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- Formation au Parc des accompagnateurs en montagne
Venus de toute la France, 18 stagiaires ont suivi l'automne dernier une partie de leur cursus pour le diplôme d’Etat d’Accompagnateur en Moyenne Montagne à la Maison du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne à Montlosier. L’objectif ? Transmettre des valeurs de préservation et de partage des patrimoines naturels via des interventions pédagogiques de gardes-nature du Parc. Le Parc des Volcans, un territoire de découverte Environ 200 Accompagnateurs en Montagne diplômés d’Etat (AMM), essentiellement travailleurs indépendants, interviennent dans le Parc des Volcans d’Auvergne. Ce territoire est très prisé nationalement, notamment pour les sorties et séjours scolaires à but scientifique autour du volcanisme mais aussi des paysages et de la biodiversité. Les saisons touristiques estivales et hivernales génèrent également une forte activité pour les accompagnateurs, qui proposent aussi des séjours à l’étranger. L’accompagnement en montagne est une activité viable sur le territoire auvergnat, et un métier de passion. Un partenariat avec le CREPS Vichy - Auvergne Rhône-Alpes qui s'inscrit dans le temps Ce constat a amené le Ministère des Sports a confier au CREPS de Vichy le soin d’organiser une partie de la formation au Diplôme d’Etat d’Accompagnateur en Montagne, en Auvergne. Le CREPS s’est alors tout naturellement tourné en 2020 vers le Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne dont il partage les valeurs : préservation et valorisation des patrimoines naturels, attractivité et rayonnement du territoire. Ce partenariat permet ainsi, chaque automne : l’accueil et l’hébergement d’un groupe de stagiaires à la Maison du Parc la dispense des cours sur place l'organisation de sorties en immersion dans la Chaîne des Puys, ponctuées d'interventions pédagogiques des gardes-nature du Parc Les sujets traités sont nombreux. . Patrimoines naturels, paysagers et humains des Volcans d’Auvergne . Conciliation des activités traditionnelles, économiques et de loisirs . Bonnes pratiques lors de l’encadrement des publics pour la préservation de l’environnement. la mise à disposition des joëlettes appartenant au Syndicat mixte du Parc, pour une formation au maniement de ce fauteuil mono-roue permettant à toute personne à mobilité réduite de randonner l'intervention d’autres acteurs du territoire, comme des sylviculteurs, volcanologues, structures de tourisme et de loisirs, groupes scolaires, accompagnateurs en montagne... Pour le CREPS, comme pour le Syndicat mixte du Parc, l’objectif est de concourir au développement des activités d’animation en moyenne montagne qui contribuent à une dynamique locale et à la création d’emplois, dans le respect des valeurs qui font de notre territoire un Parc naturel régional. Formalisé par une convention renouvelée le 14 novembre dernier, ce partenariat vise donc également à faire de ces futurs accompagnateurs en montagne de véritables ambassadeurs du Parc pour des activités de pleine nature éco-responsables.
- Objectifs 2031 pour la Réserve naturelle de Chastreix-Sancy
Après plusieurs années de travail et de concertation, l’équipe du Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne, gestionnaire de la réserve, a construit un nouveau plan de gestion pour la période 2022 à 2031 qu'il présente dans sa dernière lettre d'information "La Jasione". La mosaïque des milieux naturels, les crêtes, les milieux humides, les forêts, les pelouses montagnardes, la forêt d’épicéas de la Montagne du Mont, l’ancrage territorial et la sensibilisation sont les 7 enjeux autour desquels s’est articulée sa rédaction. Le changement climatique a été nécessairement pris en compte à différents niveaux, de la régression en faune et flore des milieux froids en passant par l’évolution des usages. Chaque enjeu a été décrit : état actuel, points de vigilance, objectifs et actions. La réserve bénéficie ainsi d’une feuille de route claire, précise et indispensable pour les 10 années à venir. Après de nombreuses consultations auprès des habitants, acteurs locaux, élus et scientifiques, ce plan de gestion est en cours d’approbation par le préfet du Puy-de-Dôme. Les missions d’une réserve naturelle nationale ? . Protéger le patrimoine naturel par des bonnes pratiques et de la surveillance . Gérer par des interventions directes sur les milieux naturels, par des recommandations auprès des usagers agricoles, forestiers ou sportifs, par l’évaluation du bon état écologique des milieux naturels, de la flore et de la faune .Sensibiliser tous les usagers de la réserve ainsi que les habitants, adultes A découvrir dans le dernier numéro de La Jasione Le journal de la réserve destiné aux habitants est entièrement consacré à la présentation du nouveau plan de gestion, sous la forme d’une synthèse. Il est disponible en version papier dans les locaux de la réserve, les mairies de Chastreix, Picherande, Le Mont-Dore, la-Tour-d’Auvergne et les médiathèques proches de la réserve ainsi qu’en version numérique ci-dessous.
- Deux actions du Parc présentes dans la revue "Les tourbières, une chance pour le Massif central"
Avec la conduite de multiple projets depuis 2016, les Parcs naturels régionaux et les Conservatoires d'espaces naturels (CEN) du Massif central agissent en faveur des tourbières du Massif central. Dans une revue qui leur est dédiée, la Fédération des CEN revient notamment sur deux actions d'envergure animées par le Parc des Volcans d'Auvergne. Diffusée en ce début d'année 2023, la revue "Les tourbières, une chance pour le Massif central" relate des initiatives développées par les Parcs et les CEN depuis 2016, en fonction de trois types distincts : la sensibilisation, la restauration et l’avenir des tourbières. Des actions en faveur des tourbières du Massif central ? De 2016 à 2022, la Fédération des CEN et le Pôle-relais Tourbières a coordonnée une dynamique d'actions menées par les Parcs naturels régionaux et les CEN, visant à préserver et valoriser ces milieux naturels atypiques et cruciaux. "LES SAVOIRS POPULAIRES ET LA PRÉSERVATION D'UN PATRIMOINE" Tel est le titre de l'article (pages 10 et 11 de la revue) qui présente la stratégie et l'opération "Les tourbières, parlons-en" déployées depuis plusieurs années par le Syndicat mixte du Parc des Volcans d'Auvergne pour faire connaître l'intérêt et l'envie de préserver ces milieux essentiels du Cézallier et de l'Artense en mobilisant les acteurs locaux et favorisant leur participation au projet. Cette action a pris de l'envergure avec le projet en cours de labellisation internationale "Ramsar" de l'ensemble des lacs et tourbières du Cézallier et de l'Artense. Ce territoire du Parc des Volcans d'Auvergne constituerait alors le 3e plus grand site Ramsar de France métropolitaine. Liens utiles : > découvrir les tourbières du Parc > en savoir plus sur l'opération "Les tourbières parlons-en" et le projet de reconnaissance Ramsar. "ADAPTATION DES TOURBIÈRES AU CHANGEMENT CLIMATIQUE" Cette autre action importante du Syndicat mixte du Parc (pages 23 et 24 de la revue) est en fait une expérimentation menée avec succès par son équipe qui gère la Réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy : elle s'inscrivait dans le programme LIFE Natur’Adapt coordonné par Réserves Naturelles de France sur plusieurs territoires volontaires (dont celui de Chastreix-Sancy). Son but ? Intégrer les enjeux du changement climatique à la gestion des espaces naturels protégés européens. Concrètement, en associant les acteurs locaux et en s'entourant d’une communauté d’experts, elle consistait, pour chaque territoire d'étude, à : tester des outils et méthodes pour élaborer un diagnostic de vulnérabilité au changement climatique préparer un plan d’adaptation. Liens utiles : > découvrir la Réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy > en savoir plus sur l'opération du Life Natur'adapt.
- Les solutions fondées sur la nature, conférence le 10 octobre
Lundi 10 octobre, Pierre Mossant – Directeur du CEN Auvergne – animera une conférence sur le thème des Solutions Fondées sur la Nature à 18h30 à Roffiac. "Climat, biodiversité, qualité de vie : tout est lié. En les respectant et en les préservant, nous pouvons faire de la nature et des écosystèmes des atouts pour nos territoires. Découvrez tout cela à travers les solutions fondées sur la nature." Soirée organisée par le Conservatoire des Espaces Naturels d'Auvergne, en lien avec le Collectif pour la narse de Nouvialle.
- ELEVE : pour une gestion éco-responsable du parasitisme des troupeaux
Le "Bistrot du Parc des Volcans d’Auvergne" du 15 octobre dernier a accueilli une trentaine de personnes (éleveurs, vétérinaires, techniciens, enseignants, élus) à la Ferme-Auberge Les Arbres (Riom-ès-Montagnes) pour échanger sur le projet ELEVE (Éleveur Vétérinaire Environnement) qui vise une meilleure maîtrise des traitements antiparasitaires chez les troupeaux. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Un projet partenarial De nombreuses études scientifiques montrent que l’utilisation des traitements antiparasitaires sur les ruminants peut avoir des impacts négatifs sur la faune, la flore, les prairies. C’est pourquoi le Groupement Technique des Vétérinaires d’Auvergne avec plusieurs structures partenaires (la Ligue pour la Protection des Oiseaux, le Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne, le Conservatoire des Espaces Naturels, le Groupement de Défense Sanitaire, les Chambres d’Agriculture du Cantal et du Puy-de-Dôme) ont élaboré en 2017, le projet ELEVE (pour Eleveur Vétérinaire Environnement). Ce projet a pour objectif d’accompagner les éleveurs à un usage raisonné des traitements antiparasitaires dans le but de de ne plus être dans le traitement systématique (comme avec les antibiotiques) de faon à limiter leurs effets négatifs sur l’environnement et la santé humaine tout en garantissant la bonne santé des animaux d’élevage. Sur l’ensemble de l’Auvergne, 22 vétérinaires se sont ainsi engagés aux côtés d’une soixantaine d’éleveurs volontaires dont 13 dans le Cantal, localisés sur des zones à forts enjeux environnementaux. Le process ? identifier les parasites présents dans le troupeau par différentes techniques (analyse de sang, de bouse, analyse sur les parcelles…) établir des préconisations médicamenteuses et agronomiques adaptées à l’exploitation administrer des traitements ciblés permettant de limiter les phénomènes de résistance et ainsi de préserver leur efficacité sur le long terme. © LPO Auvergne Rhône-Alpes sur le projet ELEVE, réalisée avec le Groupement Technique des Vétérinaires d’Auvergne IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Présentation du projet et échanges lors du bistrot du Parc Partenaire du projet, le Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne a choisi d’aborder cette thématique lors d'un "Bistrot du Parc" organisé mi-octobre 2021 à la ferme auberge "Les Arbres", à Riom-ès-Montagnes en présence de Lionel Chauvin, son président. Les intervenants suivants ont rappelé les objectifs du projet et les premiers résultats obtenus : Christophe Roy, vétérinaire à Riom-ès-Montagnes* Laurent Dravigney, vétérinaire à Saint-Flour Pierre Rigaud responsable du projet EleVE pour le Groupement Technique Vétérinaire Auvergne Clément Rollant, chargé de mission à la Ligue pour la Protection des Oiseaux Aimie Bley, chargée de mission Natura 2000 et Patrimoine naturel au Syndicat mite du Parc. Bernard Begon, éleveur Salers au Claux impliqué dans le projet depuis 2018, quant à lui, est venu partager son expérience. *Retrouvez l'interview de Christophe Roy (vétérinaire à Riom-ès-Montagnes) et d'Emmanuel Fournal (éleveur de vaches allaitantes et laitières sur le plateau du Limon). Grâce au Contrat Vert et Bleu des Volcans d’Auvergne, le projet ELEVE se poursuit avec l’appui financier de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de l’Agence de l’eau Adour Garonne. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII En savoir + Lien vers article sur le projet ELEVE présenté sur le site Internet du Pays des Couzes Contact au Syndicat mixte du Parc Aimie Bley Chargée de mission Natura 2000 et Patrimoine naturel 04 71 20 22 10 I abley@parcdesvolcans.fr Financeurs de l'opération
- En mars, une formation en ligne sur les pollinisateurs
Qui sont les principaux pollinisateurs ? Comment interagissent-ils avec les plantes ? Quelles pressions s’exercent sur eux ? Comment les accueillir et les préserver ? Proposé par l’Office Français de la Biodiversité, le MOOC Pollinisateurs invite à explorer ce monde proche de nous, peu connu et pourtant vital. Formation en ligne, gratuite et accessible à tous à partir du 20 mars 2023. Papillons, abeilles, guêpes, mouches : nous comptons plusieurs milliers d’espèces en France qui participent à la pollinisation. Elles jouent un rôle crucial dans le fonctionnement des écosystèmes et pour la production alimentaire. Cependant, on observe aujourd’hui une forte diminution du nombre de ces espèces en raison de pressions des activités humaines telles que la destruction et la fragmentation des milieux naturels, des pollutions, dont les pesticides, ou encore des changements climatiques. Un déclin qui fait craindre des conséquences néfastes pour l’avenir des sociétés humaines. C’est pourquoi, afin de sensibiliser et former tous les publics aux enjeux liés à la pollinisation, l’Office français de la biodiversité, en partenariat avec Réserves naturelles de France et en collaboration avec les associations ARTHROPOLOGIA, Tela Botanica et On passe à l’acte proposent le MOOC Pollinisateurs à compter du 20 mars 2023, qui invite à explorer ce monde proche de nous, peu connu et pourtant vital. S'étalant sur 7 semaine, ce programme en ligne se décline en deux niveaux : un parcours "Initiation", accessible à tous (1h à 2h/semaine environ) un parcours "Perfectionnement" pour approfondir ses connaissances (+ ~2h/semaine supplémentaires). Tout au long du MOOC, les participants apprendront à reconnaître une trentaine d’espèces de pollinisateurs et découvriront les 4 principaux ordres de pollinisateurs ainsi que leurs interactions spécifiques avec leur environnement. Ils pourront également échanger avec une communauté de passionnés, lors de discussions ou d’activités en pleine nature. Une attestation de suivi est délivrée en fin de parcours. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 7 mai 2023. En savoir plus sur les pollinisateurs.
- "Un berger dans mon école" se perfectionne
Fin novembre dernier, les éducateurs à l'environnement intervenant dans les écoles pour animer le programme pédagogique du Parc "Un berger dans mon école" ont bénéficié d'une formation sur la filière viande. Lien entre alimentation des troupeaux et qualité de la viande, relocalisation de la filière veau fermier sur Saint-Flour communauté, commercialisation de la viande d'agneau... autant de sujets abordés durant cette riche journée. Les intervenants à cette formation : Denis Durand, chercheur à l'INRAE Coline Grosjean, de Saint-Flour Communauté l'exploitation ovine Gaec Lou Pastre de Zoé et Jean-Paul Bourdiol à Ardes-sur-Couze. "Un berger dans mon école" ? Un programme scolaire proposé par le Syndicat mixte du Parc des volcans d'Auvergne en partenariat avec l’Éducation Nationale et les acteurs du monde agricole. Il vise à sensibiliser et éduquer les enfants à l'agriculture et l'élevage dans le Parc. Puy-de-Dôme, mon Département, apporte son soutien financier à cette opération. Lien pour en savoir plus.
- Podcast : une balade hivernale dans la Vallée de Chaudefour
H2O, le magazine Nature de France Bleu pays d'Auvergne, vous propose une belle balade dans la Réserve naturelle de la Vallée de Chaudefour, à l'occasion des premières chutes de neige début décembre. A réécouter sans modération ! Une balade souvenirs dans le froid, le vent et la neige, en compagnie du garde de la réserve Philippe Loudin de l'Office National des Forêts (co-gestionnaire de la réserve avec le Parc), qui a passé plus de 30 ans dans la réserve, à la veille de son départ à la retraite... Une interview réalisée par Christophe Noiseux, Animateur sur France Bleu Pays d'Auvergne.
- En février, un colloque de restitution du projet de "Cartographie nationale des milieux humides"
Organisé le 16 février 2023, au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris (au Jardin des Plantes, Ve), cet évènement sera l'occasion de présenter les résultats du projet de cartographie nationale des milieux humides financé par le Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des territoires et accompagné par les agences de l’eau. Depuis deux ans, une équipe pluridisciplinaire constituée de PatriNat OFB – CNRS – MNHN, de l’Inrae, de l’institut agro Rennes-Angers, de l’Université de Rennes 2 et de la Tour du Valat conduit un projet visant à : pré-localiser les milieux humides et les zones humides sur toute la métropole évaluer l’état des milieux humides en cartographiant les habitats par télédétection évaluer les fonctions avec des données satellitaires dans 10 bassins versants. Le projet bénéficie d’une expertise en sciences humaines et sociales, en partenariat avec des collectivités locales pour veiller à la bonne appropriation de ces résultats par les acteurs des territoires. Ces résultats fournissent une connaissance partagée pour contribuer à mieux préserver les milieux humides. Ce colloque sera l'occasion de réunir tous les acteurs techniques et scientifiques intéressés par l’acquisition de nouvelles connaissances sur les milieux humides et par les actions en faveur de leur préservation, pour leur présenter les méthodes mobilisées et les résultats obtenus ainsi que d’échanger sur les appropriations possibles par les acteurs sur les territoires. Les inscriptions sont ouvertes ! Cet événement est labellisé JMZH 2023 (Journée mondiale des zones humides) En savoir plus sur le projet de "Cartographie nationale des milieux humides"
- Un troupeau et désormais une cabane pastorale mobiles pour la Chaîne des Puys
Ce n'est plus à démontrer, le pastoralisme est une activité essentielle pour les Volcans d'Auvergne : en plus de servir une économie locale et de maintenir des savoir-faire ancestraux, cette pratique agricole assure une ouverture des paysages - et donc la lisibilité des formes volcaniques -, ainsi que l’enrichissement de la biodiversité. Le Syndicat mixte du Parc développe son soutien, notamment en pérennisant l'activité d'un troupeau mobile et d'un berger dédié. Un troupeau mobile pour s'adapter aux sites à pâturer Depuis le classement du Parc en 1977, le syndicat mixte accompagne les éleveurs, les coopératives d’estives et les bergers sur le terrain de plusieurs manières : sensibilisation des visiteurs au respect de l'activité, aide à l'installation des clôtures, conseils pour se doter de chiens de protection, aide au montage de dossiers d'équipements des estives collectives... Ce soutien a été développé ces dernières années avec une démarche originale. En 2016, en partenariat avec le Lycée agricole de Rochefort-Montagne, le syndicat mixte a mis au point un projet innovant de troupeau mobile dans la Chaîne des Puys - faille de Limagne. Celui-ci consistait à expérimenter une pratique de pâturage basée sur l'activité "temporaire" d'un troupeau car déplacé en fonction des besoins d'ouverture du paysage, sur les puys de Vichatel et aux abords de Montlosier dans un premier temps. Les éleveurs sur place ne pouvant pas facilement prendre le relai, le troupeau mobile a poursuivi son activité dans la Chaine des Puys-faille de Limagne en attendant des solutions plus pérennes. Et la démarche a finalement ses preuves au fil des années qui ont suivi, puisque depuis 2020, avec le concours du Département du Puy-de-Dôme, elle est pérennisée, avec une dimension plus importante. En effet, ce pâturage ovin mobile est désormais programmé en complément des différents travaux de réouverture du paysage réalisés sur les puys. A titre d’exemple, en 2022, le troupeau mobile a pâturé sur les puys de Jumes, Coquille, Chaumont, Vichatel, ainsi que sur les abords du site de Montlosier… Lien pour en savoir plus sur le soutien au pastoralisme dans la Chaîne des Puys Un berger et sa cabane dédiés au troupeau mobile Bien sûr, pour que le troupeau soit gardienné et guidé, un berger est embauché chaque année par le Syndicat mixte du Parc, sur 6 mois, en lien avec le Lycée de Rochefort-Montagne Rapidement, il était devenu important de lui offrir un hébergement confortable, tout en lui permettant de rester au plus près du troupeau. C'est grâce au financement proposé en 2022 par la Fondation Unesco que le Syndicat mixte du Parc a pu réaliser un projet ambitieux de fabrication d'une cabane pastorale exemplaire mobile. Il s'agit en effet d'un équipement : adaptable aux besoins de pâturage du troupeau, puisque la cabane est facilement déplacée à l'aide d'un véhicule de terrain sur les sites concernés local, puisque fabriqué à Murat-le-Quaire, par l’entreprise Tiny Dome, avec des matériaux locaux (bois douglas de la région, isolée en laine de mouton local…) intégré, avec le choix d’une tinyhouse plutôt qu’un van ou une caravane. Une « Tiny House » ? Comme son nom l’indique, c’est une petite maison construite sur une remorque. En France, cette forme de maison pèse au maximum 3,5 tonnes et mesure au maximum 2,55m de large. Ce petit habitat ne nécessite pas de permis de construire, mais simplement une autorisation pour rester plus de 3 mois sur le même emplacement. Un simple permis de conduire BE permet de la transporter. autonome en électricité, eau et assainissement, grâce : à 2 panneaux solaires posés sur le toit une cuve et un système de potabilisation de l'eau un système intégré de traitement des eaux. Mobile, mais pas la première cabane pastorale présente en Chaîne des Puys ! Il en existait déjà autrefois dans la Chaîne des Puys. Plus récemment, le Syndicat mixte du Parc a aidé au monté de dossiers pour permettre à des estives de se doter ou d'améliorer des cabanes de bergers (estive de Manson à Saint-Genès-Champanelle en 2013, estives d'Orcines en 2016). La cabane mise à l'honneur En novembre dernier, le Syndicat mixte du Parc a eu le plaisir de présenter sa cabane pastorale mobile à l'occasion des Rencontres du réseau départemental des acteurs de l'habitat à Mozac, un événement proposé par le département du Puy-de-Dôme et l'association Hameaux Légers. Les participants ont échangé sur le rôle des habitats légers face aux enjeux environnementaux et de transition écologique ainsi qu'aux besoins d'accès au logement pour tous.
- Commissionnement des gardes nature du Parc
Réaliser des travaux de restauration de sentiers, effectuer des suivis naturalistes, informer le public, surveiller les sites... sont quelques-unes des missions des gardes-nature du Parc. En novembre dernier, Lionel Chauvin, Président du Parc, leur a remis officiellement leur carte de commissionnement au titre de la police de l'environnement, au terme d'une formation. Ils peuvent désormais constater certaines infractions environnementales, même si la pédagogie reste le premier levier pour faire évoluer les comportements.
- De nombreuses communes du Parc bénéficient de la dotation 2022 pour la protection de la biodiversité
Créée en 2019, cette dotation de l'État vise à soutenir chaque année financièrement les communes rurales dont une part importante de leur territoire est consacrée à la protection de la biodiversité. Depuis 2022, pour la première fois, ce soutien financier s'adresse aux communes classées Parc naturel régional. Jusqu’en 2021, la dotation était réservée aux communes situées dans un parc national, dans un parc naturel marin et dans une zone Natura 2000, en fonction de critères de surfaces, du nombre d'habitants... La loi de finances pour 2022 prévoit désormais qu'une part de la dotation (une enveloppe de 5 millions d’euros) soit allouée au profit des communes se trouvant dans des parcs naturels régionaux. Cette réforme reconnaît donc désormais les aménités rurales d'une grande majorité de communes du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne lorsqu'elles répondent aux critères de cette dotation. A noter également deux autres évolutions importantes : une forte augmentation du nombre de communes éligibles sur la part Natura 2000 (1 230 à 2 200 en 2022 contre 1 230 en 2021), ce qui augmente le montant total de cette enveloppe (14,8 millions d’euros en 2022 contre 5,5 millions d’euros en 2021) une hausse importante du total de la dotation (24,3 millions d’euros en 2022, contre 10 millions en 2021). Ces avancées notoires font suite notamment aux demandes formulées par la Fédération des parcs naturels régionaux de France dont le président, Michael Weber, précisait fin décembre dernier qu'il s'agit là d'une "très grande nouvelle pour notre réseau et une reconnaissance du rôle majeur que nos territoires jouent dans la transition écologique".

























