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- De jeunes sportifs à l'écoute de leur territoire
La Team Trail Esprit Volcans 63 a animé un entraînement décentralisé à Montlosier de la section jeunes du Club d'athlétisme de Ceyrat. Esprit Volcans 63, équipe de sportifs de haut niveau, est engagée aux côtés du Conseil départemental du Puy-de-Dôme et du Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne, dans la préservation et la promotion du territoire par une pratique sportive écoresponsable. Dans un esprit de transmission, l’équipe a organisé un entraînement de la section jeunes du club de Ceyrat Athlétisme à Montlosier, Maison du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne. Après une séance d’entraînement autour d’ateliers Outdoor sur des « jeux d’endurance » visant l’amélioration générale des qualités aérobie et technique de course, les 30 jeunes de 6 à 16 ans ont profité d'un mini-cross sur le site de Montlosier. Les athlètes du Team Trail esprit Volcans 63 sont ensuite intervenus auprès d’eux pour les sensibiliser à une pratique sportive écoresponsable. Profiter des superbes terrains d’entraînement qu’offrent les volcans d’Auvergne mais en restant sur les sentiers balisés, sans créer de nouvelles traces. C’est l’exemple que veulent porter les sportifs de haut niveau de cette équipe d’un genre nouveau : ancrée dans son territoire et engagée pour sa préservation et sa valorisation. Deux gardes-nature du Syndicat mixte du Parc leur ont enfin proposé un Questionnaire à Choix Multiples géant pour mieux connaître les bonnes pratiques à adopter afin de protéger les milieux naturels et les activités économiques du territoire comme le pastoralisme. L’après-midi s’est conclue par un goûter convivial.
- Félicitations à l’Institut des Métiers d’Art de la Pierre et de la Construction
L’institut des Métiers d’Art de la Pierre et de la Construction (IMAPEC) de Volvic, géré par l’association Traces de Pierre, a reçu ce samedi 11 décembre 2021 le prix du Patrimoine AURHALPIN mention "savoir-faire : reconnaissance de l’émaillage sur lave". Une remise en présence de Lionel Chauvin, Président du Parc des Volcans d’Auvergne, Jean Mialier, Président de l’association Traces de Pierre, Laurence Castanié, Responsable atelier de lave émaillée, Marie-Hélène Chateau, Présidente de l’association Patrimoine Aurhalpin, Laurent Thévenot, Maire de la Ville de Volvic, Stéphane Calmard, Président de la branche professionnelle nationale de l’architecture. Une belle reconnaissance IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Ce prix a vocation à récompenser et valoriser les personnes qui s’impliquent en faveur du patrimoine. La Présidente de l’association "Patrimoine AURAHLPIN" souligne que la lave émaillée a été source de découverte et d’émerveillement pour les membres du jury qui ne soupçonnaient pas la diversité d’application offerte par cette technique. Jean Mialier, président de l’IMAPEC, se dit fier et honoré par cette reconnaissance et précise que 70% des émailleurs ont été formés dans cette école. Soutenu par la Ville de Volvic, cet organisme est le seul centre de formation en France à dispenser une formation reconnue par une certification homologuée par l’État. Il propose également des formations de tailleurs, graveurs et sculpteurs sur pierre. Conscient des enjeux de préservation du patrimoine culturel et artisanal local, le Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne valorise le travail de formation et de transmission des savoir-faire de l’IMAPEC au travers de la « Marque Valeur Parc naturel régional ». Un peu d’histoire IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII L’École d’Architecture de Volvic a été créé en 1820 par Le Comte Chabrol de Volvic (1773-1843). L’école a accueilli plusieurs générations de spécialistes des métiers de la pierre et formé jusqu’à une centaine d’élèves par jour (venant de France entière et de La Réunion) dans les années 1990. Initialement dénommée École départementale d'architecture de Volvic (EDAV), l'école est devenu en 2009 l’Institut des Métiers d’Art de la Pierre et de la Construction (IMAPEC), gérée par l’association Traces de pierre. La lave émaillée, un savoir-faire unique pour une mise en œuvre diversifiée IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Exposition des outils de valorisation de la pierre volcanique © IMAPEC La Pierre de Volvic est parfaite pour l’émaillage sur lave du fait de sa composition riche en silice qui permet une adhésion parfaite avec l’émaillage. C’est une pierre inaltérable, précieuse et noble. Le travail sur la lave permet de travailler dans différents secteurs d’activités, comme la signalétique, la décoration d’intérieur, l’architecture, mais aussi avec des cuisinistes pour fabriquer par exemple des crédences, des tables ou bien des plans de travail. La lave émaillée peut -être très tendance, elle est utilisée notamment dans le haut de gamme et le design. De grandes entreprises font appel à la pierre de Volvic et aux émailleurs sur lave pour fabriquer des équipements dans des hôtels de luxe. Ils exportent ainsi ce savoir-faire à travers le monde. Laurence Castanié, responsable de formation en lave émaillée à IMAPEC depuis 30 ans est toujours fascinée par la diversité des réalisations qui sont possibles avec la lave émaillée : « Chaque professionnel de la lave émaillée va trouver son envie et son écriture. C’est un travail qui les amène à la découverte d’eux-mêmes . »
- Restauration de milieux humides à Anzat-le-Luguet
Une opération exemplaire portée porté par le Sigal, dans le cadre du Contrat territorial Vert et Bleu Alagnon, pour limiter l’impact des captages d’eau potable du Rayet sur le milieu naturel. © SIGAL Alagnon, Glob Éditions 2021 Enjeux et acteurs IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Le secteur des sources du Rayet sur la commune d’Anzat-le-Luguet (63) est au cœur de nombreux enjeux : richesses naturelles (zones humides notamment), agricoles et production d’eau potable. Sur ce site, le Syndicat des Eaux du Cézallier (SIAEP) est gestionnaire d’un important réseau d’eau potable qui dessert 14 000 abonnés des communes du Puy-de-Dôme, du Cantal et de la Haute-Loire. Depuis 2018, il a engagé une réflexion sur la restructuration de son réseau d’adduction. Dans le cadre de l’élaboration de leur projet, le SIAEP s’est rapproché du SIGAL et du CEN Auvergne pour discuter techniquement d'une version « optimisée », prenant en compte au mieux l’enjeu de préservation des milieux humides à l’amont du réseau d’adduction en eau potable du syndicat et de manière plus générale une meilleure prise en compte des enjeux liés notamment aux zones humides et milieux aquatiques. En parallèle, un travail de terrain et d’analyse de données a permis de mettre en évidence des enjeux plus globaux liés aux zones humides sur le secteur. Il s’agit notamment de zones humides qui ont subi diverses modifications de leur fonctionnement hydrographique suite à des travaux de drainage et de recalibrage du petit chevelu. Un chantier concerté IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Il a donc été convenu de travailler sur un projet de restauration de zones humides de manière concertée avec l’ensemble des acteurs locaux sur le secteur situé juste à l’aval du Périmètre de Protection Immédiat et en amont de la cascade d’Apcher. Les travaux réalisés en fin d’été 2021 visent donc à la restauration des fonctionnalités hydrologiques de ces zones de sources. L’objectif est de retrouver un cheminement des eaux le plus naturel possible. A cette fin, les travaux consistent à : assurer le rejet des trop-plein des zones de captage le plus en amont possible. combler les fossés de drainage existants et renaturer les écoulements pour retrouver des écoulements se rapprochant le plus possible du fonctionnement historique de la zone. remplacer 3 des 4 ouvrages de franchissement actuels (buses béton) par des ouvrages à fond libre. réaliser des aménagements agropastoraux sur les parcelles attenantes (mise en défends, point d’abreuvement, passages à gués). Ces travaux sont réalisés avec l'appui financier de l'Agence de l'Eau Loire Bretagne, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, et de l'Agglo Pays d'Issoire. Les indicateurs développés (cartographie d’habitats, transects LIGERO, température, poissons, …) permettront d’évaluer les résultats sur le fonctionnement du site.
- Une journée dans le Sancy pour les volontaires d'Unis Cité
Le Parc a accueilli une dizaine de jeunes volontaires en service civique venus découvrir la réserve naturelle Chastreix-Sancy. L’association Unis Cité qui accueille ces jeunes porte, avec la Communauté de communes du Massif du Sancy, un projet de valorisation des nouvelles mobilités appelé Mobili’Terre et avec Clermont Auvergne Métropole, un projet d’ambassadeurs du développement durable. Le Parc des Volcans d’Auvergne est partenaire de cette opération et a proposé de présenter à ces volontaires le bilan énergie du territoire du Sancy, les chiffres clé des mobilités dans les zones peu denses de montagne avec un focus sur la réserve naturelle de Chastreix-Sancy. La journée s’est déroulée en deux temps, le matin en salle pour les éléments chiffrés et de contexte. Les jeunes ont beaucoup échangé avec Camille Thomas, garde-chargée d'étude à la Réserve et Virginie Delage, chargée de mission au Syndicat mixte du Parc des Volcans d'Auvergne. L’après-midi, Camille Thomas a conduit le groupe au cœur de la Fontaine Salée et a pu expliquer quelles étaient les enjeux de la fréquentation d’un site naturel sensible et les modalités de conciliation des usages sur ces espaces naturels : visiteurs, parking d’accès, navettes…
- Un chantier-école à la tourbière de la Plaine Jacquot
30 élèves du lycée agricole Louis Mallet de Saint-Flour ont prêté main forte aux agents techniques du Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne pour rénover le ponton vieux de 30 ans. La tourbière de la Plaine Jacquot recouvre 17 hectares sur la commune puydômoise de La Godivelle. Sa biodiversité remarquable lui vaut aujourd’hui d’être intégrée dans le périmètre de la Réserve naturelle nationale des Sagnes de La Godivelle . Très prisé des visiteurs, ce site est dédié à l'accueil du public et à la découverte de la nature depuis la fin des années 1980. Un ponton en bois permet de traverser la zone humide en gardant les pieds au sec et en évitant de piétiner les milieux sensibles. Tous les étés, le Syndicat mixte du Parc organise des visites guidées à la découverte de la faune et de la flore de ces écosystèmes si particuliers. Environ 1000 personnes fréquentent le site tous les ans. LE CHANTIER ÉCOLE Pendant toute une semaine, accompagnée de quatre de leurs enseignants, la classe de Première "Gestion des milieux naturels et de la faune" du lycée agricole cantalien Louis Mallet de Saint-Flour a prêté main forte aux agents techniques du Parc des Volcans d’Auvergne. Ce chantier prépare les élèves au Bac Professionnel sur les métiers de l'environnement. La semaine était également l'occasion pour les jeunes de découvrir la gestion d'un espace naturel, avec le témoignage du conservateur de la Réserve. L'objectif du chantier était de rénover le ponton soumis à la rude épreuve du temps : la structure vieille de 30 ans a été démontée et évacuée de la tourbière à la force des bras. Une ossature en chêne a ensuite été installée, surmontée d'un platelage en mélèze. Au total, ce sont plus de 100 mètres de ponton qui ont été entièrement remplacés. La sécurité et le confort du public en seront confortés. Ces travaux permettront également de préserver l’intégrité écologique du site en limitant le piétinement par le public. Conduits par le Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne, gestionnaire de la Réserve naturelle, les travaux ont été financés par le Syndicat des tourbières du Cézallier, l’État et le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes.
- La saison des chantiers participatifs dans le Parc des Volcans d'Auvergne
Le Syndicat mixte du Parc a organisé en octobre 2021 une série de chantiers participatifs pour l'entretien de renvois d'eau sur les sentiers du massif adventif, dans le Sancy. L'association de trail XTTR63, des salariés du groupe Eramet Interforge / Aubert et Duval Issoire, et pour la première année, le peloton de gendarmerie de moyenne montagne du Mont-Dore ont répondu présent à l'appel du Parc. Pour les gardes-nature du Parc, l'automne est la saison dédiée aux travaux d'entretien, en particulier celui des renvois d'eau situés sur les sentiers de randonnées. Sur l'ensemble du site Natura 2000 Monts Dore dont le Syndicat mixte du Parc a la gestion, plus de 70 kilomètres de chemins sont concernés. Chaque année, le Parc fait appel aux bonnes volontés, en impliquant des associations ou des entreprises-partenaires. En ce mois d'octobre, l'association de trail XTTR63, l'entreprise Eramet Interforge / Aubert et Duval Issoire et pour la première fois, le peloton de gendarmerie de moyenne montagne du Mont-Dore, ont prêté main forte aux gardes-nature sur le massif adventif, dans le Sancy. Ils ont manié pelle et pioche pour déblayer les renvois d'eau existants et permettre aux précipitations de s'évacuer sans endommager le sentier. Peu épais et friables, les sols volcaniques sont en effet très sensibles à l'érosion et particulièrement mis à rude épreuve sur ces sites facilement accessibles et très prisés des randonneurs. Une fois mis à nus, les sols n’ont pas le temps de se reconstituer du fait du maintien de la fréquentation. Les visiteurs, mal à l’aise sur ces zones érodées, marchent sur les côtés des chemins qui abritent des habitats d’intérêt patrimoniaux. Ces chantiers sont donc essentiels pour limiter l'érosion et maintenir les sentiers en bon état. Ils ont également une fonction de sensibilisation, tout aussi importante. Les gardes-nature font connaître la nature de leurs missions au quotidien et peuvent expliquer, par exemple, quelles sont les techniques de restauration de sentier ou comment chacun peut adapter son comportement pour limiter son impact sur les milieux naturels. Chaque année, le Syndicat mixte du Parc organise des chantiers de ce type sur les massifs volcaniques de son territoire : Sancy, Chaîne des Puys, Cézallier ou Monts du Cantal. Leur succès témoigne de l'intérêt croissant des habitants pour les enjeux de préservation des sites naturels auxquels ils sont attachés
- Enlèvement de dépôts sauvages dans la Chaîne des Puys
Jeudi 7 octobre, une entreprise spécialisée dans la décontamination a procédé à l’enlèvement d’un dépôt sauvage d’amiante d’un mètre cube à Orcines, sur le périmètre de la Chaîne des Puys, sous le contrôle de l’équipe mutualisée du Département du Puy-de-Dôme et du Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne. Ce même jour, deux autres dépôts sauvages d’amiante ont été traités à proximité de l’arboretum de Royat. Des dépôts sauvages pris en charge financièrement par les communes, avec le soutien du Département du Puy-de-Dôme. L’ensemble des déchets a été retiré suivant les prescriptions réglementaires et une méthodologie stricte du fait de la toxicité des matériaux à éliminer. En effet, le désamiantage est une opération complexe qui ne peut être réalisée que par des spécialistes certifiés et accrédités. Une fois extraits des milieux naturels, les déchets ont pris la direction d’une structure agréée pour en assurer l’élimination et la dépollution. Les dépôts sauvages de ce type portent atteinte à l'intégrité paysagère et environnementale d'un patrimoine d'exception et sont la conséquence d’une incivilité dont les collectivités se passeraient bien, alors que les efforts de tous comptent pour préserver l’environnement. À ce titre, il est formellement interdit de déposer des déchets, qui plus est toxiques, sous peine d’une amende d’un montant de 75 000 euros, pouvant aller jusqu’à 2 ans d'emprisonnement. Depuis 2016, en coordination avec les services de l’État et des collectivités, le Syndicat mixte du Parc, par le biais de ses gardes nature, recense chacun des sites de dépôts sauvages localisés en Chaîne des Puys -faille de Limagne. Le Département du Puy-de-Dôme et le Syndicat mixte du Parc des Volcans d'Auvergne, via l’équipe mutualisée de gestion et de préservation de la Chaine des Puys - faille de Limagne, travaillent avec les 30 communes de ce territoire pour lutter activement contre ces dépôts sauvages. Pour ce faire, ils définissent ensemble un programme d’actions pluriannuel et les moyens à mettre en œuvre pour réduire significativement ces incivilités.
- Un conseil scientifique pour les réserves naturelles gérées par les Parcs en Auvergne
Les Parcs naturels régionaux des Volcans d'Auvergne et du Livradois-Forez gèrent des réserves naturelles nationales ou régionales, des espaces constituant des concentrés de nature à préserver. Pour les accompagner dans leurs travaux, un conseil scientifique vient d'être installé. Parmi les missions confiées aux Parcs naturels régionaux, la préservation et la valorisation de milieux naturels remarquables et fragiles intègrent leurs priorités : leurs territoires disposant habituellement de sites dotés d'une importante biodiversité et présentant des enjeux de conservation d'espèces protégées, c'est tout naturellement que l’État et la Région Auvergne Rhône-Alpes confient aux deux Syndicats mixtes de Parcs la gestion de réserves naturelles, après appel à candidatures. Ainsi : le Syndicat mixte du Parc des Volcans d'Auvergne gère 4 réserves naturelles nationales du Puy-de-Dôme (Chastreix-Sancy , Vallée de Chaudefour , Sagnes de La Godivelle et Rocher de la Jaquette), ainsi que la Réserve naturelle régionale des Tourbières du Jolan et de la Gazelle dans le Cantal le Syndicat mixte du Parc naturel régional Livradois-Forez gère la Réserve naturelle régionale du Lac de Malaguet dans la Haute-Loire. Au regard de la diversité des thématiques scientifiques abordées dans ces aires protégées, ces gestionnaires font souvent appel à des experts pour les assister dans la gestion de ces espaces remarquables et émettre un avis sur les projets susceptibles les concerner. Aussi, pour mutualiser et articuler les regards et conseils de ces personnalités qualifiées, sous l'égide de l’État et du Conseil régional d'Auvergne Rhône-Alpes, un Conseil scientifique commun à ces 6 réserves naturelles des Parcs naturels régionaux d'Auvergne vient d'être créé. Composé de 26 membres issus des sciences naturelles et humaines et coprésidé par Armelle Caron et Charles Lemarchand, le Conseil scientifique des réserves s'est réuni pour la première fois le 8 septembre 2021. Accueilli par la Réserve naturelle régionale des Tourbières du Jolan et de la Gazelle, après l’installation du conseil et une présentation rapide des réserves naturelles concernées, lé dossier de gestion de l’étang de la réserve naturelle régionale des Tourbières du Jolan et de la Gazelle a été examiné. Ce conseil scientifique se réunira entre 1 à 3 fois par an. La prochaine séance de travail, prévue cet automne, sera accueille par la Réserve naturelle nationale du Rocher de la Jaquette.
- Les araignées, une biodiversité méconnue de nos forêts
Une étude menée sur des îlots de sénescence forestiers en Chaîne des Puys identifie 86 espèces d’araignées… Une biodiversité méconnue à huit pattes qui nous ouvre les portes d’un nouveau monde. Abondantes, les araignées occupent tous les milieux terrestres : des zones humides aux déserts. Ce sont des prédateurs carnivores exclusifs considérés comme les plus importants prédateurs d’insectes dans la nature. Elles ont par conséquent un rôle majeur dans le fonctionnement des écosystèmes. Elles développent différentes stratégies de chasse : piège avec une toile, à l’affut ou en chassant activement leurs proies. La connaissance des araignées de France et du massif central reste lacunaire. La répartition, l’écologie de nombreuses espèces sont encore à découvrir. On dénombre 41 familles d’araignées en France pour un nombre d’espèces compris entre 1700 et 1800 à l’heure actuelle. Forêts et araignées Les forêts sont des écosystèmes complexes qui, lorsqu’elles sont proches d’un fonctionnement naturel, peuvent accueillir une biodiversité riche et singulière, dont une diversité d’araignées non négligeable qui exploite toutes les strates de la forêt, de la litière jusqu’à la canopée. Les araignées forestières sont sensibles à la présence de bois mort au sol et au maintien du couvert forestier, indispensable à la présence d’un micro-climat humide et frais. Certaines espèces, du fait de leur faible capacité de dispersion, peuvent être le témoin de la présence de forêts anciennes. Aussi, la préservation de zones forestières d’intérêt écologique est un gage de préservation de cortèges d’espèces particuliers. Des îlots de sénescence comme laboratoire d’étude Le Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne incite à la création de zones forestières en libre évolution à l’échelle de son territoire, permettant de former une trame de vieux bois. Cela permet de garantir notamment la préservation d’espèces aux exigences écologiques strictes. Ces zones constituent aussi des laboratoires pour mieux étudier la biodiversité et comprendre l’évolution naturelle des forêts. C’est dans le cadre d’une étude sur les insectes sur des îlots de sénescence en Chaîne des Puys qu’une première liste des araignées a pu être réalisée avec l’accompagnement de la Société d’Histoire Naturelle Alcide d’Orbigny. 86 espèces d’araignées, appartenant à 19 familles, ont ainsi pu être identifiées à ce stade dans les îlots en libre évolution de la Chaîne des Puys. Ce nombre est déjà conséquent, mais ne constitue probablement qu’une fraction des espèces d’araignées qui habitent ces zones. En effet, certaines sont discrètes, peu faciles à observer (par exemple vivant dans la canopée…), mais cela donne un premier ordre d’idée et permet de se familiariser avec un monde fascinant mais méconnu.
- Anticiper le changement climatique
La Jasione n°6 vient de sortir. Au sommaire du journal de la Réserve naturelle de Chastreix-Sancy : réalité climatique, impacts constatés, modification des milieux naturels et des pratiques, paroles d’acteurs, premières adaptations possibles. « Le changement climatique est une réalité sur le Sancy, démontrée par les études climatiques locales » énonce Lionel Chauvin, Président du Parc des Volcans d’Auvergne. Ce numéro spécial de la Jasione expose les impacts constatés par les acteurs locaux et identifie des premières pistes d’adaptation. C’est le résultat d’un travail exploratoire mené sur le territoire de la Réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy par le Parc des Volcans d’Auvergne, dans le cadre d’un projet national et européen d’intégration des enjeux climatiques dans la gestion des espaces naturels protégés, Le LIFE Natur’Adapt.
- Le Parc des Volcans d'Auvergne poursuit ses réflexions autour du changement climatique
La Réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy proposait, samedi 25 janvier dernier, une conférence-débat sur les effets et enjeux du changement climatique. Parmi les six sites pilotes sélectionnés en France, la Réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy est partenaire du programme LIFE Natur'Adapt, un projet européen visant à intégrer les enjeux du changement climatique dans la gestion des espaces naturels protégés. Le 25 janvier dernier, les habitants et acteurs du territoire étaient invités à une conférence-débat visant à recueillir leurs observations et sentiments à l'issue de la présentation de données scientifiques locales en termes d'évolution et de projection à 30 - 50 ans. Les chiffres clés exposés sur le climat du massif du Sancy Frédéric Serre, géographe à l’Université de Limoges rattaché au laboratoire GEOLAB et membre du Conseil scientifique du Parc, a rappelé les caractéristiques du climat dans le massif du Sancy. Ces données tirées de l’étude climatique qu’il a réalisée pour le compte du Parc des Volcans en 2015 et qu'il a pu actualiser avec des données allant jusqu'en 2019. Une évolution récente des températures Les observations réalisées depuis près de 70 ans à la station météorologique du Mont-Dore (1030m) permettent de cerner les évolutions récentes du climat dans le massif du Sancy et révèlent notamment l’accélération de la hausse des températures. A partir de modèles appliqués aux données de la station météorologique du Mont-Dore, des projections sur l'évolution possible du climat à 30 et 50 ans ont été produites. Iris Lochon, chargée de mission LIFE Natur'Adapt au Parc des Volcans, a présenté ces résultats et invité les participants à échanger à ce sujet ; un questionnaire a également été proposé pour recueillir leurs perceptions face au changement climatique. Retrouvez la synthèse des éléments présentés lors de la conférence. Le projet : se mobiliser ensemble pour adapter les pratiques Prévu sur 5 ans (2018-2023) et coordonné au plan national par Réserves Naturelles de France, le projet LIFE Natur'Adapt consiste à élaborer un diagnostic du territoire en termes de vulnérabilité au changement climatique et, sur cette base, de mettre au point un plan concerté localement pour adapter les pratiques qui concernent les milieux naturels de la réserve naturelle. L'originalité de la démarche réside dans son caractère expérimental : la méthode et les outils nécessaires à la conduite de cette dynamique sont testés par la réserve naturelle de manière à être opérationnels et transférables à d'autres gestionnaires. Il s'agit également d'impliquer l'ensemble des acteurs et de faire appel à une communauté de praticiens et d’experts dans ce domaine. La suite de la démarche ? A compter de mai 2020, les habitants et acteurs locaux seront invités à prend part à cette démarche pour évaluer ensemble les vulnérabilités du territoire au changement climatique et envisager des pistes d’adaptation. La mobilisation organisée par la Réserve naturelle nationale de Chastreix Sancy se fera au travers d’ateliers thématiques, d’entretiens et de restitutions sur le terrain et lors de futures conférences durant l’année 2020.
- Échanges de connaissances pour la gestion forestière à proximité de tourbières
Début octobre dernier, les agents du Parc des Volcans d'Auvergne ont contribué à une formation des agents de l'Office National des Forêts aux enjeux des tourbières, l'occasion d'échanger sur les enjeux et pratiques. Organisée par le Pôle relais tourbières, au cœur du Parc des Volcans d'Auvergne, cette formation a rassemblé des stagiaires venus de toute la France. La visite de différents sites ayant fait l'objet de travaux de restauration de tourbières boisées artificiellement a permis d'illustrer les principes théoriques évoqués en salle. Les Espaces Naturels Sensibles Pavin-Creux de Soucy et Montagne du Mont, le lac de Bourdouze, le Contrat territorial Sources de la Dordogne Sancy Artense, la Réserve de Chastreix-Sancy, tous gérés ou animés par le Syndicat mixte du Parc, ont ainsi fait office de cas concrets. Les échanges sur les partis pris et sur les résultats attendus ont permis d'enrichir les analyses des uns et des autres et de partager des retours d'expérience.

























