles forêts humides de montagne (hêtraie sapinière) du plateau de la Masse, notamment en présence d’éboulis sous couvert forestiers et de gros vieux bois les milieux rocheux d’altitude qui accueillent aussi une diversité originale. Cet inventaire est conduit par Corine Bauvet, une spécialiste venue d’Ardèche. Il est financé par le ministère de l’environnement et par l’union européenne (FEDER). Une deuxième année de prospection est programmée sur 2017.

  • Le Parc accompagne des agriculteurs dans des pratiques favorables à l’environnement

    Le Syndicat mixte du Parc met en œuvre depuis 2015 des Projets Agro-Environnementaux et Climatiques permettant aux agriculteurs de s’engager dans une démarche de conciliation entre production agricole et enjeux écologiques. L’accompagnement qu'il a réalisé en 2016 a permis l’engagement de 98 agriculteurs supplémentaires pour 7671 hectares. Depuis de nombreuses années, le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne encourage et accompagne les producteurs agricoles qui souhaitent agir en faveur d’une agriculture garante de ressources locales de qualité et source de biodiversité. Il mène ces démarches notamment dans le cadre de l'animation de 8 sites Natura 2000 et du contrat de Lacs de la tête de bassin de la Couze Pavin qu'il anime. Afin de garantir le maintien de pratiques vertueuses ou d’inciter à l’adoption de pratiques favorables à la préservation de l’environnement, le Syndicat mixte du Parc a répondu à un appel à projet du Conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes pour mettre en place des Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC). Les contrats de MAEC sont financés par l’Europe, l’État et les Agences de l’Eau et s’appuient sur le volontariat des agriculteurs à s’engager à respecter un cahier des charges sur 5 ans en contrepartie d’une aide financière annuelle. Objectif : favoriser et valoriser des pratiques respectueuses des territoires à forts enjeux écologiques que sont les sites Natura 2000 et les contrats territoriaux. En 2016, le Syndicat mixte du Parc a accompagné plus d’une centaine d’exploitations sur son territoire vers des pratiques agricoles combinant performances économiques et environnementales. Plusieurs milliers d’hectares ont été engagés. Ce travail d’accompagnement a mobilisé 6 agents du Syndicat mixte du Parc sur la période de contractualisation et permis d’engager plus de 2,6 millions d’euros pour les agriculteurs pour les cinq prochaines années. L’année 2017 constituera la dernière année de contractualisation pour les territoires engagés depuis 2016 (Lacs et tourbières du Cézallier, Monts Dore, Monts du Cantal), mais devrait être l’unique année de contractualisation pour les 9 000 hectares de surface agricole retenue du Contrat territorial Sources de la Dordogne, Sancy, Artense.

  • 31,5 % de forêts anciennes

    Dans le cadre d’un travail collectif à l’échelle des Parcs naturels du Massif central, coordonné par l’Inter-Parcs Massif central (IPAMAC), le Syndicat mixte du Parc a localisé ces forêts présumées anciennes sur son territoire. Afin d’orienter son action en faveur de la conciliation de l’exploitation forestière avec le maintien voire l’amélioration de la biodiversité, le Syndicat mixte du Parc a localisé les forêts présumées anciennes sur le territoire du Parc, à savoir des espaces boisés ayant conservé leur vocation forestière depuis au moins le début du XIXe siècle. Pourquoi ? Ces forêts anciennes présentent des caractéristiques écologiques indéniables, notamment car leurs peuplements matures, riches en vieux arbres et en bois mort représentent de véritables réservoirs de biodiversité ou niches écologiques indispensables à de nombreuses espèces forestières. La localisation des « forêts présumées anciennes » sur le territoire du Parc des Volcans a été réalisée par comparaison des forêts actuelles et des forêts présentes sur les cartes d’Etat-major (1844/1845). Des résultats 9,7 % de la surface du Parc des Volcans d'Auvergne sont représentés par des forêts présumées anciennes 31,5 % des forêts actuelles du Parc des Volcans sont présumées anciennes. La préservation de ce patrimoine amène non seulement à se questionner sur la multifonctionnalité et la gestion passées et actuelles de ces espaces, mais également à réfléchir aux forêts de demain. Avec ses partenaires, le Syndicat mixte du Parc cherche à améliorer cette méthode et à l’étendre à d’autres massifs forestiers à enjeux de son territoire. A télécharger : la synthèse des résultats pour le Parc des Volcans d'Auvergne le rapport technique à l'échelle des parcs naturel régionaux du Massif central (IPAMAC). le guide "Exploiter la forêt en Chaîne des Puys"

  • Les experts de l’Azuré des Mouillères réunis pour échanger sur le travail du Parc des Volcans

    Espèce rare et menacée des zones humides, l’Azuré des mouillères est un papillon à enjeux sur le territoire du Parc. Il est étudié par le Syndicat mixte du Parc. Le 22 mai dernier une vingtaine d’expert des papillons, venus de différentes région de France, étaient réunis au siège du Parc des Volcans d’Auvergne pour discuter du travail mené par le Syndicat mixte du Parc sur la méthode d’évaluation de l’état de conservation des sites à Azurés des mouillères (Maculinea alcon alcon). L’objectif : discuter de la méthode de travail et des résultats obtenus et envisager la déclinaison de la méthode à une échelle plus large. Lors de cette rencontre d'experts, le travail du Syndicat mixte du Parc des Volcans sur les espèces à fort enjeux qu’il accueille sur son territoire a été salué. La méthode proposée va donc être reproduite sur d’autres sites dans le massif central et pourrait être également utilisée à l’échelle nationale. L'action du Syndicat mixte est ainsi valorisée par d’autres territoires. L'étude menée par le Syndicat mixte du Parc sur ce papillon 61 000 œufs sur 3 300 hectares de zones humides, un véritable travail de fourmi a été réalisé ! Le comptage d’œufs est la méthode scientifique la plus fiable actuellement décrite pour estimer la population présente sur un site. Sur la base de ces inventaires, des analyses scientifiques ont été menées afin d’améliorer les connaissances sur ce papillon et ces hôtes (l'Azuré des mouillères est dépendant de la Gentiane des marais et des fourmis Myrmica),mais surtout, d’établir un état des lieux et de « santé » de ces populations présentes sur le Parc afin d’agir par la suite pour sa préservation.

  • Le bois mort, source de vie

    Le Syndicat mixte du Parc met en place l’aménagement forestier du site de Montlosier et encourage la gestion durable des forêts à l’échelle du territoire. Le 1er aménagement forestier des parcelles boisées de Montlosier Au siège du Parc (à Aydat), ce document planifie sur une période de 20 ans (2015/2034) la gestion de ces parcelles. Rédigé par l’Office National des Forêts en collaboration avec les services du syndicat mixte, sa vocation est de permettre la mise en œuvre d’une trame forestière fonctionnelle avec, en particulier la mise en place de deux îlots de sénescence qui permettront la préservation d’espèces patrimoniales et le suivi du vieillissement et de son cortège de biodiversité associé. Pour le Syndicat mixte du Parc, c’est l’occasion d’illustrer la compatibilité entre gestion forestière et environnement. Occupant environ un tiers de la surface de son territoire, la forêt joue un rôle majeur sur le Parc (écologique, paysager, économique et récréatif). Dans le cadre de la charte du Parc, le Syndicat mixte du Parc se donne notamment pour objectif de favoriser la gestion durable des forêts. Du fait des interventions anthropiques, de nombreuses composantes du fonctionnement naturel de la forêt tendent à disparaître. Les modes de gestion mis en œuvre entraînent une artificialisation des peuplements. Les phases de vieillissement et d’écroulement des arbres sont court-circuitées par la récolte des bois durant la phase de maturité. Elles sont pourtant primordiales pour le fonctionnement de l’écosystème et pour de nombreuses espèces, dont celles qui se nourrissent de bois mort. Son volume est limité alors qu’il est source de vie et participe à la santé des forêts, en constituant une phase essentielle du recyclage de la matière et de stockage de carbone, par exemple. 70 hectares gérés durablement Le Syndicat mixte du Parc est propriétaire d’environ 70 ha de forêts autour de son siège, le château de Montlosier à Aydat. Ces parcelles devaient faire l’objet d’un Aménagement Forestier rédigé par l’Office National des Forêts afin d’en planifier la gestion. La rédaction de ce document a été l’occasion pour le Parc de mettre en application certaines orientations de sa charte concernant l’intégration de l’environnement et de la biodiversité dans la gestion forestière. Ainsi, deux zones (couvrant 12.54 ha au total) ont été classées en Ilots de Sénescence. Aucune intervention de gestion n’y sera réalisée afin de laisser évoluer naturellement l’écosystème forestier. Cela permettra notamment aux arbres d’accomplir leur cycle complet (de la germination à la décomposition) et aux espèces liées à la présence de bois mort, de pouvoir trouver des refuges au sein du massif forestier. De plus, ces secteurs abritent des espèces patrimoniales (comme la Buxbaumie verte par exemple, une espèce de mousse rare) qui seront ainsi préservées par l’absence de coupe. Des arbres morts sur pied ou au sol, des arbres présentant des micro-habitats pour la faune et la flore seront conservés sur l’ensemble des parcelles. Enfin, l’exploitation des bois sera réalisée par une gestion « jardinée », dans un traitement irrégulier (permettant d’avoir des arbres de différents âges et hauteur dans la forêt) et avec l’utilisation de techniques respectueuses des sols, comme le débardage à cheval.

  • Tous unis contre l’ambroisie

    On ne plaisante pas avec l’ambroisie, responsable d’allergies pouvant conduire à un asthme irréversible. L’ambroisie, qui fait l’objet d’un arrêté préfectoral, colonise le moindre carré de terre fraîchement remué. Au pied des maisons, sur le bord des routes, dans les prés, elle se multiplie très vite dès que sa graine voyageuse prend racine. Le Parc jusqu’à présent épargné compte bien le rester. "En ce moment, on organise des chantiers écoles dans les communes situées aux portes du territoire", explique Philippe Boichut, agent du Syndicat mixte du Parc en charge du patrimoine naturel. "Après une première partie théorique, l’idée est d’aller sur une station déjà infestée pour se familiariser avec la plante et donner quelques conseils techniques. Il s’agit ensuite de rayonner en groupe sur le site pour détecter la présence de l’espèce et l’arracher". Pas de pitié pour l’ambroisie tout le monde est sur le pont : élus, techniciens de la voirie et des espaces verts, agriculteurs, grand public… "À chacun d’ouvrir l’œil et de sonner l’alerte au moindre petit pied d’ambroisie repéré. Après un premier chantier-école organisé le 19 juin sur La Moutade (commune du Puy-de-Dôme très affectée par cette problématique), le Syndicat mixte du Parc réitère son action dans le Puy-de-Dôme, à La Bourboule, Saint-Sauves et plus largement dans le Sancy, dans des zones où la présence de la plante est suspectée", précise Philippe. Par la stimulation d’un maximum de participation de la population, la mise à disposition d'outils de connaissance et d'alerte, la diffusion, la diffusion d’une exposition itinérante et l’organisation de soirées diapo, le Syndicat mixte du Parc espère ainsi sensibiliser le maximum de personnes pour préserver le territoire le plus longtemps possible de ce fléau.

  • Des agriculteurs du Cantal s'engagent pour la biodiversité

    En 2015, le Syndicat mixte du Parc a accompagné 28 exploitations du Nord Cantal vers des pratiques agricoles combinant performances économiques et environnementales. L’enjeu est de taille puisque les 2 sites Natura 2000 concernés* comprennent de nombreuses tourbières et prairies humides à préserver. Les contrats de mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) scellés avec les agriculteurs volontaires les engagent à respecter un cahier des charges sur 5 ans, en échange d’une aide financière annuelle. Le bilan 2015 est très positif avec 823 ha engagés, 315.000 € d’aides et le meilleur taux de contractualisation à l’échelle régionale. Et cette année 2016... Le conseil régional d'Auvergne vient de valider les dossiers MAEC présentés par le Syndicat mixte du Parc pour 2016, ainsi des contrats avec des agriculteurs des Monts Dore, des Monts du Cantal, des lacs et tourbières du Cézallier et de la Chaîne des Puys pourront être signés. La campagne de contractualisation devrait pouvoir se prolonger sur les zones humides et tourbières du Nord Cantal. * Zones humides de la région de Riom-ès-Montagnes et Tourbières et zones humides du Nord Est du massif cantalien

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