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272 résultats trouvés avec une recherche vide

  • La préservation de la Chouette de Tengmalm fédère

    Après 4 années d’enquête participative sur la présence en Chaîne des Puys de ce petit rapace, le Syndicat mixte du Parc des Volcans d'Auvergne et ses partenaires dressent le bilan et engagent les premières actions. Retrouvée dans le Massif central entre 800 et 1 400 m d’altitude, la chouette de Tengmalm est inféodée aux vieux arbres creusés de loges de Pics noirs, qu’elle utilise pour sa nidification. En déclin, sa population en France est estimée entre 1 500 et 2 000 couples et elle bénéficie d’une protection au niveau européen. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Un projet fédérateur piloté par le Syndicat mixte du Parc Si la Chouette de Tengmalm est présente dans la Chaîne des Puys, aucun suivi récent n’avait été réalisé. En 2016, le Syndicat mixte du Parc lance avec ses partenaires une enquête participative. Objectif : mieux connaître l’espèce et son habitat pour mieux la préserver en l’intégrant à la gestion forestière du site. Le Syndicat mixte du Parc a constitué un groupe de suivi rassemblant acteurs de la forêt, naturalistes bénévoles, étudiants du Lycée de Rochefort-Montagne et services de l’état. Entre 2016 et 2019, des prospections ont été mises en œuvre pour localiser les mâles chanteurs et vérifier l’occupation des loges de pics noirs en Chaîne des Puys. Enfin, un travail avec les acteurs forestiers, comme l’Office National des Forêts, permet de discuter des solutions pour intégrer la chouette dans la gestion sylvicole : préservation des arbres à loges, gestion forestière douce dans les zones de présence de l’espèce… IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII De la localisation des mâles chanteurs à la découverte de zones de nidification En 2019, c’est l’heure du bilan après 4 années de travail. 46 données positives d’écoute de chant ont été recueillies. Cela a permis de préciser les forêts dans lesquelles la chouette est présente. Côté reproduction, 5 zones de nidification ont pu être identifiées. La présence de la Chouette de Tengmalm dans nos forêts de montagne et son succès de reproduction dépendent de nombreux paramètres. Parmi les facteurs déterminants, l’offre en nourriture et la présence d’arbres à cavités sont fondamentales. Avant même la fin de l’enquête, des actions ont été engagées dans ce sens : le travail réalisé avec les acteurs forestiers publics et privés a permis d’identifier et de préserver des arbres à loges. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Une contribution au niveau national La Ligue pour la Protection des Oiseaux, l’Office National des Forêts et le Parc national des Cévennes organisent la 3e rencontre du réseau national des « Petites chouettes de montagne » du 17 au 19 octobre à Florac, en Lozère. Pour l’occasion, deux gardes nature du Syndicat mixte du Parc vont présenter les résultats des 4 dernières années de suivi : en lien avec le chargé de mission Natura 2000 de la Chaîne des Puys, ils ont procédé à des démarches de prospection, de repérage de loges potentielles, d'encadrement des écoutes participatives, de vérifications à la caméra de l'occupation de ces loges... Ces données seront intégrées aux données nationales concernant la Chouette de Tengmalm. Des partenaires mobilisés Cette enquête a été possible grâce à l’engagement et la contribution de plusieurs partenaires. Merci à eux !

  • Partager les expériences pour valoriser nos réserves naturelles régionales

    Une délégation cantalienne représentant la Réserve naturelle régionale des tourbières du Jolan et de la Gazelle s’est rendue au Lac de Malaguet. Les réserves naturelles régionales ont pour objectif de conserver la biogéodiversité, à travers trois missions indissociables : protéger, gérer et sensibiliser. La Réserve naturelle régionale du Lac de Malaguet, gérée par le Syndicat mixte du Parc Livradois-Forez, a été classée en septembre 2014. Depuis, le site a fait l’objet d’un programme d’actions financé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Europe qui a, notamment, permis l’aménagement d’un sentier de découverte, la mise en place d’animations pour le grand public et les écoles voisines, la réalisation d’outils de communication… Les tourbières du Jolan et de la Gazelle à Ségur-les-Villas, dans le Cantal, ont été classées en Réserve naturelle régionale en juin 2018. La gestion en est assurée par le Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne. Afin de nourrir les réflexions sur la valorisation et l’ancrage territorial de cette dernière, des acteurs cantaliens ont rendu visite à leurs homologues à Malaguet le 19 juillet dernier. L’occasion de partager les réflexions sur la valorisation de ces joyaux naturels et de bénéficier d’une présentation des actions et projets futurs concernant la réserve naturelle du lac du Malaguet. Des contextes différents, mais une volonté commune de valoriser tout en préservant Les deux réserves se situent dans des contextes différents. Le Lac de Malaguet (communes de Félines, Monlet et Sembadel) est aux confins du plateau cristallin de la Chaise-Dieu et du Velay, dans un environnement essentiellement boisé. Les tourbières du Jolan et de la Gazelle (commune de Ségur-lesVillas) sont localisées sur les plateaux basaltiques du Nord-Est du volcan Cantalien, essentiellement utilisés par l’agriculture (estives notamment). Mais les problématiques de valorisation sont communes. L’enjeu est de pouvoir donner à découvrir et sensibiliser les acteurs et le grand public dans le respect de la protection du site. Quels aménagements, quels outils de communication, quels messages de sensibilisation, quels publics cibler en priorité… ? Cet échange, impulsé par Marie-Agnes Petit, Présidente du comité consultatif (instance de gouvernance des Réserves) de la Réserve de Malaguet, et d’Angélique Brugeron, Présidente du Comité consultatif de la Réserve du Jolan et de la Gazelle, toutes deux conseillères régionales, a donné lieu à des échanges riches aux bénéfices des deux territoires. Charge au Syndicat mixte du Parc des Volcans d'Auvergne, en tant que gestionnaire de la réserve, accompagné en particulier par Hautes-Terres Tourisme et Hautes Terres Communauté sur ce volet de la valorisation, de poursuivre les réflexions et proposer un projet partagé pour les tourbières du Jolan et de la Gazelle.

  • "LIFE Natur'Adapt" et le changement climatique

    Le projet LIFE Natur'Adapt vise à intégrer, en innovant sur la base des ressources existantes, les enjeux du changement climatique dans la gestion des espaces naturels protégés européens. Prévu sur 5 ans (2018-2023), le projet est coordonné par Réserves Naturelles de France, en s’appuyant sur un processus d’apprentissage collectif dynamique avec neuf autres partenaires. Il se structure autour de trois grands axes : l’élaboration d’outils et de méthodes opérationnels à destination des gestionnaires pour élaborer un diagnostic de vulnérabilité au changement climatique et un plan d’adaptation le développement et l’animation d’une communauté d’experts et de praticiens de l’adaptation dans les espaces naturels l’activation de tous les leviers nécessaires pour la mise en œuvre concrète de l’adaptation. Les différents outils et méthodes seront expérimentés sur six réserves partenaires du projet, puis revus et testés sur 15 autres sites avant d’être déployés aux échelles nationale et européenne. La Réserve de Chastreix-Sancy face au changement climatique Le changement climatique est observable sur le territoire de la réserve. La réduction de l’enneigement (-16% de jours de neige sur le massif des Monts Dore entre les périodes 1960-1985 et 1985-2010) en est un exemple. La modification possible du régime des précipitations (fort événement plus fréquent) ou la sensible augmentation des températures sont également des facteurs pouvant impacter les milieux sensibles de la réserve, notamment les crêtes du Sancy et mettre en péril la pérennité d’espèces endémiques et emblématiques de la réserve, telle que la Jasione crépue d’Auvergne. La Réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy a été retenue avec 5 autres sites pour mener la phase d’expérimentation du projet LIFE Natur'Adapt sur les années 2019-2020. Il s’agit, à partir d’un prototype de méthodologie élaboré lors de la phase de conception, d’établir sur la réserve un diagnostic de vulnérabilité au changement climatique ainsi qu’un plan d’adaptation de la gestion face à ces enjeux. L’expérimentation intégrera également le territoire de la Réserve naturelle de la vallée de Chaudefour . La Réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy participera ainsi, avec les 5 autres sites expérimentaux, à un retour critique et à l’amélioration de la méthodologie et des outils proposés par le LIFE Natur'Adapt en vue des phases suivantes du projet. C’est également l’occasion pour la réserve d’intégrer, dès à présent, l’adaptation au changement climatique dans son nouveau plan de gestion puisque parallèlement à ce projet a lieu la rédaction du plan de gestion pour la période 2021-2030. Le projet Natur'Adapt en chiffres 5 ans (2018-2023) 4,2 M€, dont 2,5€ de la Commission européenne via le programme LIFE Climat, 500 000€ du Ministère de la transition écologique et solidaire et 500 000€ de l’Agence française pour la biodiversité. 10 partenaires : Réserves Naturelles de France, EUROPARC, Muséum National d’Histoire Naturelle, Tela Botanica, LPO, Asters - Conservatoire des espaces naturels de Haute-Savoie, Fédération des réserves naturelles catalanes, Syndicat mixte du Parc naturel régional du Morvan, Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne, Association Petite Camargue Alsacienne En savoir plus Réserves Naturelles de France : http://www.reserves-naturelles.org/projet-life-naturadapt Plaquette « l’indispensable adaptation » du projet LIFE Natur'Adapt : http://www.reserves-naturelles.org/sites/default/files/fichiers/plaquette_vf_web.pdf LIFE climate programm : https://ec.europa.eu/easme/en/life

  • Les réserves naturelles régionales à l'honneur

    A l’occasion de l’assemblée plénière du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes du 29 mars 2019 à Lyon, les Réserves naturelles régionales ont été mises en valeur. Les réserves naturelles régionales (RNR) et nationales (RNN) sont des outils de protection forte des espaces naturels en France. Leur objectif est de conserver la "biogéodiversité" à travers trois missions indissociables : protéger, gérer et sensibiliser. Le Syndicat mixte du Parc des Volcans d'Auvergne gestionnaire de la Réserve naturelle régionale des Tourbières du Jolan et de La Gazelle Les tourbières du Jolan et de la Gazelle à Ségur-les-Villas, dans le Cantal, ont été classées en réserve naturelle régionale en juin 2018 par l’Assemblée régionale. Cette réserve naturelle est la première Réserve naturelle du Cantal et la 18e d’Auvergne-Rhône-Alpes. Le Syndicat mixte du Parc, qui a accompagné la commune de Ségur-les-Villas et l’ensemble des acteurs concernés depuis le début de la démarche a été désigné comme son gestionnaire. Son rôle est de : contrôler l’application des mesures de protection élaborer, mettre en œuvre et évaluer le plan de gestion de la réserve naturelle réaliser l’ensemble des opérations nécessaires à la conservation du patrimoine naturel de la réserve assurer l’accueil et l’information du public. Parcs naturels régionaux des Volcans d'Auvergne et Livradois-Forez : coopération en vue Le Parc Livradois-Forez est gestionnaire de la Réserve naturelle régionale du Lac de Malaguet en Haute-Loire. Classé en septembre 2014, le site fait depuis l’objet d’un programme d’actions financé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Europe qui a, notamment, permis l’aménagement d’un sentier de découverte, la mise en place d’animations pour le grand public et les écoles voisines, le suivi de la qualité de l’eau… Sous l’impulsion de Marie-Agnes Petit, Présidente du comité consultatif (instance de gouvernance des Réserves) de la Réserve de Malaguet, et d’Angélique Brugeron, Présidente du Comité consultatif de la Réserve du Jolan et de la Gazelle, toutes deux conseillères régionales, un voyage d’étude sera organisé courant juillet 2019. Les acteurs concernés par la Réserve du Jolan et de la Gazelle rendront visite à leurs homologues à Malaguet afin de profiter de leurs retours d’expérience. Échanges riches en perspective aux bénéfices des deux territoires.

  • Enquêtes publiques d’extensions de deux réserves naturelles nationales

    Parmi les réserves naturelles nationales situées sur le Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne et gérées par son syndicat mixte, deux d'entre elles connaissant un projet d'extension entrepris par l'Etat. Une enquête publique est proposée de mars à avril 2019. Communiqué de l’État L’État a engagé en 2017 une démarche d’extension de deux réserves naturelles nationales situées dans le Département du Puy-de-Dôme, l’objectif étant de définir des périmètres plus cohérents et mieux adaptés à la réalité de terrain. la Réserve naturelle nationale des Sagnes de La Godivelle, créée en 1975 sur 24 hectares de parcelles de tourbières sur la commune de La Godivelle ; le projet d'extention consiste à intégrer dans la réserve naturelle l’intégralité des quatre tourbières situées autour du bourg de La Godivelle (tourbières du Lac -d’en-Bas, de Coualle basse, des Chastelets et de la plaine Jacquot), ainsi que du Lac-d’en-Bas, soit une superficie totale de 144 hectares. la Réserve naturelle nationale du Rocher de la Jaquette, créée en 1976 sur 18 hectares de parcelles d’un coteau de la vallée de Rentières, sur la commune de Mazoires. Dans la perspective d'extension, les parcelles qui présentent un patrimoine naturel remarquable et qui sont exploitées par un agriculteur à des fins de gestion écologique du site (pour éviter un embroussaillement qui compromettrait sa richesse en papillons) sont prises en compte, soit une superficie totale de 36 hectares. Une concertation a été mise en place auprès de tous les acteurs concernés, sous la responsabilité du sous-préfet d’Issoire, avec l’objectif de concilier les activités humaines avec la préservation des milieux naturels. Ces projets s’effectuent dans le cadre de la stratégie de création des aires protégées (SCAP) et du plan biodiversité qui vise à renforcer l’action de la France pour la préservation de la biodiversité. Les enquêtes publiques de ces projets d’extension de RNN se déroulent : > du 4 mars au 3 avril 2019 pour l’extension de la RNN des Sagnes de La Godivelle > du 7 mars au 5 avril 2019 pour l’extension de la RNN du Rocher de la Jaquette. Pour en savoir plus, consultez les dossiers des enquêtes publiques sur le site Internet de la préfecture du Puy-de-Dôme : RNN des Sagnes de La Godivelle RNN du Rocher de la Jaquette

  • Etat des lieux de la trame de vieux bois sur le Parc des Volcans d'Auvergne

    Un travail a été mené en 2018 pour évaluer les surfaces forestières laissées à l’évolution naturelle sur le Parc. Ces zones contribuent à la mise en place d’une trame de vieux bois mais ne représentent aujourd’hui qu’une très faible portion du territoire du Parc. Couvrant 30 % du Parc, la forêt est un élément majeur du territoire. Sa présence et ses caractéristiques (types d’essences, physionomie, âge des arbres…) sont étroitement liées à l’action de l’Homme. Le Syndicat mixte du Parc promeut la création de zones laissées à la libre évolution. L’ensemble de ces zones constitue la trame de vieux bois du Parc. Le nombre et la surface des zones forestières en évolution naturelle, constitueront un descripteur de territoire utilisé pour évaluer l’action du Syndicat mixte du Parc durant la mise en œuvre de la charte 2013-2025 du Parc. État des lieux en 2018 En 2018, le Syndicat mixte du Parc a mené un travail visant à dresser l’état des lieux des zones forestières en libre évolution de son territoire. Les zones considérées sont celles, en forêts publiques ou privées, qui sont décrites comme étant en évolution naturelle (sans intervention sylvicole) dans les documents de planification forestiers (plan simple de gestion et aménagement forestier). A partir des données recueillies, il ressort qu’une faible proportion de forêts est laissée en libre évolution : 239.44 hectares, répartis en 46 zones. Cela représente 0.2 % de l’ensemble de la surface forestière du Parc. Ces zones sont composées essentiellement d’essences autochtones (hêtre, sapins…). Leurs surfaces varient de quelques ares à 25 ha et sont en majorité situées sur des pentes fortes. La part des zones en libre évolution est plus importante dans le domaine public que dans le domaine privé, notamment du fait du fort morcellement des propriétés privées et de leurs faibles surfaces. Comment améliorer ce bilan ? De nombreux éléments constituent des freins pour la mise en place d’une trame de vieux bois. Un des freins est sans nul doute le bénéfice économique moindre pour les propriétaires forestiers s’engageant à laisser en libre évolution une forêt potentiellement productive. Toutefois, certains bénéfices induits par la libre évolution ne sont pas quantifiés : fertilité des sols, résistance et résilience des peuplements… De plus, dans le cas d’un peuplement de faible valeur, ou dans le cas de forts coûts d’exploitation, le manque à gagner peut s’avérer nul. Enfin, il apparait que cet élément financier n’est pas le seul que prennent en compte les propriétaires pour décider de la gestion de leur forêt : aspect patrimonial / historique / social / paysager,… Les idées reçues sont aussi parfois des obstacles. Le grand public peut avoir une perception plutôt négative du bois mort et de la non gestion de la forêt, plus pour des questions de représentations que des raisons de sécurité. Du point de vue de la gestion, la libre évolution peut être perçue comme un échec ou un abandon alors que cela peut constituer un choix éclairé lorsque les conditions sont réunies. Un effort important pour le développement de la trame de vieux bois reste donc à fournir. Pour cela, le Syndicat mixte du Parc souhaite poursuivre le travail partenarial engagé sur cette thématique et travailler à : la sensibilisation des acteurs forestiers la définition d’objectifs partagés l’accompagnement des propriétaires la localisation des forêts à haute valeur écologique… Ce projet bénéficie des aides de l’État.

  • Le sentier GR400 du Puy Mary remis en état

    En septembre et octobre 2018, les agents des Syndicats mixtes du Parc des Volcans d'Auvergne et du Grand Site de France Puy Mary "Volcan du Cantal" ont relevé le défi : la remise en état sur 200 mètres du sentier de grande randonnée permettant d'accéder au Puy Mary, à 1700 mètres d'altitude, sur sa pente Est... Dégradé en raison d'une importante fréquentation et de la fragilité de ses sols volcaniques, le GR400 devait faire peau neuve. L’objectif des travaux effectués dans le cadre de la gestion des sites Natura 2000 est de canaliser les randonneurs sur un sentier confortable et sécurisé afin de limiter les impacts négatifs sur les milieux naturels : dérangement de la faune sauvage et domestique, dégradation du milieu naturel et d’espèces protégées, érosion des sols. Mi septembre, le chantier a démarré. Près de 5 tonnes de matériel ont été acheminés par héliportage jusqu’à la zone de travaux. Composé de toile géotextile, de boudins « coco », de piquets et rondins de bois, ce matériel a servi à restaurer la zone érodée du GR 400 du Puy Mary sur 200 mètres de long, au travers de l’utilisation de techniques douces, naturelles et au savoir-faire des gardes nature du Parc des Volcans d'Auvergne. Les lycéens du Chantier Bac Pro "Gestion des milieux naturels et de la faune" ont prêté main forte pour la restauration du GR400 du Puy Mary. Merci à tous ses jeunes et à leurs enseignants encadrants ! Ils nous livrent leur carnet de terrain. Après 4 semaines de travaux, les résultats sont visibles : un nouveau sentier a été retracé afin de couper le pourcentage de pente, mieux évacuer les eaux de ruissellement (coupes d’eaux) et maintenir le substrat (pose de boudins coco, marches) une main courante a été posée afin de canaliser les marcheurs sur cet itinéraire aux abords du sentier, de la toile géotextile a été posée sur les surfaces érodées pour faciliter la reprise spontanée de la végétation (sans semis). Retrouvez le détail des travaux grâce à ce diaporama. S'élevant à près de 20 000 euros, ces travaux ont été financés grâce à des crédits Natura 2000 du site Massif cantalien que gère le Syndicat mixte du Parc et au Syndicat mixte du Puy Mary.

  • La commune de Saint-Donat s'engage dans la "trame de vieux bois"

    En lien avec l’Office National des Forêts et le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne, la commune de Saint-Donat vient de décider la création d'un îlot de sénescence de 1,7 hectares pour le laisser évoluer naturellement. Tout d'abord, qu'entend-t-on par "trame de vieux bois" ? Les forêts ne sont pas seulement une somme d’arbres. Ce sont des écosystèmes complexes dont l’évolution s’inscrit dans une dynamique naturelle et de long terme : le cycle "sylvigénétique". Ce dernier se décompose en différentes phases : germination/renouvellement, croissance, vieillissement, sénescence… Lorsqu’ils atteignent leurs maturités économiques, les boisements voient ce cycle naturel amputé par leur exploitation : les stades de vieillissements et de morts sont alors globalement absents dans les forêts gérées. Or ces phases ont un rôle primordial : production de bois mort, retour des minéraux au sol, stockage de carbone…De plus, environ 25 % de la biodiversité forestière est associée aux vieux bois et aux bois morts. La "trame de vieux bois" vise à assurer la présence continue dans le temps et l’espace de très gros bois, de bois morts... Elle se concrétise par la préservation d’un maillage de zones forestières et d’arbres présentant des caractéristiques intéressantes en termes de maturité écologique et de sénescence. Si des arbres d’intérêt biologique sont préservés par l’Office National des Forêts (ONF) dans le cadre de la gestion courante, il est aussi nécessaire de garder des portions de plusieurs hectares de forêts où l’évolution redevient naturelle et où plus aucun arbre n’est coupé. Ces zones sont nommées "îlots de sénescence". Un îlot de sénescence sur la commune de Saint-Donat A l’occasion de la révision de son plan d'aménagement de ses forêts communales, en tant que propriétaire et décisionnaire, le conseil municipal de Saint-Donat vient d'officialiser la création d’un îlot de sénescence. Aucune intervention n’y sera réalisée afin de laisser évoluer naturellement l’écosystème forestier. Cela permettra notamment aux arbres d’accomplir leur cycle complet (de la germination à la décomposition) et aux espèces liées à la présence de bois mort de pouvoir trouver des refuges au sein du massif forestier. Cette décision répond à la volonté du conseil municipal d’intégrer les enjeux écologiques dans sa gestion forestière. La parole à François Marion, Maire de Saint-Donat et Président du Syndicat mixte du Parc François Marion Président du Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne « La Municipalité de Saint-Donat est heureuse de contribuer à la constitution d’une Trame de Vieux Bois à l’échelle du Parc. Cette dernière doit se poursuivre dans les années à venir. Nous encourageons les différents propriétaires forestiers à participer dans un effort commun à la mise en place d’un maillage efficace. Cela marque la volonté d’intégrer les différents enjeux présents dans la gestion nos forêts : production de bois, accueil du public, préservation de la biodiversité, de la ressource en eau… Cette action est pleinement inscrite dans la charte du Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne, et notamment son orientation 3.3 visant une gestion environnementale des forêts. Je remercie vivement l'équipe du Syndicat mixte du Parc et l’ONF pour leur accompagnement de la démarche ». Le rôle de l'ONF et du Syndicat mixte du Parc L’engagement de la commune fait suite à un travail mené en commun par l’ONF et le Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne qui vise à localiser les zones pouvant être proposées à la libre évolution. La forêt concernée a ainsi été parcourue et des relevés réalisés afin de mettre en lumière les zones les plus intéressantes d’un point de vue écologique. Plusieurs propositions ressortaient de ce diagnostic. Au final, une zone de 1,7 hectare de sapinière disposant des gros bois, du bois mort, des micro-habitats, a été désignée en îlot de sénescence et évoluera ainsi librement. De plus, des arbres présentant des caractéristiques particulières (arbres de gros diamètre, bois mort sur pied, arbres présentant des micro-habitats comme des trous de pics…) ont été relevés. Certains sont par ailleurs d’ores et déjà préservés dans le cadre de la gestion courante par l’ONF. Une trame d’îlots de sénescence à l’échelle du Parc Le Syndicat mixte du Parc accompagne ainsi les collectivités, en collaboration avec l’ONF, notamment pour la mise en place d’îlots de sénescence. Cela se concrétise par une localisation des secteurs forestiers les plus propices à la libre évolution et à un porter à connaissance auprès des collectivités, l’objectif étant la constitution d’une trame d’îlots de sénescence à l’échelle du Parc. Le nombre et la surface des zones forestières sans intervention constitueront un descripteur de territoire utilisé pour évaluer l’action du Syndicat mixte du Parc durant la mise en œuvre de la charte 2013-2025 du Parc donc cette action découle.

  • Tourbières du Jolan et de La Gazelle, la première réserve naturelle du Cantal

    Le 15 juin 2018, le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes délibérait pour officialiser la toute première réserve naturelle du Cantal. Accompagnée par le Syndicat mixte du Parc, c'est la commune de Ségur-les-Villas qui s'est investie dans la création de la Réserve naturelle régionale sur les tourbières du Jolan et de la Gazelle. Une volonté locale accompagnée par le Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne et soutenue par la Région Auvergne Rhône-Alpes La commune de Ségur-les-Villas (15), territoire rural disposant d’une économie essentiellement agricole, présente un patrimoine naturel remarquable. Consciente des enjeux de préservation existants sur la commune et du potentiel que ce patrimoine naturel constitue dans le développement local, la commune de Ségur-les-Villas a sollicité le classement des tourbières du Jolan et de la Gazelle en réserve naturelle régionale, avec l’appui du Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne. Une phase de concertation large a été animée de 2015 à 2017 par le Syndicat mixte du Parc auprès de l’ensemble des acteurs concernés. Le dialogue constructif, individuel et collectif, entre les différentes parties a permis de définir un projet où tous trouvent leurs places. L’intégration des parcelles dans le périmètre de la Réserve a été discutée avec les propriétaires et les agriculteurs concernés qui ont donné leur accord pour intégrer la réserve. Pourquoi une réserve naturelle régionale ? Les tourbières du Jolan et de la Gazelle présentent des enjeux écologiques forts. Toutefois un certain nombre de menaces étaient identifiées, notamment un phénomène d’eutrophisation lié aux pratiques anthropiques sur le bassin versant. Le projet de Réserve a permis d’échanger avec les acteurs et de mettre en lumière ces problématiques. La création de la Réserve permet de cadrer les différentes activités par un règlement (prévoyant notamment des mesures relatives aux causes d’eutrophisation), de proposer un cadre de gestion partagé qui pourra s’appuyer sur les connaissances écologiques et d’accompagner les acteurs locaux. Cette volonté de préservation, fortement partagée localement, correspondait parfaitement aux objectifs de ce dispositif. La création de cette 18ème Réserve naturelle régionale s’inscrit dans la stratégie globale de la Région en matière d’environnement, d’énergie, d’air, de déchets et d’adaptation aux changements climatiques. La délibération du Conseil régional en constitue l’acte fondateur (création , réglementation). Avec ce classement, le site obtient une reconnaissance de niveau régional en tant qu’espace naturel remarquable d’Auvergne-Rhône-Alpes et à ce titre pourra bénéficier d’une enveloppe exceptionnelle pour améliorer l’accueil du public et la signalétique à vocation pédagogique. La parole à Christian Chabrier, Maire de Ségur-les-Villas "La création de la Réserve est un aboutissement d’une démarche de plusieurs années. Ce classement permet de reconnaître la valeur du patrimoine local et constitue un atout pour notre commune qu’il faut valoriser. La concertation a permis de mettre tout le monde autour de la table et le projet a pu aboutir grâce à l’engagement des acteurs concernés, en premier lieu les sept propriétaires (dont la commune au travers du conseil municipal) et les quatre agriculteurs qui ont accepté de s’engager. A présent, il nous reste à travailler sur la rédaction du plan de gestion avec deux grands objectifs : préserver ce patrimoine que nous avons la chance d’accueillir et le valoriser au mieux pour en faire un atout pour notre territoire. Je tiens à remercier la Région Auvergne-Rhône-Alpes pour le classement du site et le Syndicat mixte du Parc pour son accompagnement." Projet initié par la Commune de Ségur-les-Villas, soutenu par la Région Auvergne Rhône-Alpes et accompagné par le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne.

  • Une vingtaine d’espèces d’odonates identifiés à La Godivelle

    Les libellules font l’objet d’une attention particulière sur le territoire de la Réserve naturelle nationale des Sagnes de La Godivelle. En 2018, 12 ans après la dernière étude globale, les efforts de prospections sont renforcés. Le programme STELI Depuis 2013, la réserve naturelle participe à un programme national de Suivi Temporel des Libellules (STELI). Ce programme s’intègre dans le Plan national d'actions en faveur des odonates et le programme Vigie-Nature du Muséum National d’Histoire Naturelle. L’objectif du STELI est de suivre l’évolution des populations d’Odonates à l’échelle nationale afin de diagnostiquer les causes de variation, en s’appuyant sur des réseaux d'observateurs. En plus de ce suivi, la Réserve naturelle nationale des Sagnes de La Godivelle souhaite en 2018 réaliser un inventaire global des espèces présentes sur les tourbières de La Godivelle. Il s'agit de dresser un état des peuplements odonatologiques, de connaître leur évolution au cours de la saison et d'être en mesure de comparer les résultats avec ceux de l’étude de 2006. En complément des berges du Lac-d’en-Bas, déjà ciblées par l’inventaire de 2006, les anciennes fosses de tourbage de la Plaine Jacquot et des Chastelets sont aussi prospectées. De nombreux passages sont réalisés de mai à septembre pour contacter les espèces aussi bien précoces que tardives. Les adultes sont identifiés à vue ou après capture au filet. Les exuvies - mues des larves que l’on trouve dans la végétation -sont également collectées afin d’être identifiées au laboratoire. Les premiers résultats Cette étude globale permettent de dénombrer plus d’une vingtaine d’espèces d’odonates sur les différentes tourbières de la Godivelle. Parmi l’ensemble de ces espèces, on retrouve des odonates très caractéristiques des milieux tourbeux et rare en France, notamment : la Cordulie arctique (Somatochlora arctica ) la Leucorrhine douteuse (Leucorrhinia dubia), une espèce typique des tourbières, cette petite libellule pond dans les petites mares aux eaux acides et pauvres en poissons. La tourbière de la Plaine Jacquot est considérée comme la plus grosse station du Massif central, plusieurs centaines d’exuvies (mues) sont comptées tous les ans. l’Agrion à lunulles (Coenagrion lunulatum) qui a déjà fait l’objet d’une étude particulière sur sa dynamique de population :

  • Les Syrphes, des bio-indicateurs précieux

    Un inventaire des Syrphes est en cours sur le Lac-d’en-Bas et la Plaine Jacquot. Cette étude permettra d’en connaitre plus sur les populations d’insectes mais surtout sur l’état de santé des tourbières. Qui n'a pas déjà été intrigué par ces insectes semblables à des mouches mais arborant les couleurs des guêpes, volant en surplace au-dessus des fleurs ? Moins connus que les abeilles, les syrphes sont pourtant de très bons pollinisateurs et de redoutables prédateurs de pucerons. Mais ce n’est pas leur seule qualité ! Ce sont également des bio-indicateurs : révélant, par leur présence ou leur absence, la qualité de l’environnement, les syrphes sont donc des outils très précieux pour les gestionnaires d'espaces naturels. Les Syrphidés font partie de la famille des diptères, à l’instar des mouches et des moustiques. On dénombre à l’heure actuelle plus de 500 espèces de Syrphes en France et la biologie particulière de chaque espèce est aussi étudiée. On connait ainsi les habitats, micro-habitats et traits de vie de plus de 95% des syrphes. Toutes ces informations sont compilées au sein de Syrphe the Net, une base de données évolutive qui s’enrichie au fil des études. Un inventaire des Syrphes de la Réserve naturelle nationale des Sagnes de la Godivelle a été lancé en 2018. En comparant la liste d’espèces avec celle attendue dans ce type de milieu, on peut ainsi réaliser un diagnostic fonctionnel de la tourbière. Plus on retrouvera d’espèce sur le terrain par rapport à la liste précitée, plus le milieu est dans un bon état de conservation. Afin d’être le plus exhaustif possible sur la diversité syrphidenne du site, les insectes sont capturés à l'aide de tentes Malaise, puis envoyés aux spécialistes de la Réserve naturelle du Lac de Remoray (Doubs) pour identification en laboratoire. Les premiers résultats sont attendus pour 2019.

  • Des écoliers s’improvisent artistes pour valoriser la biodiversité de leur territoire

    Explorer les richesses naturelles, ordinaires ou plus patrimoniales, de son territoire de vie. Connaître la fragilité de la nature qui nous entoure pour mieux la préserver. Tels sont les objectifs du projet pédagogique "La biodiversité à la porte de l’école" proposé par le Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne dans le cadre de Natura 2000... Neuf classes des communes concernées par les sites Natura 2000 « Monts-Dore » ou « Zone humides de la région de Riom-ès-Montagnes » que le Syndicat mixte du Parc anime (écoles de Valette, Lugarde, Riom-ès-Montagnes, Besse-et-Saint-Anastaise, Chambon sur Lac et la Tour d’Auvergne) ont bénéficié de ce projet pour l’année scolaire 2017/2018. Après avoir réalisé une première sortie de découverte de la biodiversité proche de l’école en mars dernier, les élèves ont poursuivi leur exploration par l’analyse approfondie d’un milieu naturel, puis l’immersion au sein d’un site Natura 2000. Les nombreuses observations de terrain et questionnements ont pu être valorisés grâce à l’appui pédagogique d’artistes professionnels qui ont accompagné les classes dans la conception d’une création originale. Observation et détermination des "petites bestioles" pêchées dans le cours d’eau © SMPNRVA Merci aux enfants et à leurs instituteurs pour leur créativité, ainsi qu'à ceux qui ont permis de concrétiser ces projets : Virginie Basset, musicienne - Compagnie de théâtre Souffleur de Verre - Anne Sophie Emard, plasticienne/ vidéaste - Isabelle Naudin, illustratrice naturaliste - Christophe Bedrossian vidéaste. Ce projet a été financé par l'Europe et par la DRAC Auvergne Rhône-Alpes :

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