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- Une forte augmentation des papillons suite à des travaux forestiers
Après trois années d’intenses travaux de restauration écologique et paysagère dans la plantation d’épicéas de 46 ha au cœur de la vallée de la Fontaine salée dans le massif du Sancy, une première étude examine les impacts sur les papillons de jour (rhopalocères). En 2015, des travaux d'enlèvement d'épicéas ont été réalisés au sein de l’Espace naturel sensible de la Montagne du Mont (Département du Puy-de-Dôme) afin de restaurer son caractère paysager et de favoriser sa biodiversité. Premiers résultats encourageants pour la faune : une étude réalisée dans l’Espace naturel sensible de la Montagne du Mont (département du Puy-de-Dôme) et la Réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy montrent bien une forte progression du nombre d’espèces et des effectifs de papillons dans les milieux naturels qui ont bénéficié des travaux forestiers et un maintien dans les secteurs non soumis aux travaux. Les milieux naturels qui accueillent l’augmentation la plus forte sont ceux qui ont bénéficié des coupes rases il y a 2 ans : en moyenne 14 espèces et 39 individus en 2016, contre 7 espèces et 19 individus en 2003, soit un doublement de la densité. Ensuite viennent les coupes rases âgées de 1 an avec une augmentation d’un tiers de la densité de papillons, puis les chemins et layons forestiers dont les alentours ont été éclaircis. Les milieux naturels non soumis aux travaux, comme les clairières tourbeuses ou les lisières, voient leur richesse et leur effectif se maintenir, avec environ 15 espèces pour 40 individus. L’intérieur de la plantation qui n’a pas bénéficié d’éclaircie reste toujours très pauvre en papillons, avec moins de deux espèces et de deux individus en moyenne. Ces premiers résultats confortent donc les orientations de gestion prises à savoir la création d’un paysage naturel mixte, hétérogène, alternant milieux ouverts et fermés – boisements, prés-bois, clairières et milieux ouverts, avec beaucoup de lisières - assurant des connexions entre les espèces animales et végétales et riche en biodiversité. D’autres études sont en cours, par exemple sur la végétation, les arbres, les criquets et sauterelles… Elles permettront d’évaluer la pertinence écologique des travaux réalisés et de mesurer le niveau d’atteinte des objectifs fixés.
- Trombinoscope de vipères péliades et de reptiles de la réserve naturelle de Chastreix-Sancy
La première année d’inventaire des reptiles et de la vipère péliade dans la réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy, gérée par le syndicat mixte du Parc des Volcans d'Auvergne, a livré ses résultats : 7 espèces recensées et 46 individus de vipère péliade recensés. Deux espèces sont citées avec certitude pour la première fois. Il s’agit : du lézard des souches, un discret lézard de montagne, dont un seul individu a été observé sur le plateau de la Masse et de la coronelle lisse, une petite couleuvre inoffensive et très discrète, dont deux individus ont été notés sur les rebords caillouteux du plateau de la Masse. Les autres espèces sont : la couleuvre à collier, dont les observations sont régulières sur les tourbières du plateau de la Masse l’orvet le lézard des murailles, très commun en France, mais finalement peu présent sur la réserve car trop en altitude le lézard vivipare, reptile le plus abondant la réserve (il a été noté 279 fois en 2016 par l’équipe de prospecteurs). Enfin, la vipère péliade a fait l’objet d’une attention particulière, car il s’agit d’un reptile très menacé, classé vulnérable sur la liste rouge française, dont les populations sont en déclin en France. Les spécimens ont été systématiquement capturés, afin de photographier la tête, dont les écailles forment des motifs propres à chaque individu, véritable carte d’identité. Un trombinoscope de 46 vipères a été ainsi réalisé, afin d’essayer de les retrouver les années suivantes et donc de suivre leur évolution et leur biologie. Cet inventaire a bénéficié de 20 journées de prospection, réalisées par Frédéric Durand et Thibaud Delsinne, de la société d’histoire naturelle Alcide d’Orbigny. Il est soutenu financièrement par la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes et l’Union européenne dans le cadre du FEDER. Il se poursuivra en 2017 et 2018. Co-financée par l’Union européenne dans le cadre du FEDER et par le Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie / DREAL Auvergne-RhôneAlpes, cette étude a été réalisée par la Société d’histoire naturelle Alcide-d’Orbigny (Frédéric Durand et Thibaut Delsinne), pour le compte du Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne, dans le cadre de la gestion de la réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy.
- Chastreix-Sancy : une centaine de vipères péliades recensées
Depuis juillet 2016, Frédéric Durand, spécialiste de la vipère péliade de la Société d’Histoire Naturelle Alcide d’Orbigny (SHNAO), parcourt inlassablement la Réserve naturelle de Chastreix-Sancy afin d’y inventorier la vipère péliade. A ce jour, une centaine d'individus recensés ! Pour chaque individu sont effectuées une identification du sexe et de l’âge, une photo de la tête et une localisation GPS. Véronique, Océane, Félicie … chaque spécimen s’est vu attribuer un petit nom. La photographie de la tête permet une identification individuelle, grâce à la disposition des écailles. La localisation par GPS, quant à elle, permet de mesurer les déplacements en cas de recapture. Avec 99 individus, la population semble assez belle et bien portante. Elle est, pour l’instant, moindre que sur la Réserve naturelle voisine de la Vallée de Chaudefour, où 430 individus sont recensés depuis une dizaine d’années. La population de Chastreix-Sancy semble plus diffuse, malgré plusieurs points de concentration. Pourquoi une telle étude ? La vipère péliade est une espèce boréale (Nord de l’Europe) emblématique du Massif central. Elle est présente dans trois départements de l’Auvergne grâce à des milieux naturels préservés. Elle subit actuellement une forte régression et a été classée comme « vulnérable » dans la liste rouge nationale. Les causes de son déclin résident dans la dégradation de ses habitats et le changement climatique. Les Réserves naturelles de Chastreix-Sancy et de la Vallée de Chaudefour serviront probablement de zones refuges pour assurer la survie de la vipère péliade et des autres espèces de milieux froids et de zones de suivi et d‘expérimentation pour mesurer les évolutions de population. Étude financée par l’Union européenne (FEDER) et par le ministère de l’écologie/DREAL Auvergne.
- L’Apollon arverne, emblème du Sancy, sous surveillance
Entre 2009 et 2016, 262 individus d’Apollon ont été comptabilisés sur la Réserve naturelle de Chastreix-Sancy. Facile à reconnaitre avec sa grande taille, son vol lent et ses ailes blanc-jaunâtre, tachées de noir et ponctuées de grands ocelles rouges, l’Apollon est un papillon emblématique des montagnes, y compris sur la réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy qui accueille une sous espèce endémique d’Auvergne : l’Apollon arverne (Parnassius apollo arvernensis ). Du fait de plusieurs facteurs (isolement des populations, déprise agricole, changements climatiques, surpâturage…), un déclin des populations est observé tant à l’échelle européenne que nationale et auvergnate. Le papillon est ainsi considéré comme « vulnérable » à l’échelle mondiale et identifié comme « en danger » en Auvergne. Une veille a été mise en place depuis 2009 sur le territoire de la réserve naturelle afin de mieux connaitre cette espèce emblématique et tenter de comprendre son fonctionnement. Des comptages sont réalisés au moins une fois par an sur les secteurs les plus prisés par l’Apollon et toutes les observations réalisées sur le territoire de la réserve naturelle sont consignées. Entre 2009 et 2016, 262 individus ont ainsi pu être notés avec un maximum de 78 Apollons vus en 2012 ! Les résultats obtenus démontrent un net déclin des populations du massif du Sancy depuis les années 1990 pendant lesquelles des populations de centaines d’individus ont été décrites. Le nombre d’Apollons observés sur la réserve naturelle est cependant resté relativement stable durant la période de veille de 2009 à 2016.
- Une saison d’études dans les Sagnes : les oiseaux nicheurs
Jusqu’en 2016, aucun protocole de suivi annuel des espèces à enjeu n’existait sur la Réserve naturelle nationale des Sagnes de La Godivelle. Seules des observations quotidiennes et aléatoires étaient réalisées. Désormais, un suivi régulier est assuré. Un suivi des oiseaux nicheurs, consistant à se déplacer le long d’un parcours sur la tourbière du Lac d’en Bas, a ainsi été mis en place. L’observateur s’arrête aussi sur 6 points stratégiques tous les 300 - à -500 mètres pour mieux repérer les oiseaux à l’aide d’une longue vue. 5 passages sont effectués chaque année afin d’augmenter les chances de contacter les espèces concernées et déterminer plus précisément les territoires des différents individus. La démarche vise à : dénombrer les territoires des espèces à enjeux mesurer l’impact d’actions de gestion sur les couples observer l'évolution de peuplements avifaunistique présents sur la réserve naturelle. Les espèces cibles de suivi sont multiples : la Locustelle tachetée (Locustella naevia ) le Tarier des prés (Saxicola rubetra ) le Pipit farlouse (Anthus pratensis ) le Pouillot fitis (Phylloscopus Trochilus ) le Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus ) la Linotte mélodieuse (Carduelis cannabita) la Pie-grièche crise (Lanius excubitor ) Parmi ces oiseaux, la Pie-grièche grise est observée chaque année, y compris en 2018 où 3 jeunes de Pie-grièche grise on été observés sur la zone d’étude une donnée très intéressante et encourageante pour le maintien de l’espèce sur le territoire du Parc des Volcans. Elle chasse des insectes et autres petites proies que parfois elle empale sur les épines d’arbustes ou même sur les fils barbelés. Encore régulière en moyenne montagne dans le Puy-de-Dôme, ses populations ont tout de même régressé ces 20 dernières années du fait des changements de paysages agricoles. Les prairies extensives du Cézallier et les espaces protégés comme la Réserve naturelle des Sagnes de La Godivelle permettent encore à des petites populations de se maintenir.
- 94 espèces d’hyménoptères inventoriées à Chastreix-Sancy
Pour la deuxième année consécutive, un inventaire de sept familles d’hyménoptères a été réalisé sur la réserve naturelle de Chastreix-Sancy : abeilles, guêpes et bourdons, étendue depuis cette année aux fourmis... Ces insectes s'avèrent être des indicateurs importants de la biodiversité. S'agissant d'un ordre d’insectes regroupant les guêpes, fourmis…, 806 individus hyménoptères ont été collectés sur un total de 94 espèces. Ce sont des chiffres assez importants pour des espèces qui, normalement, préfèrent les ambiances chaudes des plaines et des vallées. Ces insectes renseignent aussi sur la qualité des milieux naturels et la complexité des chaines alimentaires. La famille des pompiles regroupe des guêpes solitaires prédatrices qui capturent des araignées pour nourrir leurs larves ; ce sont donc des prédateurs de deuxième niveau. 16 d'entre elles ont été identifiées dans la réserve, dont deux citées pour la première fois en Auvergne et 3 autres très rares en France (deux à trois citations seulement). Et ont également été identifiées 59 espèces de la famille des spheciformes, qui sont des hyménoptères solitaires chassant d’autres arthropodes pour nourrir leurs larves. Deux plantes à fleurs, l’angélique des bois et le pétasite, très présentes dans la forêt de la Montagne du Mont grâce aux travaux forestiers, attirent particulièrement ces insectes. En 2018, une troisième et dernière année viendra compléter cet inventaire, original et rarement réalisé en France. Étude financée par le Ministère de l’écologie et par des fonds européens (FEDER) et réalisée par la Société d’Histoire naturelle Alcide d’Orbigny.
- Ciné-débat mardi 25 octobre 2022 : "Le végétal dans nos espaces publics"
A l’heure du changement climatique, il est important de valoriser le végétal dans nos villages de moyenne montagne : planter des arbres, des arbustes ou des vivaces en cœur de village permet d’améliorer le cadre de vie des habitants, de lutter contre les îlots de chaleur, de renforcer l’identité du village, de favoriser la biodiversité et de créer des liens entre les paysages agricoles et les espaces bâtis. En partenariat avec Hautes Terres communauté et dans le cadre du programme d’action gouvernemental « Petite ville de Demain » pour redynamiser les petites villes françaises, le Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne organise la projection du film « L’arbre, le maire et la médiathèque » d’Eric Rohmer. Elle sera suivie d’un débat sur le thème de la place du végétal dans l’espace public, animé par : Valentin Dubois, chef de projet « Petite Ville de Demain » de Hautes Terres Communauté Valentine Lepoivre, chargée de mission paysage et urbanisme au Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne. EN PRATIQUE Date et horaire : mardi 25 octobre 2022, à 20h Lieu : Cinéma l’Arverne, 18, avenue Hector Peschaud15300 Murat I 04 71 20 10 33 Durée : 2h15 Tarif habituel de l'entrée du cinéma
- Le jour de la nuit, samedi 15 octobre à Albepierre-Bredons
Le Parc des Volcans d’Auvergne, Saint-Flour Communauté, Hautes-Terres Communauté et le SYTEC proposent une grande soirée autour de la nuit, samedi 15 octobre à Albepierre-Bredons. Une manifestation pour renouer un lien ludique et symbolique avec cet univers et découvrir les impacts néfastes de la pollution lumineuse nocturne sur la biodiversité. Afin de contribuer à la réduction des pollutions nocturnes, le Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne travaille à la définition d’une trame noire sur son territoire. Son objectif ? maintenir et développer un réseau de continuités terrestres et aquatiques du territoire sans pollution lumineuse pour préserver le bien-être de la biodiversité mais aussi, faire progresser l'économie d’énergie. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Tout un programme, samedi 15 octobre 2022 Plusieurs rdv sont proposés lors de cette manifestations (salle "Place du 19 mars", 15300 Albepierre-Bredons) 17h30 à 19h | Conférence Débat "Et si on éteignait les lumières la nuit ?" Pourquoi ? Comment ? Un expert vous répond... Conférence-débat, vidéos, quizz Tout public, à partir de 10 ans. Verre de l’amitié en attendant les ateliers de la nuit. 20h à 21h30 | 3 ateliers au choix A partir de 10 ans Déambulation autour d'éclairage artificiel : qui éclaire ? quels usages ? quels ressentis et ambiances crées ? La nuit noire et ses étoiles Observation du ciel avec Philippe Morvan de l'Observatoire d Astrophysique Cézallier Cantal Le Brame du Cerf Sortie biodiversité nocturne animée par la Fédération départementale des chasseurs du Cantal. En pratique Lieu de rdv : salle "Place du 19 mars", 15300 Albepierre-Bredons Prévoir de s'habiller chaudement Animations maintenues (en salle) en cas de météo défavorable Tout public, à partir de 10 ans Gratuit IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII En savoir plus Renseignements auprès du Syndicat mixte du Parc Virginie Delage, chargée de mission Énergie et mobilités 04 73 65 64 19 I vdelage@parcdesvolcans.fr Animation proposée dans le cadre du Contrat Vert et Bleu des Volcans d’Auvergne, à l'occasion de la 14e édition de la manifestation nationale "Le jour de la nuit". Crédits photos : Bredons et vue sur Murat © A. Farraye Brame du cerf © T. Leroy
- Des rencontres pour parler de la Trame noire dans le Parc des Volcans d'Auvergne
Les 16 et 17 mai dernier, plus de 90 élus et acteurs locaux ont participé à 6 rencontres territoriales organisées par le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne pour présenter les résultats d'un diagnostic de la pollution lumineuse et réfléchir ensemble à des pistes d’actions possibles. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII La Trame noire ? La pollution lumineuse a de nombreuses conséquences sur la biodiversité : la lumière artificielle nocturne possède en effet un pouvoir d’attraction ou de répulsion sur les animaux vivant la nuit. Ce phénomène impacte les populations et la répartition des espèces : certaines d’entre elles, comme les insectes ou les oiseaux, attirées par les points lumineux, sont inévitablement désorientées vers des pièges écologiques. D’autres, qui évitent la lumière (chauves-souris, mammifères terrestres, lucioles et vers luisants...) voient leur habitat se dégrader ou disparaître. L’éclairage artificiel peut ainsi former des zones infranchissables pour certains animaux et fragmenter leurs habitats naturels. Il apparaît donc indispensable de préserver et restaurer un réseau écologique propice à la vie nocturne : la Trame noire (en savoir +). En plus de l'objectif en faveur de la biodiversité nocturne, la limitation de l’éclairage artificiel revêt d'autres enjeux : réaliser des économies d’énergie s’appuyer sur la ressource nuit comme valorisation touristique. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Un diagnostic des pollutions lumineuses Identifier et sensibiliser Dans le cadre du Contrat Vert et Bleu des Volcans d'Auvergne, le Syndicat mixte du Parc a commandé à des bureaux d'études experts (Dark Sky Lab et Terroïko) la réalisation d'un diagnostic consistant à : déterminer les sites et caractéristiques des pollutions lumineuses présentes sur le Parc croiser ces données avec celles de la présence de cœurs de nature. Au printemps dernier, les résultats de ce diagnostic ont été présentés aux élus du territoire. Celui-ci met en évidence que les principales zones de pollution situées le long des vallées et grands axes de circulation, près des stations touristiques et en bordure de l’agglomération Clermontoise. A l'inverse, la zone centrale du Cézallier jouit d'une qualité de nuit très intéressante, sous réserve de quelques mesures de sobriété. Agir Ces rencontres ont été l’occasion de nombreux échanges sur les pratiques locales des uns et des autres et de pouvoir répondre aux questions liées à la réglementation, la sécurité, les financements… Leur seconde partie a été consacrée à la réflexion sur les pistes d’actions possibles pour améliorer la qualité du ciel nocturne sur le territoire : extinction de l’éclairage en milieu de nuit, suppression de certains points, installation de détecteur de présence, réduction de puissance... Pour réfléchir et mettre en œuvre un véritable programme d'actions 2023-2025 en faveur de la Trame noire sur le Parc à conduire sur le territoire, le syndicat mixte proposera à l'automne 2022, aux collectivités et acteurs du territoire, de proposer leur candidature pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé de sa part. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII En savoir plus Contact au Syndicat mixte du Parc Virginie Delage, chargée de mission Énergie et mobilités 04 73 65 64 19 I vdelage@parcdesvolcans.fr
- Et si on éteignait les lumières ?
Samedi 15 octobre, une quarantaine d’habitants et d’élus cantaliens se sont retrouvés à Albepierre-Bredons pour fêter le 14e Jour de la nuit. Cette soirée organisée par le Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne, Hautes-Terres Communauté, le SYTEC et Saint-Flour Communauté a permis à chacun de découvrir la nuit sous un nouveau jour. Une conférence-débat était proposée en première partie de soirée sur le thème de l’éclairage nocturne : les participants ont été accueillis par Xavier Fournal, maire d’Albepierre-Bredons. Virginie Delage, chargée de mission au Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne, a brièvement présenté la Trame noire dans les Volcans d’Auvergne et les actions locales possibles. Nicolas Houel, docteur en urbanisme nocturne, fondateur de l'Observatoire de la nuit, est venu interroger notre dépendance à la lumière artificielle et l’historique lié à nos rythmes nocturnes. Xavier Fournal et Gilles Chabrier, maire de Murat, ont témoigné de leurs expériences concernant la réduction de l’éclairage dans leurs communes, en évoquant les freins techniques, l’acceptabilité des usagers, le cadre de vie... Ces présentations ont ouvert un débat animé sur le sujet de notre rapport à la nuit, nos usages et attentes. A partir de 20h, la commune a été plongée dans le noir total. Dans le cadre de différents ateliers, les participants ont pu profiter du ciel étoilé, écouter les cerfs bramer et reconnaître le chant de la chouette hulotte. Une déambulation à la lueur des flambeaux a permis à chacun de redécouvrir la magie de la nuit. © Hervé Blanco Cette animation était proposée : dans le cadre du Contrat Vert et Bleu des Volcans d’Auvergne, un dispositif de la Région Auvergne-Rhône-Alpes en faveur de la biodiversité et de l'aménagement durable du territoire en partenariat avec Hautes Terres Communauté , le Syndicat des Territoires de l'Est Cantal, Saint-Flour Communauté et l'Observatoire de la nuit. Informations sur la Trame noire du Parc des Volcans d’Auvergne Virginie Delage Chargée de mission mobilités 04 73 65 64 19 I vdelage@parcdesvolcans.fr
- Un nouvel inventaire des papillons de nuit
15 ans après, la Réserve naturelle des Sagnes de La Godivelle refait les comptes : 122 espèces de papillons de nuit étaient déjà connues sur la tourbière du Lac d'en Bas. Mais d'après les spécialistes, de belles découvertes restaient encore à faire. Entre 2002 et 2004, un programme d’inventaire des macrohétérocères (papillons nocturnes) s’était essentiellement focalisé sur le Lac d’en Bas. De 2017 à 2019, une nouvelle étude est conduite sur trois ans. Menée par le Syndicat mixte du Parc, avec le concours de la Société d’Histoire Naturelle Alcide-d’Orbigny, elle porte cette fois-ci sur les 3 principales tourbières de La Godivelle : Las d’en Bas, la Coualle Basse et la Plaine Jacquot. Ses objectifs sont multiples : accroître les connaissances écologiques de la réserve naturelle (nombre d’espèces, caractérisation du peuplement) définir les enjeux patrimoniaux contribuer à l’évaluation de l’état de conservation des milieux établir des préconisations de gestion pour une meilleure conservation. Des pièges lumineux, composés d’une ampoule UV diffusant sur un drap réfléchissant, sont installés plusieurs nuits dans l’été (entre avril et octobre) pour attirer les papillons. On peut ainsi identifier la majorité des adultes volants posés sur le drap. 4prospections ont déjà été réalisées en 2017. Au cours de cette session de prospections 81 espèces ont été recensées dont 35 nouvelles par rapport à 2004. Parmi l’ensemble de ces espèces, on relève 6 taxons particulièrement intéressants : la Plusie des Laîches (Plusia putnami) la Noctuelle du Ményanthe (Acronicta menyanthidis) la Noctuelle de l'Iris (Helotropha leucostigma) la Nonagrie des Laiches (Denticucullus pygmina) la Noctuelle cuivreuse (Chersotis cuprea) la Larentie parallèle (Mesotype parallelolineata). La Nonagrie des Laiches est une espèce caractéristique des zones humides. Très rarement citée dans le Puy-de-Dôme, elle n’avait jamais été observée sur les Monts Dore ou sur le plateau du Cézallier. Des résultats encourageants ! Les prochaines sessions de terrain de 2018 et 2019 apporterons certaines des connaissances supplémentaires sur ces taxons encore trop peu étudiés.
- Conférence-visite "Sauvons la Pie-Grièche grise"
La Pie-grièche est un passereau modes de vie d’un rapace. Pas plus grosse qu’un merle, elle est pourtant carnivore. Dans le cadre d'une conférence-débat, organisée le 18 septembre 2021 au siège du Parc, venez vous en apprendre davantage sur cette espèce en voie de disparition dans notre pays. Campagnols, musaraignes, gros insectes ou encore lézards font partie de son alimentation. Le régime alimentaire atypique de ce passereau fait de lui un oiseau emblématique de nos campagnes tant il est lié à l’agriculture. Dans notre région, elle est en voie de disparition : encore bien présente partout sur l’hexagone dans les années 1970, la Pie-grièche grise se cantonne depuis 2012 uniquement au Massif Central et dans quelques territoires de l’Est de la France. Son déclin est symptomatique du recul général de la biodiversité. Si le constat est alarmant, des exemples récents de reconquête d’espèces précédemment en déclin (exemple de la loutre) montrent qu’il n’est pas trop tard pour agir et inverser la tendance. Des agriculteurs s’engagent déjà pour la préservation de la biodiversité et notamment la Pie-grièche grise en changeant leurs pratiques sur leurs fermes. Le GAEC des Violettes à Aurières s’inscrit dans cette démarche. Pour en savoir plus sur cette espèce à protéger, le Parc des Volcans d'Auvergne vous propose de participer à une conférence débat avec la participation de la Ligue de Protection des Oiseaux, puis la visite du GAEC des Violettes qui abordera les moyens permettant à chaque citoyen de contribuer à la sauvegarde de cette espèce. EN PRATIQUE Samedi 18 septembre 2021, de 9h30 à 12h30 > conférence débat « Sauvons la Pie-grièche grise » dans la salle de conférence au Château de Montlosier (63970 Aydat, à 6 km du bourg), avec intervention de la Ligue pour la Protection des Oiseaux > puis, visite de la ferme du GAEC des Violettes à Aurières , à 5 minutes, déplacement des participants dans leur véhicule personnel. Entrée libre, à partir de 7ans Inscription obligatoire : Nadège Guimard Coordinatrice du Contrat vert et bleu des Volcans d’Auvergne 04 73 65 64 00| nguimard@parcdesvolcans.fr

























