c3138513-c752-438b-a918-8385f899678b Noélie Pradal Chargé(e) de mission Pastoralisme, Natura 2000 / PAEC Chaîne des Puys Équipe Mutalisée de Gestion Chaîne des Puys - faille de Limagne Parc naturel régional des Volcans, Domaine de Montlosier, 63970 Aydat 04 73 65 64 15 npradal@parcdesvolcans.fr < Fiche précédente Fiche suivante > < Retour "Équipe pluridisciplinaire"

bba0473c-edb8-45cc-9b8d-bff879b8043e Tifenn Chantelauze . Animateur Natura 2000 "Massif Cantalien" et "Monts et Plomb du Cantal" . Avis manifestations sportives et culturelles Direction Préservation et valorisation du patrimoine naturel Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne, Place de l'Hôtel de ville, 15300 Murat 04 71 20 22 10 tchantelauze@parcdesvolcans.fr < Fiche précédente Fiche suivante > < Retour "Équipe pluridisciplinaire"

d727242e-a1d1-492e-853e-3a82c2a59917 Laura Blouet Chargé d'étude Rédaction de plans de gestion RNN des Sagnes de la Godivelle Direction Préservation et valorisation du patrimoine naturel Parc naturel régional des Volcans, Domaine de Montlosier, 63970 Aydat 04 73 65 64 37 lblouet@parcdesvolcans.fr < Fiche précédente Fiche suivante > < Retour "Équipe pluridisciplinaire"

38c0e76e-5dc6-423c-99d1-67de67dde27e Rémi Landeau . Chargé de mission Patrimoine naturel 15 . Conservateur de la réserve naturelle régionale des tourbières du Jolan et de la Gazelle Direction Préservation et valorisation du patrimoine naturel Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne, Place de l'Hôtel de ville, 15300 Murat 04 71 20 22 10 rlandeau@parcdesvolcans.fr < Fiche précédente Fiche suivante > < Retour "Équipe pluridisciplinaire"

6945b13b-e7cf-422d-802a-cdf441438075 Anne Malet Animation du site Natura 2000 Cézallier et suivi naturaliste sur le site Natura 2000 Monts Dore Animation des Espaces Naturels Sensibles Lac de Servières et Lac des Bordes, et suivi naturaliste sur l'Espace Naturel Sensible Lac Pavin - Creux de Soucy Direction Préservation et valorisation du patrimoine naturel Parc naturel régional des Volcans, Domaine de Montlosier, 63970 Aydat 04 73 65 64 01 amalet@parcdesvolcans.fr < Fiche précédente Fiche suivante > < Retour "Équipe pluridisciplinaire"

a7bab07d-e504-4df2-bb07-552157ef0b9f Bertrand Piron Entretien du parc automobile et bureautique Direction Fonction supports Parc naturel régional des Volcans, Domaine de Montlosier, 63970 Aydat 04 73 65 64 34 bpiron@parcdesvolcans.fr < Fiche précédente Fiche suivante > < Retour "Équipe pluridisciplinaire"

58fe3408-7d0e-4150-85a0-f163386fd698 Veille écologique Observation par un garde-nature de la Chaîne des Puys – faille de Limagne © SMPNRVA IIIIIIIIIIIIIIIIIII Une biodiversité dans les forêts À la suite de la déprise agricole qui a favorisé le développement d’une forêt spontanée de feuillus et des plantations de résineux, la forêt occupe une place importante dans la Chaîne des Puys. En fonction de l’altitude, de la qualité des sols et de l’orientation, on y trouve de vastes hêtraies à plus de 900 m, entrecoupées de grandes sapinières. Parmi les oiseaux remarquables, la Chouette de Tengmalm est une espace rare, en déclin au niveau national, qui bénéficie d'une protection à l'échelle de l'Europe ; elle occupe les vieilles forêts mixtes ; elle y trouve des loges de Pic noir où nicher et se reproduire. Les forêts constituées majoritairement de hêtres, d’épicéas et de sapins constituent un milieu favorable pour ces espèces. Elles représentent une superficie d’environ 10 000 ha dans la Chaîne des Puys - faille de Limagne. Plus bas, l’étage collinéen est le domaine du Chêne sessile ou pédonculé, ainsi que du pin sylvestre avec, le long de la faille, mais aussi de très nombreux châtaigniers et robiniers faux acacias (qui se sont développés avec l’essor de la viticulture au XIXe siècle). Ces espaces boisés accueillent une grande diversité faunistique et floristique favorisée par la tranquillité de ces milieux souvent très escarpés et peu accessibles. Certaines de ces espèces sont remarquables et nécessitent d’être préservées. La Genette y est parfois observée et la présence du chat forestier soupçonnée. Les chauves-souris sont très bien représentées avec de nombreuses espèces rares et menacées à l’échelle européenne. Les cavités creusées pour extraire la pierre de Volvic sont devenues des sites d’hivernage majeurs de l’Auvergne. Les vieux arbres creux sont aussi utilisés comme gîtes de reproduction. IIIIIIIIIIIIIIIIIII Suivis et sensibilisation Le Syndicat mixte du Parc assure un suivi de la biodiversité dans la Chaîne des Puys - faille de Limagne depuis de nombreuses années. Cette démarche est poursuivie par l'équipe mutualisée de gestion depuis 2020. En particulier en faveur des petites chouettes de montagne Tengmalm et Chevêchette , l’étude menée par l'équipe mutualisée de gestion avec différents partenaires (LPO, ONF, CPIE…) vise à : améliorer et actualiser les connaissances sur leur répartition dans un premier temps, puis, assurer un suivi pour déterminer des densités de populations, un nombre de couples découvrir / prospecter de nouvelles zones de présence. Au vu de la demande en bois toujours croissante, il est primordial de connaître précisément les zones de reproduction et l’évolution des populations de ces espèces . Ces données permettent au Syndicat mixte du Parc, avec le soutien de l’ONF et du CRPF, de proposer des mesures opérationnelles de préservation des milieux et des espèces (Pic noir, Chouette de Tengmalm, chiroptères…), notamment des pratiques adaptées de gestion des forêts . Concrètement, chaque année, est donc dressé un bilan de la présence de ces espèces : avec les acteurs forestiers, comme l’Office National des Forêts, sont recherchés des arbres à loges : les loges de Pic noir sont celles majoritairement utilisées par la Tengmalm pour la reproduction, tandis que la Chevêchette utilisera préférentiellement celles de pic épeiche. Ces dernières années, les écoutes ont permis de localiser plus d' une dizaine de sites différents de reproduction probable . < Page précédente Page suivante > << Retour à "Gestion de la Chaîne des Puys - faille de Limagne"

820e6d5b-2a8c-42db-83a9-a36639df32b0 Eve Alcaïde Responsable de direction, référente Cantal Direction Dynamiques territoriales économiques Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne, Place de l'Hôtel de ville, 15300 Murat 04 71 20 22 10 ealcaide@parcdesvolcans.fr < Fiche précédente Fiche suivante > < Retour "Équipe pluridisciplinaire"

76c20771-58ee-456c-98ec-9a7803016067 UN MEILLEUR AVENIR DES POLLINISATEURS, DU CIEL ÉTOILÉ ET DU CLIMAT IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Bien prendre soin des pollinisateurs : les abeilles et bien d’autres ! La pollinisation des fleurs n’est pas uniquement assurée par les abeilles domestiques mais aussi par de nombreux insectes (papillons, abeilles sauvages, syrphes…). Ces insectes sont fragilisés par les pratiques agricoles qui diminuent la diversité des fleurs (la fauche précoce, la fertilisation, etc.) et des traitements chimiques (certains pesticides et produits vétérinaires). Ils peuvent être également sensibles à la pollution lumineuse.t L’objectif est de mieux connaitre les pollinisateurs sauvages et leur répartition sur le territoire du Parc. Plusieurs actions du Contrat Vert et Bleu des Volcans d’Auvergne sont menées en leur faveur, comme la préservation des prairies, des zones humides, des forêts et du ciel étoilé. Action prévue (P01) : étude et suivi des végétations subalpines des massifs du Sancy et des Monts du Cantal . Maître d'ouvrage : Conservatoire Botanique National du Massif Central . Secteur : Monts Dore et Monts du Cantal IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Quel ciel étoilé pour demain ? L’observation des étoiles est souvent compromise par la lumière artificielle (éclairage public, enseignes publicitaires, ...). La pollution lumineuse perturbe le cycle de vie de nombreuses espèces (chauve-souris, insectes dont des pollinisateurs, amphibiens, mammifères, plantes...). Un diagnostic est mené à l’échelle du Parc pour l’évaluer et définir des actions avec les collectivités visant à préserver le ciel étoilé. Action prévue (G03) : diagnostic et plan d’actions trame noire . Maître d'ouvrage : Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne . Secteur : Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Quel ciel étoilé pour demain ? Nous pouvons Tous déjà observer des signes du changement climatique sur le territoire du Parc des Volcans : augmentation des températures moyennes annuelles, moins de neige et des sécheresses de plus en plus fréquentes. Le Contrat Vert et Bleu des Volcans d’Auvergne intègre cet enjeu dans son plan d’actions. Le maintien voire la restauration d’un bon état écologique des milieux naturels contribue à leur meilleure adaptation au changement climatique : c’est la résilience. Par exemple, les actions de préservation de la qualité des lacs, tourbières, zones humides et ruisseaux de tête de bassin versant leur permettent de mieux faire face à l’augmentation de la température de l’eau et aux baisses de débit. Dans ce contexte, l’abreuvement des troupeaux peut aussi devenir difficile. Les exploitations agricoles doivent donc s’adapter en mettant en œuvre une gestion économe de l’eau. Pour les forêts, cette résilience passe par le choix d’essences adaptées aux évolutions du climat. Enfin, certaines espèces sont des sentinelles du changement climatique. Aussi, le suivi des végétations subalpines des crêtes du Sancy et du Cantal va servir d’indicateur de l’évolution du climat. Action prévue (hors CVB) : synthèse Pollinisateurs sauvages . Maître d'ouvrage : Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne . Secteur : Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Chiffres clés Le Contrat Vert et Bleu des Volcans d'Auvergne : 3 actions, 2 maîtres d'ouvrage. < Enjeu précédent Enjeu suivant > << Retour à "Contrat Vert et Bleu des Volcans d'Auvergne"

Valorisation et sensibilisation La communication autour de ce projet est primordiale du fait des enjeux importants que représente la préservation de ces sites naturels pour les activités locales et pour le maintien du patrimoine territorial, surtout avec l’émergence croissante de la problématique des modifications des écosystèmes aquatiques à cause des changements globaux. Pour valoriser et sensibiliser autour du projet d’observatoire, différents moyens seront mobilisés et/ou à la disposition des acteurs du projet pour favoriser les échanges entre partenaires et sensibiliser les acteurs locaux et le grand public : échange d’informations et de données rencontres annuelles entre scientifiques et gestionnaires création d’un site internet avec l’accès aux données et à l’actualité de l’observatoire création d’un bloc-marque spécifique réalisation de rolls-up afin de présenter l’observatoire lors de journées d’animations sur le territoire diffusion d’une vidéo courte mise en place de conférences. < Page précédente Page suivante > << Retour à "Observatoire des lacs"

Objectifs et gouvernance A l'issue de la concertation des partenaires techniques et financiers du projet, l’objectif de l’observatoire des lacs a été défini ainsi : « suivre l’évolution des lacs volcaniques à long terme, en lien avec les changements globaux (climat et pratiques anthropiques) pour préserver ces sites remarquables et fragiles ». De cet objectif, en découlent trois sous-objectifs prioritaires : la mise en place d’une stratégie de suivi sur le long terme, standardisée et mutualisée à tous les lacs , en impliquant les différents gestionnaires la mise en place d’un suivi scientifique annuel plus poussé sur 3 lacs ateliers (Aydat, Pavin, lac-d’en-Haut) la mutualisation et bancarisation de données normées et anciennes , afin qu’elles soient accessibles tant pour les acteurs de la recherche scientifique que pour les gestionnaires. L’observatoire pourrait s’appuyer sur le Cloud Environnemental au Bénéfice de l’Auvergne existant « CEBA » porté par l’Université Clermont Auvergne le développement d’une approche sociologique ainsi que des opérations de valorisation, sensibilisation, communication pour susciter l’adhésion des habitants, scolaires et acteurs locaux. En termes de gouvernance, le projet d'observatoire des lacs volcaniques est co-porté par le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne et l’Université Clermont Auvergne, liés par une convention définissant le rôle de chaque structure. Missions du Syndicat mixte du Parc Rôle de l’Université Clermont Auvergne Animation de l’observatoire, notamment portage du montage financier l’ingénierie du Syndicat mixte du Parc, acquisition de matériel (sondes thermiques et de niveau d’eau), mise en oeuvre de prestations... Réalisation de certains suivis de terrain avec l’Université Clermont Auvergne Lien avec les acteurs locaux, à travers les différents outils de gestion Sensibilisation, communication et valorisation de démarches liées à l’observatoire des lacs volcanique. bancarisation scientifique des données au sein d’une base accessible à tous gestion de la base de données réalisation de suivis scientifiques, notamment dans le cadre d’appels à projets de Recherche mise à disposition de matériel sur certains sites, notamment les 3 lacs ateliers expertise scientifique. A cela s’ajoutent deux instances de concertation déjà en place : un comité de pilotage, intégrant les partenaires techniques et financiers du territoire mais aussi des membres de réseaux lacs à l’échelle nationale (OFB, Réseau lac Sentinelle, Observatoire OLA) un comité d’experts scientifiques pour définir les indicateurs et protocoles de suivi sur le long terme. Ce comité d’experts pourrait être la préfiguration d’un futur comité scientifique de l’observatoire. < Page précédente Page suivante > << Retour à "Observatoire des lacs"

Enjeux de l'observatoire Les changements globaux influencent de nombreux écosystèmes et touchent plus particulièrement les milieux aquatiques . Parmi les conséquences sur ces milieux, on retrouve : l’augmentation de la température des eaux de surface la diminution du niveau des cours d’eau et du niveau des lacs la baisse des concentrations en oxygène dissous dans les lacs, en grande partie liée à l’augmentation globale des températures qui rend l’oxygène moins soluble dans l’eau l’apport excessif en nutriments lié aux modifications des pratiques anthropiques sur les bassins-versants des lacs favorise l’eutrophisation qui induit une dégradation de la qualité de l’eau. Malgré de nombreuses études sur cette problématique, la compréhension des réponses des lacs face aux changements globaux reste encore incomplète et souvent peu comparable à grande échelle. Par conséquent, bien que les effets du changement climatique sur des lacs individuels ou des régions lacustres soient bien étudiés, on ne comprend encore que partiellement les réponses globales des lacs qui sont soumis à divers facteurs climatiques et anthropiques . Dans une moindre mesure, ce constat est partagé par les gestionnaires et les scientifiques qui travaillent sur les lacs du Massif Central et plus particulièrement sur les lacs volcaniques présents sur le Parc des Volcans d’Auvergne. Ces lacs sont fragiles et sujets, pour la plupart, à une dégradation de leur qualité suite à une augmentation des pressions anthropiques, potentiellement accentuées par les changements climatiques. Cette menace se fait de plus en plus présente et suscite un intérêt grandissant pour la protection de ces sites remarquables. Cela passe notamment par la compréhension fine de leur fonctionnement et l’analyse de leur évolution sur le long terme, ce qui nécessite la mise en place de suivis dédiés et pérennes. Cette démarche sur les lacs à enjeu est cependant inexistante au sein du Parc et les connaissances acquises ne sont que trop lacunaires et désorganisées. En effet, les données peuvent être obtenues soit à travers divers projets de recherches dont la fréquence et les objectifs sont très variables ou via des outils de gestion tels que les contrats territoriaux, les espaces naturels sensibles ou encore les réserves naturelles, mais le manque de centralisation des données ne permet pas leur mise en commun pour une compréhension globale de ces systèmes. La création d’un observatoire des lacs volcaniques du territoire représenterait ainsi un moyen de répondre à la plupart des questions soulevées d’une part par les gestionnaires et d’autre part par les chercheurs. En effet, un tel projet permet d’associer et de mettre en relation deux visions complémentaires présentant un objectif commun : suivre les lacs pour mieux comprendre leur évolution sur le long terme et pouvoir mieux les préserver. Ce projet d’observatoire permettrait ainsi d’apporter des réponses concernant l’évolution de ces lacs face aux menaces actuelles et futures, qui touchent aussi bien au fonctionnement de l’écosystème qu’aux loisirs et à la santé publique. En complément de ce projet « Observatoire des lacs volcaniques en lien avec les changements globaux », d’autres moyens complémentaires sont mis en place pour le suivi et la participation à la gestion des lacs du territoire : Contrat territorial, Espaces Naturels Sensibles, Réserves Naturelles, projet Ramsar, stratégie des aires protégées... < Page précédente Page suivante > << Retour à "Observatoire des lacs"